XVI - Routines [🍋]

2.3K 127 5
                                    

- Si seulement on pouvait rester comme ça éternellement, heureux pour toujours. Dit un Malfoy à son Gryffondor déjà somnolent contre lui.

***

Les semaines s'enchaînent à une vitesse accablante : une suite d'instants stressants et déprimants, coupés par quelques joies quotidiennes qui semblent des lumières dans un tumulte de noirceur.

Pressé, Draco se dirige d'une salle de classe à l'autre, des grimoires en mains et sa sacoche reposant dangereusement sur son épaule droite ; quand une main lui tire le col de sa chemise comme pour le sommer de stopper son élan.

- Et bien ! On ne remarque même plus l'amour de sa vie dans les couloirs ? S'étonne ironiquement Harry.

- Oh ! Je suis désolé chéri ! Se rattrape le Serpentard, soucieux de ne pas vexer son copain.

- Mais je rigole Dray ! Bref, je vais devoir te laisser j'ai métamorphose et je ne tiens pas vraiment à me faire transformer en pelote d'épingle par McGonagall. Dit le rouge et or.

- Okay on se voit plus tard alors. Répond Malfoy, l'esprit affairé et le cœur triste de voir son lion partir si vite.

Mais alors que le serpent se dirige à nouveau vers sa salle de classe, il se fait arrêter à nouveau : cette fois non plus par une main mais par des lèvres glacées par le mois d'octobre.

- J'avais juste oublié de te rappeler que je t'aime. Conclue Harry, lâchant son étreinte avec son copain.

Et il repartit aussitôt, comme un enfant qui viendrai de faire un aveu, laissant le cœur battant de Malfoy seul dans le couloir, désormais bientôt en retard pour l'astronomie.

***

La journée finie, Pansy s'affale sur le sofa de sa salle commune, épuisée, elle ne parvient plus à trouver une quelconque motivation pour faire ses devoirs.

- Coucou Pansy, ta journée était bien ? Demande Hermione, venant tout juste d'arriver.

- De grâce parle moi de tout sauf de ça chérie. Répond la Serpentard, sur le point de pleurer de fatigue.

Hermione comprend alors que rien de ce qu'elle puisse dire soit d'une quelconque utilité dans cette situation ; et choisi de simplement lever sa chérie pour pouvoir pleinement la prendre dans ses bras.

Paralysée devant une preuve d'affection si soudaine, Pansy met un temps avant de répondre à l'étreinte:

- Je ne comprendrai jamais comment j'ai pu mériter une personne aussi géniale dans ma vie mais je t'aime. Ajoute alors Pansy.

- Ce que tu peux être bête des fois. Répond Hermione dans un sourire. Je t'aime auss... Continue-t-elle, avant de se faire couper par un baiser de la Serpentard.

Les mains de la vert et argent sur ses joues, une larme coule sur celle de Parkinson. La Gryffondor remarquant cela décide de se coller à sa copine pour renforcer l'étreinte tandis que la Serpentard devient livide.

- Pans... Tu vas bien ? S'inquiète Granger.

- Je je vais bien, je crois juste que je fait une crise d'angoisse à nouveau.

- Attends je vais t'aider il faut vraiment que tu te couches et que tu dormes. Lui ordonne la lionne.

- Je n'ai pas sommeil et en plus j'ai une montagne de travail chérie ! S'indigne la vert et argent.

- Dans ce cas tu te couches et tu te repose en lisant un livre. Et pour tes devoirs je te signale qu'on a de l'avance donc on a le temps pour ça. Reposes toi.

- Tu sais très bien que je n'arrives jamais à dormir sans toi.

- Je sais mais j'ai un devoir en arithmancie que je dois absolument avancer Pansy.

- Dans ce cas je reste réveillée jusqu'à ce que tu finisses. En attendant je lis. Propose Parkinson, d'un ton qui force l'acceptation.

- Je doute que tu me laisse vraiment le choix donc marché conclus. Déduit Hermione dans un sourire radieux, embrassant son amour avant de se mettre au travail à ses côtés.

Les heures passent ainsi, la Gryffondor griffonnant d'un geste répétitif et véloce ; appuyée sur une Pansy qui passe sans doute autant de temps à la contemplation mal dissimulée de sa copine qu'à la lecture de son roman.

- J'ai finis ! Dit finalement Hermione à minuit tout juste passé.

- Parfait ! Répond avec enthousiasme Pansy, ne laissant à Hermione le temps de ranger ses affaires pour la plaquer contre son oreiller et la couvrir de baisers au cou.

- Mais d'un coup comme ça ? Tu es fo...

Hermione n'a pas non plus le temps de finir sa phrase que les lèvres de la Serpentard la coupent, comme pour la sommer de se taire. Les joues brûlantes, elle finit par y répondre, sortant enfin de sa stupeur, et mettant ses mains sur la nuque de sa bien aimée pour la tirer plus contre elle.

Pressée contre elle, la vert et argent commence à lentement enlever la cravate de sa partenaire pour lui faire comprendre qu'elle peut s'y opposer à tout instant.

Mais à la place, la Gryffondor fait de même sans lâcher la bouche de sa copine qu'elle ne veut quitter, embrassant sans cesse les lèvres au goût de chocolat noir, de miel et de café de la vert et argent.

Tirant alors Hermione en dessous d'elle, Pansy achève de lui enlever sa chemise, tout en couvrant son cou de traces violettes.

Hermione se sent fondre et arrache à Pansy le peu de vêtements qui lui reste, avant de remonter la couette sur elles de façon à créer un cocon.

Pansy s'empare des poignets de la rouge et or, la plaque avant de descendre et de la faire jouir de sa bouche.

- Putain Pansy! Gémit la Gryffondor entre deux tremblements.

- Je sais je suis irrésistible. Répond la concernée, remontée pour embrasser la bouche de la lionne.

- Attends de voir pétasse ! Réussi à répondre la rouge et or, tournant Parkinson sous elle, la plaquant à son tour, décidée à faire de même sur elle, dans un mélange d'amour et de compétition.

Une dizaine de minutes plus tard, collées l'une contre l'autre, Pansy joue avec les cheveux de sa copine.

- Je tue quiconque te fais jamais du mal d'accord ! S'exclame Pansy.

- Hum... Okay mais pourquoi tu me dis ça tout d'un coup ? S'interroge la rouge et or.

- C'est ma façon de te dire combien je t'aime idiote...

***

A l'autre bout du château, Ginny Weasley écrit encore, non plus pour ses leçons mais ici de simples mots: "Fais le demain, tu t'en voudra dans le cas contraire", avant de s'endormir le bout de parchemin déchiré dans ses mains.

Romances à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant