Chapitre 24 : Un duel cinglant

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Lisbonne n'a pas autant sourit depuis qu'elle est sortie de la banque. Elle est soulagée et plonge dans ses bras.

- Marseille !

Il est également heureux de les retrouver et rassuré de voir qu'ils vont bien. Bogota, Rio et Tokyo sont ravis.

- Tu es quand même venu, dit cette dernière.

Elle l'enlace et Marseille acquiesce d'un sourire.

- Toujours fidèle aux plans du professeur.

Rio et Bogota lui serrent la main suivit d'une accolade. L'avoir parmi eux est prévu au plan mais c'est surtout rassurant car cela signifie qu'il fonctionne.

- Ou est-il, demande Lisbonne.

Elle est un peu angoissée car Sergio devait être avec Marseille.

- Il doit régler quelques problèmes, Alicia a pris la fuite.

Le ton qu'il prend n'est pas rassurant mais il faut qu'Alicia vienne tout compliquer.

- Elle pourrait tous nous balancer, dit Bogota.

Ils réfléchissent car la situation peut vite devenir préoccupante et Palerme les regardent.

- A moins qu'elle ne l'ai déjà fait.

- Faut qu'on se bouge, dit Tokyo.

- On doit suivre un autre chemin, répond Marseille. Suivez moi et restez sur vos gardes. On doit trouver les autres !

Ils s'élancent sur un chemin. Le trajet est rapide mais laborieux et chacun reste sur ses gardes. Reconnaître leurs équipiers est une autre affaire parmi tous les Dali qu'il y a dans les rues de Madrid.

{Du côté des policiers}

- Pourquoi ils ne sont toujours pas là ? Je rêve où il n'y a pas que le professeur pour nous duper ?

Tamayo dévisage Alfonso qui ne dit rien. Ils ont tant reçu d'informations qu'ils pensaient être sur les bons plans. Cependant, le mélange de vérité parmi les tromperies commence à les assommer et Tamayo remet personnellement en question ses capacités.

- Il y a une taupe parmi nous, une putain de taupe !

C'est la seule explication et il a crié sans même s'en rendre compte. Le colonel se passe une main sur la figure puis il arrête un policier.

- J'en ai assez ! Aide-moi à faire le nécessaire pour en avoir un ! Juste un seul !

Il le supplie et le secoue. Tamayo ne peut vraiment plus être seul à gérer cette situation et ses doigts s'enfoncent dans le bras du policier. Il ne peut plus se permettre de perdre.

- Bien mon colonel, répond le policier avec peur.

Celui-ci retourne vers les ordinateurs pour se mettre à exécution. Alfonso arrive sous la tente puis croise le policier qui se remet au travail.

- Benito Antoñanzas, on n'a jamais eu quelque chose à te reprocher. Tu es un homme bon et gentil même si je te trouve un peu tendu.

Le colonel Tamayo fixe Alfonso. Il aimerait réussir une partie de son travail mais il ne s'y sent presque plus capable.

- Tu crois que je ne suis pas au bout de mes capacités ? Toutes ces responsabilités me pèsent et ces conneries !

Il a insisté pour récupérer un inspecteur au plus vite afin de remplacer Vicuna mais il faut un certain temps pour que la procédure arrive et les heures sont longues.

- Il sera bientôt temps de leur trouver un nouvel agent également, ajoute Tamayo désespéré. J'ai vraiment fait ce que j'ai pu.

- Tu travailles d'arrache-pied et tu n'es jamais sorti de ce trou, dit Alfonso. Tu devrais songer à prendre des vacances !

LA CASA DE PAPEL SAISON 5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant