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— Ah ! Ben enfin, j'te retrouve ! Tu étais passée où encore ? Me demande Nina assise sur son lit.

Elle a l'air légèrement frustrée. C'est vrai que ces temps-ci je n'ai pas vraiment était très présente pour elle. Je suis assez occupé avec le devoir de Mr Meawill depuis ces trois dernières semaines.

— J'étais avec Alec, pour le projet d'étude comportemental. Répondis-je.

Je vous vois venir. Non, ce n'est pas un mensonge. Il ne se passe rien entre lui et moi. Nous sommes amis et professionnels ! Vous voyez, c'est un peu comme Darko et Chloé. Les influences. Tout le monde pense qu'ils sont ensemble. Mais en réalité. Ce n'est pas le cas. Puis, n'oubliez pas les règles !

— Mouais, bien sûr le projet d'étude comportemental ! Si vous êtes ensemble, ça ne sert à rien de me mentir ! Puis, je pensais qu'on se disait tout ! s'exclame-t-elle toujours avec la même intonation de voix.

— Mais, Oriana. C'est la vérité... Tient regarde.. Dis-je en sortant mon bock-note de mon sac.

Je lui tends le calepin avec toutes les notes des trois semaines. Je dois vous avouer que c'était vraiment très drôle. Tout à commencer, quand il m'a emmené sur le toit du bâtiment des sciences. J'ai appris des choses sur lui, vraiment surprenantes. Comme, qu'il a était harcelé à l'école quand il était au collège.

Je suis sûre que vous pensez que c'est impossible. Impossible qu'une personne aussi attirante que lui soit une cible. Enfin. En réalité, il n'a pas était toujours comme ça. Lors de cette époque, il était en surpoids. Notamment à cause de ces problèmes familiaux. Il n'a pas voulu m'en parler. Je ne sais toujours rien d'ailleurs, à ce sujet. Mais je me dis que cela ne doit pas être une histoire très courante. Enfin. Je me suis juste rendu compte, qu'en faite. Nous ne sommes pas si différents.

Oriana me rend l'ensemble de mes notes attristé de n'avoir rien découvert de compromettant.

— Chou, je sais que ton plus grand rêve est de nous voir sortir ensemble. Mais je suis en couple avec Calvin. Je l'aime. Puis, c'est quelqu'un d'important dans ma vie. Il m'a aidé au moment où la période la plus sombre de ma vie s'abattait sur moi... Je ne peux pas... Pas comme ça... Dis-je en m'asseyant sur mon lit.

Je pense que j'ai besoin de m'asseoir. Nous avons déjà eu cette conversation dans le passé. Cependant, je sens qu'elle ne va pas prendre le même tournant.

— Mais, tu ne le connais pas Nina ! Je ne comprends pas ?! Comment tu peux t'attacher a quelqu'un que tu n'as jamais vue et SURTOUT, que tu ne verras jamais ! s'exclame-t-elle dans l'incompréhension.

— Je ne sais pas Oriana. C'est comme ça ! Ça fait deux ans qu'on fonctionne de cette façon, voire même plus. Qu'on s'appelle tous les soirs. Qu'on se bombarde de textos. Ce n'est pas aujourd'hui que tu vas faire changer ça. Il fait partie de ma vie. Puis, quoi que dise ou quoi que tu fasses. Ça sera pareil... Répondis-je.

— Je sais tout ça Nina. Mais je trouve ça dommage, que tu empêches de vivre ta vie à cause d'un putain de geek ! lance-t-elle.

— Dis la fille qui veut larguer son mec, car il est trop gentil... réplique-je. 

— Mais, ce n'est pas la même chose. Nous, notre relation est réelle. Se défend-elle.

— Allez, t'sé quoi...

D'un coup, comme une pulsion, je me lève de mon lit. Puis, prends la veste qui est postée sur le bord.

— Tu vas où ? Me demande Oriana en levant à son tour.

— Prendre l'air ! crié-je un peu énervé.

Je pousse la porte et la claque derrière moi. J'espère qu'Oriana n'avait pas ces mains dans le pas de celle-ci sinon, je donne pas chère de leurs peaux. J'enfile mon manteau dans les escaliers et sors de la résidence universitaire. Il commence à ne pas faire chaud. Finis les super soirées torse nu. Tout cela a laissé place à la mélancolie de l'automne. J'espère au fond de moi, que cette putain d'atmosphère, d'atteindra jamais mon cœur.

Malgré MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant