Chapitre 21

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          [ce chapitre a partiellement été modifié et corrigé]

Chapitre 21

Gina ouvrit le cartable et dispersa le contenue sur la table devant elle. Puis, elle entama.

-         Monsieur di Santiago, pouvez-vous me donner votre exacte location le vendredi seize mars à onze heures, le jour du tir ?

-         J’étais quelque part dans les parages.

-         J’aurai besoin de plus que cela.  J’ai besoin d’une location spécifique et de quelqu’un qui pourra vous placer à l’endroit exact au moment du tir.

-         Euuh, je me souviens que je parlais à Jason avant son discours. Ensuite, je me suis déplacé avec son assistante.

-         Ok, c’est bien, tu as un alibi. Bien, mais vous avez plusieurs appels de votre portable au téléphone de Véroniqua et on vous place quelque jours avant le tir avec mademoiselle Véroniqua, dit Gina en plaçant devant lui, plusieurs photos de lui et la dénommée, et elle est notre suspect numéro un.

-         Ecoute, je n’ai rien avoir avec la tentative d’assassinat de mon frère. Pourquoi le tuerai-je ?

-         Parce que vous êtes jaloux de lui, parce que vous voulez être président de la compagnie, parce qu’il possède trente pourcent de la compagnie et vous vingt, parce que vous voulez le salaire qu’il fait qui est quatre fois du votre... j’ai beaucoup de motives, voulez-vous que je continue ?

-         Non… tout d’abord, je ne suis pas jaloux de mon frère. Oui, il est le président, oui il possède trente pourcent de la compagnie, oui il fait quatre fois mon salaire, mais je ne suis pas jaloux de lui. Avez-vous mon frère ? Il est malheureux. Je ne veux pas être comme lui. Il ne peut pas avoir une relation avec une femme, il est accroc au travail. Moi je veux vivre ma vie, je ne veux pas être un homme de trente-cinq ans qui a l’air trois fois son âge.

Il prit une petite pause puis continua.

-         Je ne voulais même pas être vice-président de cette stupide compagnie. Mais je ne voulais pas déplaire à mon père. J’aime ma vie comme elle est, je n’irai pas juste à essayer d’assassiner mon frère pour prendre sa vie banale.

-         Vous ne répondez toujours pas à ma question monsieur di Santiago.

-         Je voulais acheter quelque chose d’extravagante pour une personne et je sais qu’elle est de ce genre alors, j’ai rencontre avec elle plusieurs fois pour des conseils c’est tout.

-         Savez-vous où elle est maintenant ?

-         Je n’en ai aucune idée. Je ne lui ai parlé depuis notre dernière rencontre. 

-         As-tu remarqué quelque chose de bizarre à son attitude.

-         Elle semblait juste nerveuse.

Quelqu’un frappa à la porte et Nicolas entra dans la pièce.

-         Il est quatre heures…

-         Merci Nicolas, elle reporta son attention à Dan, ce sera tout pour aujourd’hui monsieur di Santiago. Si vous vous souvenez de quelque chose qui ne sera utile à localiser Véroniqua, je vous en prie appelez-moi.

-         Je n’y manquerai pas.

Gina ramassa les papiers éparpilla pendant que Dan sortit de la pièce. Nicolas l’accompagna dehors puis il revint dans la pièce.  

-         J’ai d’excellente nouvelles !

-         Tu as retrouvé Jane Doe?

-         Pas exactement. J’ai retracé son téléphone portable comme tu me l’as demandé et j’ai réussi à trouver où elle se trouve mais j’ai envoyé des agents et pas de Jane doe.

-         Alors, c’est quoi la bonne nouvelle ?

-         On n’a assez d’évidences pour l’inculper avec les charges de tentatives de meurtres. L’équipe de spécialistes de bombes a fouillé son appartement et ils ont trouvé des traces des ingrédients pour faire une bombe. Ils avaient une difficulté avant de trouver le fabricant de l’explosif parce que la bombe était faite chez elle. Plus, il se trouve que son appartement à une vue parfaite de la place où Monsieur Jason Di Santiago faisait son discours. On a aussi retrouvé la carcasse de la balle du fusil de tireur d’élite qu’elle avait utilisé.

-         Très bien Nicolas. Là, tout ce que nous avons à faire est de l’attraper.  Envoie des équipes de recherches pour qu’ils fouillent les environs. Surveille tous les caméras des voies de sortie de la ville. C’est tout ce que je peux penser pour ce moment, à mon retour je te donnerai plus d’information à ce que tu dois faire. Bon travail.

-         Merci.

Gina allait partir, mais elle se retourna.

-         Savez-vous où se trouve notre protégé ?

-         Il s’était enfermé dans sa chambre.

-         Bien, ne le quitte pas de yeux. Gina jeta un coup d’œil sur sa montre. Je vais être en retard. Et avant que je n’oublie, envoie mes notes à patron.

Elle lui remit le cartable.

-         Puis-je vous demander où vous allez ?

-         Mon rendez-vous avec ce stupide psychologue c’est aujourd’hui.

-         Amusez-vous bien.

Gina lui donna un regard noir et sortit de la maison en courant vers la voiture.

"Le" ProtégéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant