Chapitre 28

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 [ce chapitre a partiellement été modifié et corrigé]

Chapitre 28

La voiture s'arrêta devant l'immeuble. Jason y descendit et pressa le pas pour contourner la voiture et ouvrir la porte de sa compagne. Ensemble, ils entrèrent dans le commissariat. Alberto vint les rejoindre et le conduit dans l’antichambre derrière la salle d’interrogatoire.  Un homme était assis sur la chaise et elle reconnut. Elle se rapprocha de Jason et lui murmura.

-         Je le reconnais…

-         C’est Paul Walker, c’est lui qui le propriétaire de cette compagnie de produit ménager. Il était ami avec mon père.

-         Etait… qu’est ce qui est arrivé ?

-         Je ne sais pas, mon père ne m’a rien raconté sur les faits.

Alberto revint dans l’antichambre et dit quelque chose en italien. Puis, il ressortit et Jason désigna la chaise à Gina et lui dit :

-         Ils ont déjà commencé l’interrogation. Comme l’italien de Walker n’est pas très bon, ils  feront l’interrogation en anglais.

-         Merveilleux, dit Gina. Contente qu’elle va pouvoir enfin comprendre ce qui se passait.

Un agent revint dans la salle d’interrogation et  déposa le cartable sur le bureau. Elle sentit la respiration de Jason s’arrêter, elle lui prit la main.

-         Vous êtes dans la merde Walker vous savez cela ? Il attendit une réponse de l’accusé qui resta silencieux. Je vais être honnête avec vous, même si vous avez des connections dans la cour de justice, ils ne vous retireront pas de cette pagaille. Je parle de 25 ans dans une prison sans sursis ou prison à vie et ça aussi sans sursis mon cher. Et si le juge est de bonne humeur, il ne te donnera peut-être pas la peine de mort. Mais, si tu coopères avec nous, peut-être on peut t’accorder une sorte d’accord qui plaira à tout le monde. 

Toujours un silence.  Alors, l’agent ramassa son cartable et dit :

-         D’accord, mais c’est votre perte. Nous avons votre témoignage et des évidences solides qui, je dois dire, convaincra le juré que vous êtes coupable. Je pensais même vous faire un accord qui vous donnera peut-être dix ans avec sursis. Mais comme vous n’êtes pas intense, ce n’est plus mon affaire. Bonne chance dans cette prison, j’ai ente du qu’ils n’aiment pas les américains là-bas.

L’agent se dirigea vers la porte.

-         C’est tout ? s’étonna Jason.

-         Non, dit Gina, ça mon cher, c’est la mode d’interrogation classique.  La merveille va se réaliser dans cinq… quatre… trois… deux… un…

-         Attendez, dit l’accusé.

Un sourire s’émargea sur les lèvres de l’agent.

-         C’est quoi l’accord ?

-         Avant qu’on arrive à l’accord, vous êtes sûr que vous ne voulez-pas un avocat.

-         Non, ce ne sera pas nécessaire. Je suis déjà foutu.

-         A votre guise. Alors, les charges suivantes sont pour vous : kidnapping, procession de drogue, agression sexuelle, meurtre.

-         Meurtre ?, Walker s’exclama, je n’ai tué personne.

-         Une de vos captives est morte et pas de raisons naturelles selon ma source. Et j’ai beaucoup d’autre charges, j’ai tout une liste. En total, vingt. Dix pour chaque captives que vous avez détenues. Je sais que vous n’avez pas fait tout cela tout seul, alors donnez-moi quelque noms… Et ne Vous en faites pas, on vous protègera s’ils viennent après.

-         Je ne peux pas…

-         Ecoute Walker, s’il y a d’autre responsable, il faut qu’ils payent aussi. Je sais qu’un règlement dans la mafia est de ne pas être un mouchard, mais regardez-vous, vous êtes ici à prendre tous ces accusations, ils ne sont pas là pour sortir de votre pagaille, sont-ils ? 

-         Je ne peux pas…

-         D’accord, mais pensez à ce que je viens de vous dire.

Il ramassa son cartable et sortit la salle d’interrogation. L’agent entra dans l’antichambre et les salua.

-         Officier Oalini, enchanté. Il a déjà admis qu’il était la personne responsable. Il nous a fourni la location de votre sœur, elle va bien, elle est maintenant à l’hôpital. Je suis désolé pour votre mère.

-         Est-ce qu’il a dit pourquoi il l’a fait ?

-         C’était une question de jalousie. Walker était fâché contre votre père qui avait tout ce qu’il avait rêvé. Il aimait votre mère mais elle a choisi votre père. Il complotait sa Revenge depuis longtemps. Comme il venait juste perdre sa fille qui avait le même âge que votre sœur. Selon ces propres mots : « je prenais juste ce qui m’appartient ». 

-         Il est un psycho, murmura Gina.

-         Selon notre profileur, il a un trouble de personnalité. J’ai quand même contacté son avocat qui va plaider qu’il n’est pas l’état mental stable, mais je ne pense pas que ce sera une réussite, toutes les preuves sont contre lui. Alors, là, je ne vais pas vous tenir plus longtemps, je suis sure que vous avez hâte de revoir votre sœur. Maria, la secrétaire devant la porte, vous donnera l’adresse pour l’hôpital.

-         Merci, dit Jason.

Il le salua et sortit avec Gina, toujours main dans la main.  

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