III - Cohabitation

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Et tandis que le brun à lunettes rejoint Morphée dans le monde des songes, et que son ennemi regarde une dernière fois son livre de potions: Hermione, dans son appartement de préfète en chef reste crispée et pensive dans l'obscurité nocturne, Pansy feignant de dormir à l'autre bout de la chambre.

Lorsque la jeune rouge et or avait appris qu'elle devait à présent partager sa chambre avec Parkinson, elle fut sceptique mais pas plus surprise que cela: il semblait logique que les professeurs aient cherché à rapprocher les deux maisons rivales.

Parkinson en revanche était outrée. Il lui avait fallu un certain temps à accepter le simple fait que les professeurs de maisons qui venaient de lui annoncer cela étaient sérieux.

Vivre avec une Sang de Bourbe, aussi belle soit elle, était un déshonneur ultime pour une Sang Pur comme elle.

Les jeunes femmes étaient alors rentrées dans leurs appartements telles deux inconnues qui doivent cohabiter: ce qui n'est pas réellement faux, à la différence que depuis le temps qu'elles se haïssent elles se connaissent mieux que personne.

Hermione est attristée de la situation: elle pensait Pansy moins puérile, mais espére que le temps lui permette de changer de vision.

Les deux femmes couchées aux opposés de la chambre, dans un silence de mort et sans le moindre regard. Un malaise remplit l'âme de Granger.

Pansy pendant ce temps est figée d'une frustration irrationnelle. Malgré la fin de la guerre et la chute du seigneur des ténèbres, elle ne parvient pas à montrer une quelconque attache envers Granger, pourtant brillante.

Elle la haïssait par facilité et elle ne pouvait, au fond de son cœur, s'empêcher de trouver cela ridicule mais nécessaire.

Elle espère alors, dans un murmure, dans une prière à la Lune, que la Gryffondor ne se rende jamais compte de sa faiblesse: son amour pour elle, depuis toujours refoulé.

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