𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑖𝑟 | nekfeu

𝐶𝐼𝑁𝑄𝑈𝐴𝑁𝑇𝐸 𝐶𝐼𝑁𝑄

𝒦𝑒𝓃

J'ouvre la porte qui déclenche un petit cliquetis sonore. Je lance de bref regard à ma droite puis à ma gauche pour finalement poser pied devant moi. Plus j'avance vers la caisse, plus j'entends du bruit venant du dessous. Des soufflements incessants avec des bruits de papiers déchirés. Il n'y a pas de doute, c'est bien elle.

– Bonjour.

Elle se cogne la tête en libérant un petit cri de sursaut. Je vois son visage surpris se relever, sa main sur l'arrière de sa tête et un sourire qui me fonce droit dessus à vive allure tel un boomerang.

– Bonjour. répète-t-elle en souriant avec ses yeux pétillants

Je pose mes coudes sur le comptoir et avance trois doigts posés sur le bois jusqu'à frôler son ventre.

– Je voudrais acheter des fleurs.

– Bien sûr.

Elle quitte son comptoir et me dépasse pour me montrer le chemin vers un endroit fleuri où logent une multitude de fleurs de toutes sortes et de toutes couleurs. Une osmose de fragrance et de parfum floral.

– Et vous voudriez quelles fleurs exactement ? me demande la vendeuse dont je ne quitte pas des yeux

– Vous me conseillez quoi ?

Elle fronce un peu ses sourcils châtains.

– C'est pour quelle occasion ?

– Ce serait pour convaincre ma copine de venir dormir avec moi ce soir.

Elle se mord la lèvre mais fuit mon regard qui se veut aguicheur en se déplaçant vers le coin des tulipes. Elle se penche en avant en remettant ses mèches de cheveux derrière les oreilles. Le petit pantalon en voile de la vendeuse ne planque pas grand chose. On peut clairement mater au travers.

Ce cul putain... Renversant. Et encore, c'est peu dire. Sa robe noire est si collé à ses fesses, qu'on dirait que son corps et ce bout de tissus ne font plus qu'un avec ses fesses généreuses.
Mes yeux remontent rapidement le long de son dos. Elle porte une blouse rouge et ses épaules sont découvertes. Ses cheveux tombent en cascade dans son dos. Un spectacle époustouflant pour mes yeux émerveillés.
C'est comme dans les films. C'est magnifique.

– Quelles couleurs ?

– Je vous fait confiance mademoiselle.

Elle marmonne un "très bien" et choisis des roses.

–  Et combien ?

– Une vingtaine.

Elle retourne à son comptoir en évitant mon regard persistant et emballe les fleurs colorées dans un fin papier blanc.

– Ça fera 19 euros et 30 centimes s'il vous plaît.

Elle se mord la joue sans pouvoir s'empêcher d'y glisser un sourire en coin. Je lui tends un billet bleu pincé entre mon index et mon majeur avec le même sourire. Elle l'attrape avec prudence et reste quelques instants la main en l'air vers moi avec le billet entre ses doigts. Elle me le retire des doigts d'un seul et unique coup de main en ouvrant dans un même temps la vieille caisse. Je retire mes coudes qui s'étaient reposés de manière indépendamment.

– Vous pouvez gardez la monnaie.

Elle m'envoie un regard amusé par dessus ses grandes lunettes, puis elle hoche la tête, ses lèvres pulpeuses pincées.

– Passez une agréable journée madame.

Elle me rend mon sourire et me répond une phrase parallèle après s'être mordue sa lippe.
Je commence à faire chemin retour, sans me retourner. Je l'a vois descendre ses yeux vers mon postérieur dans le reflet de la porte en vitre. Mais quelle obsédée cette cachottière. Après tout, on est pareil, j'ai fait la même action juste avant.