𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑖𝑟 | nekfeu

𝐶𝐼𝑁𝑄𝑈𝐴𝑁𝑇𝐸 𝐷𝐸𝑈𝑋

𝒦𝑒𝓃

– Wesh mec, tire sur mon zder tu me donnes le tournis à force de tourner en rond.

– Même Rachid ne stresse pas autant igo ! Alors que lui il va se marier !

Le crew se met à rire à gorge déployée, se raillant de moi et mon air étrange depuis ce matin. Mais comprenez moi, j'ai passé une nuit à m'imaginer cette journée, une matinée à me préparer pour tenter de donner la meilleure image que je peux renvoyer, et deux putain d'heures à rouler en écoutant du Paradis. Du Paradis !

Et maintenant j'attends juste depuis dix minutes de voir Mia arriver dans sa décapotable, cheveux au vent et sourire aux lèvres. Et ces dix minutes paraissent bien plus longues que toutes ses heures où j'ai songé à cette journée.

– Tiens, tiens. Regarde qui est là... murmure Hak's derrière moi

Elle sort de sa décapotable, encore plus belle que je ne pouvais l'imaginer.

Sa peau hâlée gracieuse comme de l'eau de rose au goût de sucre, je rêve de goûter ce délice. Elle a l'apparence du miel, doux, et l'odeur des roses, éclatante. Qu'elle me laisse y goûter.
Le halo du soleil orangé caresse son corps de velours. D'ailleurs, celui-ci sourit en se déshabillant de ses rayons pour espérer briller plus que Mia. C'est peine perdue.

Je voudrais penser avec ma tête, ou mon coeur qui s'emballe, mais les papillons qui sont dans mon ventre sont la seule chose qui fait sens ici. Je sens mon cœur valsé à chaque pas qui l'a rapproche de moi. Il m'abandonne, mes jambes se glacent à tomber par terre et à pousser des cris d'amour. Un désir m'assaille, celui que elle me désire tout autant.

Moi je désire chaque chose d'elle. Son pouls, son souffle, ses battements de cœur et aussi les fantômes qu'elle a fourré sous ses seins. Seins qui cache d'avantage une mine d'or, sous sa cage thoracique. Je veux poser mes lèvres sur les siennes, que nos visages vibrent d'extase sensuel et qu'elle me dit que "c'est parfait".

Si seulement elle m'avait rencontré quand j'étais prêt. J'aurais fait les choses mais en mieux. Elle m'aurait charmer et je l'aurais déjà aimer, sans rancunes, sans pression.

J'ai cette putain d'appréhension. Car tomber en Mia, signifie également rompre avec ma peur.
Et je suis prêt à le faire maintenant. Je suis prêt à faire mon maximum pour pouvoir l'a chatouiller de mes baisers en l'entendant rire d'ivresse amoureux. Je suis prêt à aimer Mia, et à redonner une chance à Paris.

Je ne veux plus d'un amour qui me détruis, je ne veux plus de cette peur qui me nuit. Mais je veux de son amour qui me séduit, jusqu'à ce que son dernier soupir sera mon dernier bruit.
Parce que son amour a le goût de la poésie, et ma langue le goût aigre de ma faim d'elle.

– Coucou.

La réponse est ici, dans mon souffle court, mon manque de mots, mon silence, mon incapacité à parler car mon estomac est rempli d'une mer de papillons romanesques. Mais son nom est la plus forte connotation de chaque langue, il éclaire à en éteindre la raison.

Une femme au sang de divinité idyllique. Sa beauté célèbre le soleil. Comme un tournesol, c'est lorsque le soleil arrive que je me redresse, pour baisser la tête quand il part. Mia est un soleil dont moi le tournesol vit. Si un matin je dis au fleurs ce que je pense de Mia, elles vont fleurir. Et ses yeux aux couleurs de la terre, dont les fleurs viennent émotionner son regard en les prenant pour maison.

Elle est la femme qui fait l'équilibre de l'univers.

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J'ai beau me dire que Diane est la femme du jour dans sa robe de mariée, la plus belle dont j'ai d'yeux que pour elle est à mes côtés, souriante à assister à la cérémonie. J'essaie de suivre mais sentir la paume chaude de Mia se glisser comme de l'eau bénite contre la mienne me submerge d'émotions. Elle est douce. Elle est ma douce.