Chapitre 24

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          [ce chapitre a partiellement été modifié et corrigé]

Chapitre 24

Une voiture vint les chercher de l'aéroport. Sa vitre descendu, Gina contemplait le paysage vert italien. Tout le long de la route s'étendait la mer adriatique. Et elle pouvait voir les sommets enneigés des Alpes et distinguer les skieurs qui se jouissaient des hauteurs. La voiture s'engagea dans une petite route étroite et de chaque côté était des grandes villas cachées derrière leurs barrières.

La voiture s'arrêta devant la maison et Ils descendirent. Le chauffeur remit à Jason les clés et prit la bicyclette appuyé sur l'arbre et partit.

-         Grazie Alfonso, (merci), lança Jason qui fut répondu d'un signe de main.

Jason ouvrit le coffre et sortit les bagages.

-         Après vous, dit-il.

Gina entra dans la villa et fut encore une fois muette. Le hall dallé de marbre bleu clair très doux avais des banquettes placées à intervalles réguliers et elles étaient soulignés d'argent et recouvertes d'un velours pêche, un peu plus clair que le pavement. Deux tableaux de coucher de soleil étaient suspendus sur le mur. Les hautes fenêtres françaises donnaient sur des petites allées pavées du jardin qui étaient bordées de fleurs de printemps.

-         Alors que pensez-vous ? demanda Jason.

-         Il n'y a pas de mots pour décrire la beauté de cette villa.

-         Tout est comme je l'ai laissé, dit-il avec un regard songeur. Mais, on ne va pas rester ici. On va rester dans la cabine de derrière. Ce sera plus facile à entretenir puisque personne n'est là pour prendre soin de la villa. Allez, suis-moi.

Gina le suivit à travers le jardin bien entretenu. Elle vit la petite cabine derrière la maison. Lorsqu'ils pénètrent dans le salon, Jason déposa les valises aux seuils de la porte.

-         Mon père avait fait bâti cette cabane pour moi à mon retour de London. Je me souviens encore comment j'étais content d'avoir mon propre appartement.

-         Une visite ?

-         Ce n'est pas très grand, commença-t-il à marcher et Gina le suivit.

-         Ici, c'est la cuisine, il pointa à la petite cuisine carrelée, puis il monta les escaliers, là-haut, c'est la chambre et la toilette puis c'est tout.

-         Une seule chambre, s'alarma Gina.

-         Ne vous inquiétez pas, on ne dormira pas dans la même chambre. Je dormirai sur le sofa. Faites comme chez vous.

***

Jason était dans le salon et il regardait la télé. Gina, était à l'étage et elle défaisait ses malles. Après quelques minutes, Jason alla à l'étage pour s'assurer qu'elle allait bien. Il frappa à la porte et prêta l'oreille. Personne ne répondit, Il tourna la poignée entra dans la chambre où un spectacle l'attendait. Elle était couchée sur le sol à côté de sa malle à moitié vide. Jason rit, il entra et la prit doucement et la plaça sur son lit sans la réveiller. Il ne savait pas la dernière fois qu'elle avait un sommeil décent. Il sait qu'elle prenait des tours de rôle avec Nicolas pour veiller sur lui. Chaque jour, elle avait moins de cinq heures de sommeil. Il ferma la porte et alla dans la cuisine.

Avant son arrivé, il avait demandé Alfonso de faire quelques achats de provision afin qu'ils puissent avoir quelque chose à manger. Il trouva le frigidaire remplit et décida de préparer diner.

***

Gina se réveilla et une odeur agréable lui chatouilla le nez. Elle se réveilla rapidement et se baigna et elle mit une petite robe d'été à fleurs jaune. Elle descendit de l'escalier et ne vit personne. Elle se rendit dans la cuisine et trouva une petite table sur laquelle deux couverts se trouvaient. Elle reconnut l'odeur d'une pâte. Elle alla aller vers le four quand Jason sortit de nulle part et la barra sa route. Ses cheveux étaient encore mouillés et malgré qu'il les ait poussés à l'arrière, quelques mèches rebelles pendillaient sur son front.

-         Non, non, non. Ce soir, vous n'allez rien faire. Je vais m'occuper de vous. 

Il la guida vers la table et lui tira la chaise. Elle s'assit et le regarda s'agiter dans la cuisine puis il revint vers la table avec un bol en porcelaine et le posa sur la table. 

-         Je sais que tu ne bois pas de l'alcool, mais j'ai pris la liberté de choisir un vin vraiment spécial, Lambrusco pour accompagner notre repas. 

-         Une gorgée ne fera pas de mal, Gina dit avec un sourire, puis elle ajouta, qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Monsieur di Santiago.

Il rit et dit avant de verser le vin rouge dans le verre de vin. 

-         Vous avez rencontré monsieur di Santiago, mais moi, je suis Jason. 

Ils trinquèrent. Pendant que Gina prenait une gorgée du vin, il découvrit le bol.

-         Je vous présente mon fameux spaghetti alle vongole (spaghetti aux palourdes).

-         Mmh, ça a l'air délicieux. Je ne savais pas que vous étiez aussi un cuisinier!

-         Ma belle, il y a beaucoup de choses que tu ne connais pas de moi, alors, prenons le temps de se connaître.

-         Je suis sûr que ma vie n'est pas aussi excitante que le tienne. Je suis juste une fille qui a voulu justice pour sa mère alors elle est devenue policière. 

-         Au moins tu fais ce que tu aimes. Mon père m'a forcé dans sa compagnie. Tout ce qui a de bénéficiaire de mon travail est le fait que je suis une célébrité.  Pour une fois, je veux juste être quelqu'un de normal...

-         Croies moi, il n'y a rien de spécial d'être quelqu'un de normal. Au moins, quand tu es fameux, tu peux changer de nombreuses vies. 

-         Tu penses, demanda-t-il.

Elle hocha la tête.

-         Laissons de côté cette conversation déprimant, veux-tu? Alors, t’as un amoureux ?

-         Non, je suis une solitaire.

-         Pourquoi, une femme aussi belle que vous doit avoir des milliers de soupirants à tes pieds.

-         Je n’ai pas vraiment de temps pour une relation. Je suis trop occupée et trop fatiguée pour faire quoi de cela.

Jason la reluqua. Il paraissait qu’il allait répondre mais il se tut. Un silence de plomb se régna dans la cuisine jusqu’à la fin du repas.

-         Merci Jason, c’était vraiment délicieux. Je vous complimente.

-         De rien, Gina, quand il vit qu’elle allait débarrasser la table, il ajouta, Non, non, non, je m’occupe de cela. Relaxez-vous !

-         Si vous insistez.

Elle s’assit sur la chaise et savoura son vin en regardant l’homme d’une beauté incomparable qui était derrière le comptoir.

"Le" ProtégéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant