Chapitre 1

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Avant de commencer ta lecture, sache qu'il s'agit d'une fanfiction Reylo. Néanmoins, étant donné que c'est une fanfiction AU (Alternate Universe) de Star Wars, il est totalement possible de lire cette ff sans connaître l'œuvre originale. Il n'y aura que des références et des clins d'œil a priori qui ne gêneront en aucun cas la compréhension de l'histoire. ^^

De plus, cette histoire contiendra des scènes de sexe explicites que j'essayerai de mentionner en début de chapitre via un tw (trigger warning) si jamais ce genre de passage ne vous met pas à l'aise.

Sur ce, enjoy et bonne lecture ! o/

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Un nouveau boulot en poche et l'envie de l'annoncer à mes proches m'avait poussé à décrocher mon téléphone juste en face de mon immeuble. Comme n'importe quelle autre personne dans ma situation, je reçus de nombreuses félicitations.

En même temps, j'étais extrêmement fière de pouvoir travailler dans cette entreprise avec une équipe qui m'avait paru très accueillante et conviviale. Même si je n'avais pas encore entamé ma première journée, j'étais persuadée d'avoir trouvé le travail de mes rêves.

Mais la conversation dérapa lorsqu'on me demandait si j'avais un copain.

— Comment se fait-il qu'une jolie fille comme toi ne trouve personne ? Tu mens ! Je n'arrive pas à croire que tu as personne !

— Non, je suis toujours célibataire, soupirai-je.

Comme toujours, je devais subir cette conversation où je répétais maintes et maintes fois que je n'avais personne. Mais aucun de mes arguments ne les préoccupait, surtout pas celui où je disais ne pas être intéressée par une quelconque relation. Depuis des années, je n'exprimais pas le besoin ni l'envie d'être en couple, sauf qu'un "non" ne les a jamais suffit.

— Si tu es lesbienne, tu n'as aucune honte à avoir non plus. On acceptera à la perfection cette fille.

— Non et non ! Je n'ai personne, que ce soit un homme ou une femme.

Ma réaction un peu amère sembla la refroidir un instant et je détournai alors la conversation pour l'écourter le plus rapidement. Heureusement pour moi, ce fut efficace.

En quittant l'appel, mon regard se posa sur Ben, un de mes nombreux voisins de cet immeuble. D'habitude, nous nous contentions d'un simple "bonjour" comme avec n'importe qui, parce qu'il n'avait jamais semblé bien ouvert à la conversation. Mais cette fois-ci, il était à quelques pas de moi, l'air intrigué.

— Ma famille, soupirai-je.

— J'ai cru comprendre ça...

J'aurais peut-être mieux fait de me taire et me contenter de simples formules de politesse comme d'habitude avec lui, mais pas aujourd'hui. J'avais besoin de me défouler et autant le faire avec quelqu'un que je connaissais à peine. Ça m'éviterait de me faire juger.

— Ils ne comprennent pas que je suis très bien célibataire, comme beaucoup trop de gens de mon entourage, et je vois pas comment les calmer mis à part payer quelqu'un pour se faire passer pour mon petit-ami.

Il passa brièvement sa main dans ses longs cheveux noirs et prit une brève inspiration.

— Tu mettrais quel prix ?

— Pardon ?

Il était vraiment sérieux là ?

— Ce n'est pas une offre d'emploi que tu me fais là ? lança-t-il comme si de rien n'était.

Comment (ne pas) se faire oublier | TOME 1 & 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant