L'Espoir fait Vivre

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Après avoir apprit que son enfant était celui de Jiang Cheng, Wen Ning se leva comme s'il avait un feu d'artifice dans le cul et courut aussi vite qu'il le pouvait vers la chambre de son amant qui dormait paisiblement avec trois aiguilles plantées dans le front.

Lorsqu'il entra dans la chambre, il alla directement s'asseoir sur le bord du lit et prit la main de Jiang Cheng qui resserra inconsciemment sa prise sur la main du plus menu des deux. Esquissant un doux sourire à la réaction de Jiang Cheng, Wen Ning écarta les pans de son uniforme pour qui son ventre soit dégagé. Son nombril commençait déjà à sortir... Il posa la main de son amoureux sur son ventre, lui disant doucement, comme s'il lui racontait une histoire, disant la dernière phrase avec l'espoir qu'il allait redevenir le Jiang Cheng qu'il avait été avant le massacre:

-Jīntiān, jiějiě dài wǒ qù zuò bìyào de cèshì, yǐ zhǎo chū zhège háizi shì shuí, tā fāxiàn tā shì nǐ de. Ā Chéng... Nǐ yào dāng bàbale. (Aujourd'hui, grande soeur m'a emmené pour faire les tests nécéssaires pour savoir de qui est cet enfant et elle a trouvé qu'il s'agit du tien. A-Cheng... Tu vas être père.)

Bien que le visage immuable de Jiang Cheng ne bougea pas, sa main fit des mouvements de translation sur le ventre de son aimé qui devint aussitôt enjoué:

-Ā Chéng! Nǐ xǐngle ma? (A-Cheng! Es-tu en train de te réveiller?)

Mais bien entendu, même si Jiang Cheng était réveillé, il ne pouvait pas bouger les muscles de son visage et lui dire quoi que ce soit à cause des trois aiguilles. Et Wen Qing et Wei WuXian avait interdit à Wen Ning de les enlever pour que l'esprit de Jiang Cheng ait le temps de se reposer de la souffrance qu'il avait subie dans les mains de Wen ZhuLiu. 

***

Justement, du côté de Wei WuXian et Wen Qing, le jeune homme avait soudainement crié:

-Wǒ yǒu! (Je l'ai!)

-Nǐ yǒu shé me? Yǒu shé me kěyǐ ràng nǐ zhèyàng jiān jiào? (Tu as quoi? Qu'est-ce qui peut bien te faire crier comme ça?), demanda Wen Qing, d'assez mauvaise humeur car cet abruti de Wei WuXian l'avait réveillée.

Elle n'avait cessé de chercher, en oubliant même de se reposer pour l'aider à trouver une solution au problème du Noyau d'Or du Jeune Maître endormi dans l'autre chambre, sans rien trouver. Et lorsqu'elle avait enfin fini par s'endormir, WEI WUXIAN VENAIT PÉTER SON SOMMEIL EN CRIANT COMME UN DÉBILE!!! Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle avait le goût de tuer quelqu'un... Mais son désir fut arrêté par ce que Wei WuXian dit:

-Wǒ zhǎo dào liǎo jiějué fāng'àn. Tīng... (J'ai trouvé la solution. Écoute...)

Après l'avoir écouté jusqu'au bout, elle le regarda avec un sourire crispé et s'exclama:

-Bù, dànshì nín shēngbìngle ma? Wǒ zuò bù dào! Tā láizì Gǔsū Lán shǒuxí zhìliáo shī de jìnéng shuǐpíng, zhè zhǐ húlí... (Non mais t'es malade ou quoi?! Je peux pas faire ça! Ça relève du niveau de compétence du Guérisseur en Chef de Gusu Lan, ce renard...)

-Wǒ bùzàihū fēngxiǎn, shì wǒ de yǎng xiōngdì zāoshòu de kǔnàn......zhè shì wǒ duì mǔqīn suǒ zuò de nuòyán. Wǒ bìxū zhèyàng zuò... (Je me fous des risques, c'est mon frère adoptif qui souffre... C'est le moins que je puisse faire pour tenir ma promesse faite à notre mère. Je dois faire ça...), dit Wei WuXian avec difficulté.

-Bùguǎn wǒ gàosù nǐ shénme, nǐ dōu bù huì gǎibiàn zhǔyì, nǐ huì bù huì yìngzhe tóupí? (Tu ne changeras pas d'idée peu importe ce que je te dirai, n'est-ce pas, espèce de tête dure?), demanda Wen Qing d'un ton irrité.

La Réalité est Toute Autre (Mo Dao Zu Shi: WangXian)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant