Chapitre 27

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          [ce chapitre a partiellement été modifié et corrigé]

Chapitre 27

Jason s’était maintenant remis de sa petite dépression. Gina était dans la voiture avec lui et il allait l’emmener dans un restaurant. Elle avait l’impression d’être un couple. ‘’Vous vous comportez comme un couple ! ‘’S’exclama la voix dans sa tête, ‘’Quel genre de garde va diner avec son client’’.

-         Arrête, elle murmura.

-         Quoi ? dit Jason

Elle ne remarqua pas qu’elle avait parlé à haute voix.

-         Non, rien. Je pensais juste que c’était bizarre que j’aille diner avec vous quand je suis supposée être votre garde du corps.

-         Un garde du corps doit manger pas vrai ? d’ailleurs, vous n’êtes plus mon garde du corps. A cette heure, tu es juste une femme qui m’intéresse.

-         Oh… dit Gina.

Gina ne sut quoi dire. Elle s’entreprit donc à regarder le paysage derrière la vitre.

***

Quand ils entrèrent dans le restaurant, une vielle dame les accueillit et les guida à leur table. Celle-ci était placée dans un petit recoin, loin de tout le monde. Une lampe d’une lumière faible les éclairait. Elle s’assit tandis que Jason poussait sa chaise avant de s’assoir à son tour.

-         Etes-vous inconfortable ?,  demanda-t-il.

-         Non, pas vraiment, je pense juste que c’est une situation délicate. Un peu opportun, tu vois ce que je veux dire.

-         Pas vraiment, j’ai rêvé faire cela depuis la première fois que je vous ai vu.

-         Il me faudra juste un peu de temps pour m’ajuster…

Elle s’arrêta à la vue de la vielle dame qui revenait.

-         Alors Jason, qu’est que tu prends, dit-elle avec son accent fort. Et que prend la belle dame qui est avec toi.

-         La spécialité de la maison, Rosie. Gina je te présente Rosalinda. Elle était ma… comment dire… elle était mon assistante maternelle…

-         Il veut dire nounou, intervint-elle et l’embrassa, Ravie de te rencontrer et aussi ravie de finalement voir Jason avec une femme exceptionnelle.

-         Ravie de vous rencontrer…

-         Bien, continua-t-elle avec un large sourire. Deux spéciales… je vous reviens dans quelques minutes.

-         Nounou hein… dit Gina quand Rosie fut hors de vue.

-         Oui, ma nounou. Sa famille travaillait pour ma famille pendant des générations. Depuis qu’on a quitté l’Italie, elle a bâti son propre restaurant est là depuis. Je ne manque jamais de la visite à chacune de mes visites, sinon, elle me tuerait.

-         Elle semble charmante…

-         Charmante oui… elle ne manque jamais de me botter les fesses à chaque fois que je fais quelque chose de stupide.

-         Etais-tu le genre d’enfants qui s’attire toujours des ennuis ?

-         Moi… pas plus que mon frère ! Il était le perturbateur et il m’attirait des ennuis… Et toi, comment était ton enfance ?

-         Ce n’était surement pas normal.  Je n'ai jamais vraiment eu la chance d'être une petite fille. À un jeune âge, j'ai dû devenir mon propre adulte.

-         Je suis désolé, il tendit la main et prit la sienne.

Gina le laissa faire, elle remarqua Rosie qui revenait déjà avec deux plats fumante en main. Elle voulut retirer sa main mais Jason ne la laissa pas aller.

-         Costine de porc sur lit de tagliatelle à la truffe et sauce diable pour madame et … côte de bœuf et tagliatelle tartufata à la sauce Chianti pour monsieur. Buon apetito.

-         Merci Rosie, ils dirent à l’unisson.

-         De rien mes amours.

-         Mmmh… Ça a l’air délicieux…

Il s’interrompu. Son téléphone sonna. Il fonça les sourcils. Sans laisser partir sa main, il s‘excusa et répondit. Son visage s’alluma puis l’ombre revint sur son visage. Lorsqu’il raccrocha, il lui dit.

-         C’était Alberto, ils ont retrouvé ont retrouvé de nouvelles infos et ont arrêté un des responsables. Il demande que je vienne d’urgence.

-         D’accord, on peut reporter notre diner. C’est important. 

Il fit signe à Rosalinda.

-         Rosie, peut-on prendre ces plats avec nous ?

-         Bien sûr je vais chercher des bols. Et ramènes les-moi! elle ajouta avec un doigt menaçant. A cause de toi et Dan, il ne m’en reste plus. Un jour je viendrai à la villa et prendre tout ce qui m’appartient. Vous êtes assez riches pour payer vos propres bols quand même !

"Le" ProtégéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant