Chapitre 23

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          [ce chapitre a partiellement été modifié et corrigé]

Chapitre 23

-         Je suis désolée Gina, mais à ton retour, tu devras le déconnecter de l’appareil.

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux mais elle les retint. Elle ne pouvait croire que le délai était déjà proche.            

***

Arrivée dans la voiture, elle laissa ses larmes couler librement. Elle pleura pour un bon moment, elle se trouva encore quinze ans de cela quand les hommes costumés frapper à la porte pour lui annoncer la mort de son père. Elle ouvrit le coffret de gant et sortit un peu de tissu pour qu’elle puisse essayer les yeux. Puis, elle prit la route pour retourner dans la maison plus déterminée que jamais de résoudre ce cas.

***

Gina regarda craintivement le petit jet avec l’inscription d’Alida. Elle n’avait jamais voyagé dans un avion si petit. Contrairement aux autres avions, L’Alida était dans l’aérogare et le moteur était déjà en marche. Debout avec Jason, elle attendait pour le signal du policier qui inspectait l’avion.

-         Savez-vous que votre protection est équivalente à celle du président?, lui demanda Gina.

-         Que puis-je dire, mon père est super protectif. Je n’y peux rien, répondit Jason.

-         Avez-vous essayé de lui dire que vous n’aimez pas tout…

-         Si j’ai essayé, Jason esclaffa, ce que je lui dis entre dans une oreille et ressortait par l’autre pour la plupart des temps.

Le policier lui vint vers eux. Il leur dit que le Jet était préparé et tout était normal. Il prit leurs bagages de main et leur dit de le suivre. Tout en montant les escaliers en fer pour embarquer l’avion, elle sentit ses pieds trembler. 

Elle resta bouche bée lorsqu’elle vit l’intérieur de l’avion. La boiserie éclairée par la lumière, mettait en valeur comment l’intérieur était luxueux. Il y avait un petit salon avec trois sofas, des fauteuils modulables beiges autour d’une table avec deux couverts dessus. Des écrans de télévision trainaient un peu partout et elles étaient reliées à des lecteurs de DVD. Un service de table élégant était accroché à la paroi du mur de l’avion.

Gina n’arrivait toujours pas à croire à ses yeux. Elle n’avait jamais mis pied dans un jet privé.

-         Incroyable !, elle murmura.

Elle était figée sur elle-même. Elle regarda autour d’elle, tout criait : « Cher ! Cher ! » Tout d’un coup, elle se souvint de son mal d’air. « Et si je vomis, et je mets une grande tache sur les sièges, elle se demanda, je n’ai pas assez d’argent pour payer tout ça. » Le policier déposa leurs bagages à main, puis, il partit. Elle regarda Jason qui s’était déjà installé sur l’un des sofas du petit salon. Il relava la tête et dit :

-         Faites comme chez vous, il dit.

Elle s’assit sur le coin opposé de lui.

-         Pourquoi êtes-vous si silencieuse ?

-         J’essaie toujours de m’habituer à tout… ça, dit-elle en gestant l’entourage.

-         Croie-moi, après un certain temps, ça deviens banale…

-         Banale !, s’écria Gina, je ne savais pas si vous étiez si modeste, je n’ai jamais vu quelque chose de ce genre.

-         Parce que ma famille est riche, la plupart des gens me mettent immédiatement dans la catégorie et riche et gâté. Mais, honnêtement, je suis comme tout le monde…

Une hôtesse de l’air vint et leur annonça qu’ils étaient prêts à partir.  Gina eut du mal à respirer.

*** 

Jason dévisagea sa compagne. Le visage de celle-ci s’assombrit soudainement.  Il appela l’hôtesse de l’air et celle-ci s’accroupit devant celle-ci.

-         Gina, dit-elle, tout va bien. Tu es dans un endroit sauf, alors pas besoin de t’angoisser.  Tu es dans un endroit sauf. Alors, ferme tes yeux et compte jusqu’à dix ans quand tu rouvriras les yeux, tu te sentiras bien.

L’hôtesse se redressa et s’excusa discrètement alors que Gina comptait jusqu’à dix. Au fur et à mesure, son visage livide reprit ses couleurs et elle ouvrit les yeux.

-         Mieux, il demanda.

Elle acquiesça. L’hôtesse revint avec un verre d’eau. Gina la remercia.  Elle but une gorgée. Puis, elle demanda.

-         Alida, hein, quelqu’un de spécial ?

-         C’était le nom de ma mère, mais je l’appelle la maison volante. Il y a tout ici : une chambre à coucher avec un lit double, un dressing, des toilettes, une douche, un bureau, une salle de réunion pouvant accueillir 12 personnes. On peut se connecter sur internet, utiliser le fax et même téléphoner. Il y a même leurres anti-missiles pour parer une éventuelle attaque.

-         Comme je vous l’ai dit avant, le genre de protection que vous avez est équivalent à celle du président.

-         J’ai visité celle du président et elle était plus grande et plus spacieuse. Ce jet a été bâti sur commande. Mais, le total était plus de quarante millions.

Gina s’étrangla. Lorsqu’elle reprit son souffle, elle répéta.

-         Quarante millions !  Vous…

Elle fut interrompue par Jason.

-         Gina, je pense qu’à ce point le moins que tu peux faire est de me tutoyer.

-         D’accord, Monsieur… Jason. Nicolas vous avait informé de tout sur votre cas.

-         Oui, alors toujours aucune idée où elle est ?

-         Non, mais on a une bonne piste. Je suppose qu’on l’aura avant mon retour.

"Le" ProtégéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant