31

265 21 1
                                    

Excusez moi de pas avoir posté dernièrement j'étais pas mal occupé mais je suis de retour pour essayer de vous poster quasi quotidiennement si j'y arrive

Avril 2019

Je regard le corps de cette femme que je n'avais pas côtoyer depuis deux ans maintenant, voir un peu plus, ou peut-être un peu moins. J'en sais trop rien tant la vie va vite et que je n'ai pas le temps de me retourner vers le passé, mais ce qui est sûr, c'est que ça fait bien longtemps que mes mains n'avaient pas caressé sa peau. Et pourtant, maintenant que je la regarde dormir à ma droite, j'ai comme un dégoût, voulant effacé tous mes souvenirs d'elles. Rien que le souvenir de sa peau contre la mienne datant de y a une heure à peine me répugne. J'avais oublié que j'avais aussi arrêté de la voir pour cela. Sa personne me répugnée tellement que j'en venais à avoir un profond dégoût envers elle et tout ce qui pouvait me faire penser à elle. Voilà ce qui arrive quand on côtoie des pestes certainement.

Je me lève alors enfin après avoir lâcher un long soupire, c'était une belle idée de merde de la rejoindre dans cet hôtel portant trop d'étoiles à son actif dans lequel on avait l'habitude de se rejoindre à l'époque.

Et quand je finis d'enfiler mon t-shirt et me tourne vers elle, dormant toujours à poing fermés dans ce grand lit, je me sens vraiment profondément con. Comme si baiser avec cette fille allait essayer de me faire comprendre le comportement douteux de Séléné, la déception dans le regard de Marie et le stress du prochain projet à bouclé. J'ai vraiment été plus que con, c'est clair. Mais en cas de nerfs à deux doigts de l'implosion comme c'était mon cas, c'était certain que ça allait arriver. Que j'allais finir par craqué, d'une manière ou d'une autre. Et ça a été dans le sexe. Comme ça aurait pu être dans le shit ou l'alcool. Finalement, pour mon bien, je préfère que ce soit dans le sexe que dans ces deux derniers vices dans lesquels j'essaye de m'éloigné au max. Et que j'arrive plutôt bien à éviter lorsqu'une femme rentre dans mon viseur.

J'aime aimer, j'aime avoir mal après avoir trop donné, j'aime simplement me sentir en vie enfaite. Après longtemps voulu sauté des ponts que je pouvais traverser à pied, j'estime que c'est normal.

Priant pour ne rien avoir oublié je finis de faire mon lacet, glissant mon porte-feuille, clé de chez moi ainsi que mon portable dans mes poches, sortant de cette suite luxueuse louée par la mannequin pour l'occasion. L'art de trop en faire. Une suite luxueuse, qui plus est une des plus chères de ce palace parisien au lieu d'un simple hôtel qui aurait très bien suffit. C'était juste pour s'envoyer en l'air après tout. Et je suis prêt à parier que c'est pour son simple ego de faire une story demain à son réveil avec la vue qu'offre le balcon sur la Tour Eiffel et autre connerie dans l'style qu'elle a prise cette suite si grande et puant le prix à quatre chiffres de la nuit ici. Tellement impertinente comme meuf.

Je soupire en me demandant pourquoi je l'ai baisé, dans l'ascenseur, me répondant «parce que t'es con», pas faux. Quand j'arrive à un étage auquel l'ascenseur s'arrête pour faire rentrer une femme je soupire de soulagement. Dieu merci je vais pouvoir l'analyser et sortir de mes pensées mais surtout arrêter de me descendre en boucle mentalement comme je le fais depuis que j'ai quitté cette soirée.

-Vous allez où ? Me demanda t-elle à côté des boutons, attendant patiemment ma réponse pour répondre

Plutôt petite, couleur de cheveux châtains, taille fille, hanche un peu plus large, une marche élancée grâce à ses talons et son regard marron tellement foncé virant au noir impose le respect. Son rouge à lèvre lui apportant un côté strict pas mal sexy. Quant à sa tenue, elle porte un blaser noir avec un body à dentelle de la même couleur, tout comme ses escarpins.

OmbrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant