Kakashi Hatake - Sexfriends

Chapitre 33: L'ultimatum d'Enma.

BOUM ... BOUM ... BOUM ...

_ Mmh... Pas à cette heure...

BOUM ... BOUM ... BOUM ...

Mes yeux s'entrouvrirent difficilement alors que ces coups, que je pensai venir de ma porte d'entrée, devenaient de plus en plus insistants.

Très vite cependant, comme une gifle des plus violente que j'aurais reçu en plein visage, je me redressai sur un coude assez sèchement en me remémorant mes dernières aventures.

Malheureusement, mon corps qui portait des traces vivaces de cet événement, n'accepta pas ce mouvement soudain et amena une douleur des plus insupportable dans tout le corps, m'obligeant à me pencher de côté sur le champ pour en vomir de la bile et un liquide visqueux que je réussi à identifier malgré des points noirs qui dansaient devant mes yeux.

La brûlure que mon estomac vide de toute nourriture avait provoqué, me fit monter les larmes aux yeux aussitôt et je frappai du poing sur le sol pour laisser échapper la frustration que je ressentais.

Grave erreur face à la douleur qui irradia le long de mon bras, cette fois.

BOUM ... BOUM ... BOUM ...

Je relevai un visage las et douloureux à ces nouveaux sons, cherchant à comprendre ce que cela signifiait mais je n'arrivai pas à voir grand chose, pas plus que je n'arrivai à déterminer dans quelle direction provenait ces bruits.

C'était comme si mes oreilles étaient recouvertes de coton épais.

Un cri retentit alors, amenant des vibrations si puissantes que des petits morceaux de plâtres du plafond, me tombèrent dessus.

Je fermai les yeux pour me protéger de la poussière qui se dégageait, tout en me demandant comment un cri qui semblait provenir de loin, pouvait avoir une telle puissance.

Cette courte réflexion m'amena à porter une main tremblante jusqu'à mon oreille avant de comprendre aussitôt ce qui m'arrivait lorsque mes doigts entrèrent en contact avec la même viscosité que j'avais vomis un peu plus tôt.

Mon ouïe en avait pris un sacré coup, de même que ma vue.

Faisant fi pour le moment de ce constat alarmant, je me fis rouler doucement en dehors de la couche de paille sur laquelle je me trouvai, afin de me placer à genoux plus facilement pour regarder attentivement autour de moi en plissant les yeux au maximum.

BOUM ... BOUM ... BOUM ...

Mais la poussière qui descendait encore lentement du plafond à chaque coup qu'il me semblait percevoir, me fit éternuer à plusieurs reprises avant de pouvoir inspecter mon environnement.

Une nouvelle déferlante de souffrances envahis alors mon corps dans sa totalité me laissant paralysée d'effroi et en sueur alors qu'un liquide chaud coulait de mon nez à présent.

Des larmes que je ne pouvais plus retenir coulèrent abondamment sur mon visage, rétrécissant encore plus ma vision déjà bien brouillée, en comprenant qu'il n'y avait pas que mes sens qui en avaient pris un coup, mais bien tout mon être.

La panique qui me gagnait face à la gravité de ma situation, rendit ma respiration encore plus difficile et ma tête se mit à tourner au point que mes forces, sur lesquelles je puisai avec beaucoup de violence, me quittèrent d'un coup alors que je tentai tant bien que mal de m'asseoir.

Heureusement, je rencontrai un mur derrière moi, rendant la chute bien moins douloureuse que prévue et qui me permis d'avoir un appui solide afin de m'examiner au mieux.