- Pourquoi m'avoir raconté tout ceci? Je demande. Est-ce la raison pour laquelle vous m'avez fait venir ici? Dans ce village je veux dire.
- Oui. Dit le chef Banga.
- Vous ne cherchez donc pas les pouvoirs du médaillon? Je demande.
- Non. Répond encore une fois le chef Banga.
- Je ne comprend pas. Ne pensez-vous pas que je risque de l'utiliser contre Allan tout comme votre soeur Muri l'a fait contre le Roi? Je demande.
- En effet. C'est une possibilité. Mais vous n'allez pas le faire. Répond-t-il encore une fois.
À cette phrase, je ris comme une folle. Non pas parce que j'ai l'intention de les trahir, juste que sa façon de le dire semblait si sûre. Comme s'il me connaissait et savait tout de moi.- Et comment en êtes-vous aussi sûre?
- On a juste confiance. Répond la dame Raba cette fois-ci.
- Confiance en qui? En moi?
Alors là, j'éclate de rire. Celle-là c'est la meilleure.- Pas en toi. En la Reine.
- Qu'est-ce que vous racontez? Je croyais que la Reine était morte.
- Oui mais avant de mourir, elle m'avait laissé ceci. Et m'a dit de te retrouver et de te le donner.
Elle me tend un carnet, plutôt simple avec une couverture en cuir. Je l'ouvre et à ma grande surprise, il est complètement vide.
- Wow! Très...intéressant. Un carnet vide! Impressionnant! Elle voulait que j'en fasse mon journal intime ou un truc du genre ou quoi?
- Jeune-fille! Me gronde la dame.
D'accord. Je me suis laissée emporter.
- Je m'excuse.
- Bien! Dit la dame. Elle m'a écrit qu'elle avait tout écrit dans ce carnet. Et que tu comprendras tout et découvrira ce qu'elle avait découvert. Elle m'a écrit qu'il était impératif que Allan ne sache rien à propos du journal. Pas avant que vous ne soyez de bons amis.
- Quoi? Mais c'est une blague!
- Ou bien au moins quand aurez appris à ne pas vous détester. Continue la dame comme si je ne l'avais pas interrompue. Elle m'a aussi écrit de te dire qu'Allan avait besoin de toi. Il n'y arrivera jamais seul.
- Arriver à quoi? Je demande confuse.
- À toi de nous le dire. T'as le carnet, non. Les réponses sont là. Dit la dame en souriant.
- Sérieusement? Je ne sais vraiment pas pourquoi vous vous acharnez tous à compliquer ma vie.
- Jeune fille, vous devriez comprendre que ceci est sérieux. Ne voyez donc vous pas que la vie des millions de personnes reposent sur vous?
- Vous devez sûrement vous trompez. Dis-je en souriant. Parce que pour vous dire la vérité, s'il se présente même une maigre chance de rentrer chez moi, je la saisis, oublie tout et pars loin avec mes parents.
- Ne pensez pas que vous allez pouvoir échapper à ce qui vous attend. Et plus vous tardez, plus vous risquez de payer cher, vous et votre famille. Et s'il vous arrivait de vouloir abandonner Buhinga, je te jure, ne croyez pas en ressortir indemne. Finit le chef Banga.
- C'est une menace ou quoi? Demande-je en reculant.
- Pas vraiment. Il est maintenant temps que vous retourniez là-bas.
- Où ça?
- Chez Allan. Vous n'êtes en sécurité nulle part. On vous recherche partout et même vous avour accueillie ici ce sont des risques dans lesquelles nous nous sommes mis.
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BUHINGA
Science Fiction- Nous devrions partir. Nous ne pouvons plus rester ici. Les autres peuples n'ont pas voulu nous écouter afin que nous les instruisions. Ils nous prennent pour un grand danger et se regroupent pour nous déclarer la guerre. Très grand Roi de BUHINGA...