𝐉𝐄 𝐍'𝐀𝐈𝐌𝐄𝐑𝐀𝐈 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐉𝐀𝐌𝐀𝐈𝐒

36 : Salle de bains, partie deux

On s'est dévisagés comme ça pendant quelques secondes. Je n'osais pas esquisser le moindre mouvement, bien que j'en mourais j'envie. Finalement, n'en tenant plus, Adam s'est rapproché de moi et a posé ses lèvres sur les miennes, nous entraînant dans un baiser passionné. Je me suis perdue pour la deuxième fois de la soirée dans l'odeur musquée et les caresses de celui qui faisait battre mon cœur depuis plusieurs mois déjà. J'ai passé mes mains sous son t-shirt pour caresser ses muscles. Bordel, ce mec est un cliché ambulant. Il a soulevé mon débardeur encore humide et pour caresser ma peau de ses grandes mains douces et chaudes. Il m'a alors soulevée et m'a portée, tout en mordillant le lobe de mon oreille. J'ai soufflé tant je me sentais comblée. La sensation de sa peau contre la mienne était incroyable, j'en voulais plus. Mais je me suis écartée de son visage pour planter mon regard dans le sien.

- On a un problème avec cette salle de bains, nan ?

Il a éclaté de rire.

- Je crois bien, ouais.

J'ai replongé sur sa bouche pour mordiller sa lèvre inférieure, mais il m'a stoppée.

- Attends, a-t-il dit dans un souffle. Pas ici, n'importe qui peut rentrer à tout moment.

J'ai grimacé en imaginant la réaction d'Antoine, ou même des filles, s'ils nous voyaient.

- Je sais où aller, suis-moi, a continué Adam et m'entraînant derrière lui.

Quand il a ouvert la porte de la pièce, je n'en croyais pas mes yeux. Il s'agissait d'une chambre immense avec un lit double et un écran plat accroché au mur. De grandes baies vitrées remplaçaient un des murs de la chambre et un tapis en recouvrait le sol.

- Et t'as pas vu le meilleur, a dit Adam avec un grand sourire en voyant mon expression émerveillée.

Il a appuyé sur un bouton et des dizaines de petites ampoules se sont allumées, plongeant la chambre dans une ambiance paisible et romantique à souhait. Je me suis élancée en courant et j'ai sauté sur le lit en faisant l'étoile de mer. Adam m'a rapidement rejointe et s'est allongé à côté de moi.

- C'est ici que je dors quand je viens ici. Antoine est pas très à l'aise quand il s'agit de dormir avec quelqu'un du même sexe, même si c'est son pote.

- Quel bouffon.

- Tu l'as dit. Mais bon, ça me dérange pas. Elle est pas si mal cette chambre, a-t-il conclu avec un clin d'œil.

Dans cette lumière pâle, je le trouvais tellement craquant. Je détaillais minutieusement son visage parfait. Quand il s'est humecté les lèvres, ça a été la goutte de trop. J'ai sauté sur lui à califourchon. Il a posé ses mains sur mes fesses et je me suis mise à l'embrasser comme si ma vie en dépendait. Encore, et encore, et encore. Toute la putain de nuit.