{Flashback à Palerme en Italie}
- Professeur, pourquoi ce nom pour le plan, demande Tokyo.
Celui-ci s'arrête devant son bureau où figure la maquette de la banque d'Espagne. Il imagine les paroles de son frère puis sourit.
- Il a été utilisé par une opération militaire française durant un génocide dans les années 90 mais ce qui nous intéresse vraiment, c'est le statut de l'opération. Elle avait pour mission de mettre fin aux massacres partout où cela était possible, éventuellement en utilisant la force.
Il s'assoit sur le bord de la table.
- Il y a plusieurs types de forces mais imaginez comment nous pouvons mettre fin aux massacres. Qu'est-ce que nous recherchons avant tout ? Quelle est la principale force que nous devons gagner dans cette guerre ?
Plusieurs regards se faufilent dans la salle. Le professeur continue.
- L'opération militaire relevait d'une action en cas de menace contre la paix ou de rupture de la paix et d'acte d'agression. Ce n'est pas seulement contre nous que concerne les actes qu'ils encourent ou celle de la torture. Mais la population, les médias, tous se sentent concernés, vous le savez ! Ils seront là à suivre de près ou de loin tout ce que nous ferons et ce qu'ils tenteront. Notre objectif est le même, nous devrons mettre fin aux massacres partout où ce sera possible et il nous faudra livrer une force que la police utilisera contre nous.
Il se lève sérieusement et tout le monde est silencieux.
- Ils vont montrer de quoi ils sont capables, peut-importe la manière qu'ils emploieront alors laissons l'hélicoptère planer au-dessus de la banque sans jamais se poser. Plus ils attendront, plus ils perdront d'or et de contrôle face à la situation donc la police cherchera à le neutraliser. Ils voudront reprendre une longueur d'avance alors ils s'attaqueront à ce qui sera le plus vulnérable. Nous ne voulons plus de massacres, c'est l'objectif. Nous les amènerons à échouer en cessant la violence par la violence !
- Professeur, comment pouvez-vous être sûr qu'ils vont agir avec violence, demande Bogota.
Le professeur le regarde.
- Ils seront en position de faiblesse et seront mal vus car ils auront échoués déjà plusieurs fois. Ils n'agiront presque plus, n'auront plus aucune communication avec nous et vous serez sur le toit avec des sacs remplis d'or. Ils vont rapidement prendre une décision. C'est là que tout va se jouer !
Le professeur les observent et parait prêt à endurer n'importe quel coup.
- La population sera devant la télévision et tout le monde assistera au scandale. Les policiers agiront pour eux car ce sera leur ultime chance de nous prendre au dépourvu et ils penseront qu'à notre chute. Nous les aurons énervés, rabaissés, discrédités et quelle meilleure occasion pour eux de pouvoir agir qu'à ce moment là ?
Il les laisse réfléchir sur ces mots puis recule et s'assoit sur la table. Lisbonne approche puis pose une main sur son épaule. Le professeur se tourne pour lui sourire.
- La population verra que ce seront eux les monstres, dit Nairobi.
Le professeur hoche la tête en souriant.
- Ils vont tomber dedans, déclare Helsinki avec un grand sourire.
- Ces imbéciles, dit Palerme.
Le professeur fatigué à ce moment a cependant un mauvais présentiment. Il pouvait passer à côté de tellement de choses. Il réalise d'une certaine façon qu'il a dirigé les personnes qu'il aime. Il a emmené Andrés avec lui lors de son premier braquage. Le meilleur associé, toujours là pour dénicher des idées folles. Avant encore, il s'agit de son père. Il aurait tout arrêté pour continuer à l'entendre raconter ses histoires. Puis il y a Oslo et Moscou qui ont laissés leurs vies. Après un long temps, il replace ses lunettes et se lève au milieu de tous.
VOUS LISEZ
LA CASA DE PAPEL SAISON 5
FanfictionFin différente de la saison 5 et suite de la saison 4. Le professeur est piégé et Alicia a découvert son repère. Les braqueurs sont désemparés. Ils font face à de nouveaux rebondissements tandis qu'ils doivent s'échapper de la banque d'Espagne. Que...