𝑆𝑂𝐼𝑋𝐴𝑁𝑇𝐸

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ℳ𝒾𝒶

Un chatoyant rayon de soleil se charge de me réveiller en tirant pile sur mes yeux. Je râle et roule de l'autre côté du lit. Mais la chaleur d'un corps que je souhaitais rencontrer n'est pas présent. Alors de mes yeux entrouverts je cherche, tout en tâtonnant tout la literie, le corps masculin contre lequel je me suis endormie la veille. Vain est ma recherche donc je me lève non sans m'étirer en miaulant tel un chat. D'ailleurs il me manque déjà Frimousse.

C'est un peu plus tard, dans le couloir, que je rencontre un tout autre homme tout souriant.

– Alors bien dormi ?

Je fronce des sourcils à son ton emplis de sous-entendus dont je ne comprend pas le pourquoi de leur existence.

– Euh... Ouais. Et toi ?

– Pas autant que Nek.

Moha disparaît après avoir fait un pas de danse défectueux alors que je prends le chemin de la mini-cuisine d'où des effluves alléchantes s'échappent. Je me surprend à tomber nez à nez avec la plupart des gars en train de déjeuner à l'avant du bus. L'assemblée de testostérone me salut par des grognements tandis que je prends place avec eux.

C'est là que je le retrouve, face à moi, lorsque je m'installe sur ses genoux. Il me lance un petit sourire et des joues rosies qui me font l'imiter.

– Salut. je lance dans un sourire

Il me répond timidement d'un murmure inaudible.

– Joyeux Noël loukoum...

Je souris en caressant sa joue puis ses pommettes et enfin ses lèvres. Ses cheveux sont encore hirsutes, complètement décoiffée d'hier soir. On a fait les foufous dans sa couchette puis dans la douche. Mais Ken est un homme pour l'égalité donc il a tenu à ce que je . Notre douche commune à durée assez longtemps pour qu'on utilise toute l'eau chaude.

– Ken !

Il s'effraie à en faire tomber sa main de mes hanches. Il lance un regard interrogateur à Hugz en calant sa tête sur . Je suis frappé par la grâce de l'amour, il est trop mim's avec son visage enfantin.

– Quoi ?

– Passe moi le sucre wesh.

Il obtempère en bronchant. Moi je m'approprie son bagel pendant qu'il passe le sucre. Je lâche un croc dedans, soutenant le regard outré de Ken.

– Wallah, les caissières elles ont pris la grosse tête. se plaint Framal en arrivant, la tête dans le cul

– Développe. demande Eliott

– Bah j'étais à la caisse, je lui demande un sachet parce que j'avais la race de course avec votre liste de course plus longue que celle de mes conquêtes. Et là, la caissière elle fait pas quoi ?

Plus aucun bruit ne brise le silence, mis à part les bâillements de Doum's et Diaby qui pianote déjà sur son ordinateur portable.

– Elle signe un autographe dessus.

Le premier a rire dans un cri drôle fut Hugz, sans grande surprise. Puis nous avons tous suivi alors que Framal nous regardait, le sourcil levé et un air d'incompréhension face à nos rires sans fin.

– Ce que t'es con ma parole. rigole encore Théo pendant que le cadet des Akrour semble suffoqué à force de rire de son frère

– Mais vas-y, fermes ta gueule toi ! Hier soir tu m'as demandé comme il s'appelle le bateau dans Titanic gros !

Hak's redoubla l'intensité de son rire en frappant la table de son poing. Il explosa de rire à chaque fois qu'il croisa le regard vexé de son frère.

𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑖𝑟 | nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant