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ℳ𝒾𝒶

Une semaine que Ken est partit. Une semaine que je me réfugie dans le boulot et la bouffe. D'ailleurs Kam' et Théo m'ont invité ce soir à manger couscous pour parler d'un de mes probables futurs job. Le combo parfait pour ne pas penser à Ken.

Il ne m'a donné aucune nouvelle depuis. Mais en même temps je n'ai pas osé lui en demander. J'ai préféré le laisser respirer sans que j'ai à lui raconter comment ça évolue ici, comment je vis. Je crois qu'il a besoin que je lui laisse de l'espace.

En revenant de l'aéroport, j'ai eu un soudain flashback. L'impression de sortir de la maternité, seule. Comme à l'aéroport. Je crois que c'est en majeure partie à cause de cette métaphore de moments qui fut la cause de mes larmes.

J'ai marché très longtemps, sous une pluie estivale. Finalement je suis allé voir mamie Jojo et sa folie. Elle habite quelques arrondissements plus loin du mien et a su me remonter le moral avec ses pasta à l'italienne.

J'ai pas tout raconté dans les détails parce que je m'imaginais lui parler de Ken pour la première fois en positif. Sauf qu'actuellement, il n'y a que du négatif.

Elle m'a alors conseillé de lui écrire une lettre, sans trop lui parler de moi. Alors dès que je suis sortie de ma douche et Frimousse endormi sur mes cuisses, je me suis empressée d'écrire cette lettre sans vraiment réfléchir.

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Paris, le 21/08/2018

Mon cher Ken,

Je t'envoie ces quelques mots pour t'annoncer le commencement de mon impatience. Je sais que cela ne fait que 8 jours que tu as quitté Paris pour la Grèce, mais je ne peux patienter plus pour t'écrire. Et je sais aussi que tu dois être occupé entre ta famille, tes amis et...qui sait, ta nouvelle petite amie ;)

Mais j'ai besoin d'avoir un lien avec toi. Quelque chose qui nous unis malgré les milliers de kilomètres qui font barrage à notre union en ce moment.

Nous sommes deux astres, Ken. C'est même toi qui l'a affirmé. Lors de cette nuit pluvieuse où nous avons émerveiller nos papilles dans un bar à tapas. Notre deuxième nuit passée sur Paris. T'en souviens-tu ? J'avais les mains rougis par le froid de cette nuit d'été qui a soufflé jusqu'à mon corps refroidi. Tu avais alors voulu me prêter ton éternel sweat. Mais j'ai seulement accepter la chaleur de l'alcool. Ton sweat avait ensuite gît au sol pour nous laisser reposer l'un contre l'autre dans un nid douillet confectionné de couverture épaisse sur ton petit canapé italien. Très bon choix d'ailleurs, viva italia !

C'était là que tu avais aborder ton aphorisme sur les astres, me coupant dans la lecture de mon roman d'amour. Et j'ai adoré au point de vouloir devenir un astre avec toi. Un même et unique astre, deux étoiles s'emboîtant avec brillance.

Mais j'ai compris que tu n'es pas fait pour t'associer au nom de l'univers à moi. J'ai compris que tu es un électron libre, une étoile filante qui me filait entre les doigts.

Tu as dit que nous somme deux astres. Sommes nous vraiment deux astres Ken ? Je te le demande.

Cette lettre t'es dédiée pour te prier d'accepter mon invitation à partager un échange cursif.

𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑖𝑟 | nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant