PDV ANA
Après qu'Allan m'ait sauvé, il m'a encore enfermé dans cette même pièce, j'ai essayé de m'enfuir mais ça n'a rien donné, je l'ai menacé que s'il ne me laissait pas sortir j'allais me suicider, mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Le plus dur c'est de savoir que la personne se fiche carrément de vous et de votre vie.
Puisque je n'avais pas l'intention de mettre ma menace à exécution, j'y suis restée mais plus tranquillement cette fois-ci. Je me suis mise à chantonner parce que je n'avais rien d'autres à faire mais aussi parce que ça me déstressait. Puis je me suis couchée mais je n'ai pas pu dormir, des pensées, plus abominables les unes que les autres traversaient ma tête.
Je me suis mise à réfléchir, je me demandais comment j'ai bien pu arriver dans une telle situation.
C'est fou comme le monde peut changer en seulement une nuit. Hier encore à la même heure qu'aujourd'hui, je faisais les boutiques avec ma meilleure amie à la recherche de nos robes. Et si je regarde les évènements qui se sont déroulés dans cette nuit, on dirait que le chapitre du shopping avec Louange s'est passé il y a plusieurs mois.
Louange, où es-tu ? À la seule pensée qu'il puisse lui avoir arrivé quelque chose de mal, je pleure.
Je glisse jusqu'au sol, prend ma tête entre les mains et sanglote.
Je me sens mal. Vraiment mal. Si je ne lui avais pas demandé de m'accompagner, rien de tout cela ne serait arrivé.
Je me maudis intérieurement, je n'ai jamais voulu cela. Et tout ça la faute à qui?
À Allan. S'il ne m'avait pas obligé de venir à cette maudite soirée, je ne serais pas ici aujourd'hui.
Je n'aurais jamais découvert leurs réelles identités et je serais toujours libre. Mais cela n'aurait pas changé ce qu'ils sont, un jour ou l'autre je l'aurais découvert? Ça aurait au moins retardé ce jour fatal.Je déteste ces non-humains. Ils sont sources de problèmes. Depuis qu'ils sont apparus, ils n'ont fait que répandre le chaos.
Je me déteste de toujours fouiner dans ce qui ne me regarde pas. Pourquoi j'ai voulu faire ami-ami avec Allan, pourquoi j'ai ramassé le médaillon, pourquoi ne l'ai-je pas jeté quand j'ai découvert ce qu'il représentait ?
Je me déteste. Mon sanglot augmente de plus belle.
J'entends les bruits de la porte qui s'ouvre sur un jeune-homme. Je m'essuie rapidement les yeux mais quoi que je fasse je dois ressembler à un monstre.
Je renifle bruyamment, essaie de reprendre une respiration normale mais c'est après quelques trois minutes que j'y arrive.
Il ne m'a pas regardé de travers, ni dégoûté, il m'a laissé extérioriser ce que je ressentais. Après m'être calmé, il me réconforte en me disant que ça va aller.
Mais je ne suis pas une enfant. Je refuse que l'on me voit dans cet état.- Vous n'avez rien vu, ok! Je lui dis sérieusement.
- Je n'ai rien vu, je le promet, me répond-t-il
Soudain, je me sens comme alléger. Je souris timidement, sa réponse a eu l'effet d'un tranquillisant.
Il me sourit et même si je ne suis pas humeur, je me sens plus ou moins bien. Son visage m'est familier, je crois l'avoir déjà rencontré.- On se connait ? Je lui demande pas sûre de moi.
- Exact, on s'est croisé lors de la fête d'hier.
- Tu es... Key. C'est ça. Key. Je me trompe? Je lui demande heureuse de m'être rappelé son prénom.
Il me sourit encore une fois face à mon air enfantin.

VOUS LISEZ
BUHINGA
Ciencia Ficción- Nous devrions partir. Nous ne pouvons plus rester ici. Les autres peuples n'ont pas voulu nous écouter afin que nous les instruisions. Ils nous prennent pour un grand danger et se regroupent pour nous déclarer la guerre. Très grand Roi de BUHINGA...