Chapitre 30

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[ce chapitre a partiellement été modifié et corrigé]

Chapitre 30

C'était le dernier jour de Gina et Jason en Italie. Dani les avait rejoints et il logeait dans la maison mais passait la plupart de son temps à l'hôpital avec Jason. Abigail avait dû rester à l'hôpital pour quelques jours parce que ses tests n'étaient pas très clairs. Ces infections à cause de la leucémie qu'elle avait soufferte étaient encore là.

Gina rangeait ses malles. Elle aimerait bien rester en Italie avec Abigail mais le procès de Mélanie Blanco aka Véroniqua Visquers était dans quelques jours et elle devrait témoigner. Mélanie avait été chargée de tentative de meurtre et vol d'identité. Mais comme Paul Walker, son équipe de défense avait plaidé qu'elle est mentalement instable pour éviter la peine maximale.

Ces derniers jours, Gina n'était pas de bonne humeur puisque dès son arrivée, elle allait devoir retirer Michaël de l'appareil qui le tenait en vie. Elle était dévastée, elle ne pouvait pas croire qu'elle allait perdre son meilleur ami. Tout en pensant à cela, elle sentit les larmes monter dans ses yeux. Sa vue barré, elle jeta son dernier maillot et le laissa choir sur le lit en pleurant.

***

Jason entra dans sa villa. Il venait juste de l'hôpital. Abigail faisait déjà mieux alors il ne se sentait pas vraiment de culpabilité de la laisser. En plus, elle n'était pas toute seule puisque Dan était là. Son père n'a pas pu venir du à sa santé. Le docteur l'avait pratiquement défendu de voyager. Il savait qu'il rongeait de venir et de voir sa fille. Mais, dès qu'elle était hors de l'hôpital, Dan allait venir avec elle aux Etats-Unis. Il était toujours surpris qu'elle se souvienne de lui. Jason était reconnaissant à Paul puisqu'il avait pris soin d'elle. Elle lui avait raconté qu'elle avait reçu le soin pour sa maladie et Paul avait même payé une éducatrice privée pour son éducation. Même si elle était seule, Paul l'avait comblée de tout ce qu'elle voulait.

Il apprit de sa mère mourut d'une crise cardiaque. Il avait visité sa tombe accompagné de Dan. Il se rappela de sa mère, elle était la personne la plus douce qu'il ait jamais connu. Elle était toujours là quand il avait besoin d'elle. Elle savait toujours quoi dire quand il était triste et avait toujours le bon conseil au moment opportun. Il pense que c'est pourquoi il aimait Gina. Lorsqu'il la voyait, il se souvenait de sa mère.

- Gina, il dit quand il entra dans la maison.

Elle ne répondît pas. Il monta à l'étage et entendit des pleurs provenant de la chambre. Il se précipita dans la chambre et vit Gina couchée sur le lit. Il s'avança et s'agenouilla près d'elle.

- Gina ma chérie, qu'est ce qui ne vas pas ?

A sa vue, elle se jeta sur lui et fourra sa tête au niche de son cou. Il la berça affectueusement jusqu'à ce qu'elle se calme.

- Qu'est ce qui ne va pas ?

- C'est Michaël... souffla-t-elle, je dois déconnecter l'appareil demain.

- Ne t'inquiète pas, je serai là, je serai près de toi, tu ne seras pas seule.

- Tu seras là ?, demanda-t-elle en le regardant avec ses yeux mouillés.

- Oui, je serai là.

- Il est mon meilleur ami tu sais, il est comme mon petit frère. Je ne crois pas que vais supporter de le voir mourir sous mes yeux...

- Shhhh, soies optimiste, il y encore une chance qu'il se réveille.

- Tu parles de chance, une personne sur cinq se réveille dans ce cas...

- Et il peut être cette personne. Ecoute, Michaël est fort, littéralement, je suis sûr qu'il va se battre pour survivre. Ne pleure pas, je n'aime pas te voir comme ça.

Cela le brisait le cœur de la voir si triste et si vulnérable. Il essuya ses larmes et se pencha vers elle pour lui donner un doux baiser. Elle ouvrit les lèvres fines pour lui rendre son baiser. Il pouvait gouter le gout de sel de ses larmes.

Elle passa ses bras autour de son cou et se mit à califourchon sur lui. Jason la ramena à lui et quitta ses lèvres pour déposer une pluie de baisers sur son cou puis ramena sa bouche sur la sienne. Jason sentit ses doigts fins déboutonner sa chemise. Il s'entreprit alors de retirer le maillot de sa compagne. Il l'allongea de son long. Elle gémit quand il la caressa avec ses baisers. Il l'embrassa encore une fois à couper son souffre. Gina entra ses doigts dans ses cheveux et se pressa à lui...

Tout à coup, la porte s'ouvrit laissant voir Dan. Jason grogna et Gina prit son maillot pour cacher sa poitrine.

- Oh, désolé de vous interrompre. Je ne savais pas que.... Je... euh...Je vais partir maintenant. Vous pouvez continuer. Et Gina, joli soutien-gorge.

Il s'arrêta au pas de la porte et regarda par-dessus son épaule.

- Dan, dit Jason.

Celui-ci lui donna un clin d'œil avant de sortir et ferma la porte. Jason se retourna vers Gina qui avait déjà enfilé son maillot.

- Je suis désolé...

- Non, ça va... Tu peux aller voir ce qu'il veut, je dois finir mes valises.

Il se redressa et enfila sa chemise. Il descendit les escaliers et rejoint Dan dans la cuisine.

- Mon frère !, il dit à sa vue, je ne savais pas que tu la faisais...

- Dan ! je t'en prie ! pas maintenant, je ne suis pas de bonne humeur.

- Je t'ai déjà dit que j'étais désolé... Ce n'est pas comme s'il y avait un signe devant la porte qui disait de ne pas perturber.

- Je suis sûr que papa t'as appris de ne pas entrer dans une chambre sans frapper.

- Il nous a appris beaucoup de chose Jason. Et, je venais juste te demander si tu allais venir ce soir.

- Oui, bien sûr. Je pense emmener Gina. Rester ici seule, la fera plus penser à Michaël.

- Michaël ? Dan demanda en haussant ses sourcils.

- Il était le partenaire de Gina et quand la bombe avait sauté chez moi, il a été touché directement et était dans un coma depuis.

- Cela a pu être dur pour elle.

- Tu demandes ? je suis venu et elle pleurait de toutes les larmes de son corps.

- Et toi, tu viens comme le grand loup qui prend avantage de la petite fille vulnérable.

- Je ne voie pas pourquoi je suis en train d'avoir cette conversation avec toi. J'oublie toujours comment tu es immature.

Dan prit le bol de chips qu'il s'était versé et contourna le comptoir.

- Hé la vérité blesse. Je m'en vais, on se verra plus tard, dit-il.

- Quand tu auras fini avec les chips, tu as intérêt à me rendre le bol, c'est à Rosie.

Dan resta bouche bée. Il avala ce qu'il avait dans sa bouche, puis il dit.

- Elle va me tuer, je ne suis pas encore allé la voir.

- Va avant d'aller à l'hôpital. Tu sais à quelle vitesse les nouvelles voyagent ici. Je suis sûr qu'elle a déjà appris que tu es en Italie.

- Oui, t'as raison. Bon, je dois partir maintenant. Et tu peux retourner à...

- Tu ferais mieux de partir maintenant.

- Si je ne suis pas retour, tu sais ce qui m'est arrivé.

Il éclata de rire et partit.

"Le" ProtégéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant