𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑖𝑟 | nekfeu

𝐶𝐼𝑁𝑄𝑈𝐴𝑁𝑇𝐸 𝑄𝑈𝐴𝑇𝑅𝐸

𝒦𝑒𝓃

Je m'éveille dans mon lit, sous la couette qui garde une douce chaleur naturelle, divine qui hérisse mon grain de peau. Quelques rebelles rayons de soleil s'introduisent dans la chambre en venant s'échouer sur mes bras. Je me laisse chatouiller par les cheveux ondulés de Mia qui retombent de parte et d'autres de mon visage. Celle-ci est encore plongé dans un lourd sommeil. Je m'étire mais c'est un peu compliqué.

Couché sur le ventre, Mia a trouvé ici une occasion pour se coucher sur moi, sur mon dos en s'y blottissant, pour faire aller et venir sa respiration contre mon cou. Même les chaleurs ardentes d'été n'égalent pas à celle qui obstrue dans cette pièce.

À l'heure où les autres sont sûrement au petit-déjeuner, moi je réfléchis à ce qui va venir. Surtout au festival où je me rends dans peu de temps. Et il faut vraiment que je me bouge le cul pour l'annoncer à la meuf qui dort sur moi là. J'vais pas refaire les mêmes erreurs. Cette fois-ci je vais jouer la carte de l'honnêteté en l'a prévenant à l'avance que je pars seulement pour quelques jours. Et si il le faut, je l'appellerai chaque jours.

Depuis que Mia et moi nous sommes rapprochés, je vais de moins en moins au stud' en devenant m'enfoutiste aussi dans ce domaine. Mais mea-culpa, je ne crache pas dans la soupe. Je ne dis pas que Mia est la cause de mon absence en enregistrement. C'est entièrement de ma faute. C'est juste que j'ai d'autre préoccupation en ce moment. Mais là, il faut que j'y retourne, primo parce que Diaby va m'étriper si je ne reviens pas dans les prochains jours et desio, j'ai cru apercevoir que les frères Arkour avance plus vite que moi. C'est pour vous dire à quel point je suis en retard...

Joue contre matelas, je tâtonne derrière moi à la recherche du corps de la déesse paisiblement endormie. Mes mains atterrissent sur ses cuisses nues. Je remonte jusqu'à son cul à se damner que je palpe goulûment.

– Mhh... elle grogne en gigotant

Je souris, fier de moi, mais continue sur ma poursuite. En jouant avec l'élastique de sa fine culotte, je tente de réveiller Mia, décidée à se tenir à moi comme un koala à sa branche.

– Lève toi loukoum.

– Non... elle couine. Je veux pas me lever.

– Tu veux faire quoi alors ? je rigole

– Baiser. elle ronronne

J'explose de rire en l'a poussant sur le côté. Elle râle en faisant la moue, mais j'ai vu son petit sourire. Une vrai perverse votre pote là.

– Noooon, Ken pars pas !

Je galope jusqu'à la machine à café sans écouter ses plaintes. Mon café bien noir et fumant prêt, je checke mes mails et constate qu'il me reste seulement la semaine de libre avant un long moment. J'ai prévu un petit week-end tranquille rien que pour moi et l'italienne en espérant lui faire plaisir.

Hier soir c'était...magique. Je n'aurait jamais pensé ne serait-ce qu'une seule seconde qu'une go me fasse kiffer a ce point. On ne baisait pas. C'était quelque chose de plus fort, comme si nos âmes se mélangeaient. C'était la plus belle partie de jambes de ma vie. Elle va me manquer pendant les dates de festivals...

Durant mes dates, j'ai prévu d'aller voir mes parents en premier. Ils me manquent quand même un peu. Et puis je ne sais pas si j'arriverai à me libérer cette année pour les périodes de noël, entre mon label, mes parents, mes frères de cœur et Mia, je risque d'être bien occupé et de ne pas avoir suffisamment de temps pour prendre l'avion en direction d'Athènes. J'ai déjà prévenu ma γιαγιά qu'il y a de grandes chances que je ne vienne pas cette année pour noël. Heureusement, elle est compréhensive et m'a dit qu'on se rattrapera l'année suivante. Ce qui est sûr par contre, c'est que je veux fêter ce premier noël en compagnie de Mia. Sinon ce sera un noël de merde.