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NATHALIE       KENGNE

( Je ne sais même pas pourquoi je pleures... Elle ne mérite pas que je me mettes dans un tel état à cause d'elle , ça non ! Pas après tout ce qu'elle m'a fait.

Mais c'est difficile de pas ressentir cela après toutes les paroles blessantes qu'elle me donne ...
Mais au moins cette fois, je ne l'aurais pas laissé m'insulter sans rien faire ) .

Flashback

(Je suis sortie du campus et puisque j'ai remarqué qu'il y avait des commerçants aux alentours et pas loin , j'ai décidé de m'acheter quelques sous vêtements ... Car j'en manques depuis mon agression.

J'en ai trouvé près du campus mais c'était cher à mon goût... Il n'y avait que dans certaines boutiques qui vendaient en ensemble... Et le prix était vraiment élevé .

Je décides  donc de marcher un peu afin d'arriver au prochain carrefour (le carrefour dit Ndokotti je crois) je me dis que là bas ce sera plus abordable.

Une fois là bas , je regardais les différents comptoirs et j'ai vu une femme sur une étale qui faisait un déballage. Je m'arrête donc et me suis mise à fouiller dans le lot .

Une fois acheté je les mets dans mon sac et lorsque je me retournes , je croises le regard d'Abigaëlle , accompagnée de deux autres filles ... Elle avait encore un peu de bandages sur le corps .

Je fais comme si je ne l'ai pas vu lorsqu'elle me lance :

- alors comme ça t'es vraiment pas retournée dans ta porcherie ! Ah je sais pourquoi .
Comme tu as un peu goûté à ce qu'est la vie quand tu étais chez nous tu ne veux plus retourner dans la crasse d'où tu viens !
Mais tu vois , c'est moi qui ai gagné . Je t'avais dit que tu allais te retrouver là où tu mérites être, à la rue !
Et tu vois, c'est fait .

( Je l'ignores et la traverse lorsque celles qui l'accompagnait se mirent à rire ) .

- tu vois, j'avais raison . Tu n'es rien d'autre qu'une ordure ! Je me demandes pourquoi Cyril passe son temps à te chercher .

- parce qu'il est différent toi . Fille sans scrupule .

- je ne te permettrais pas de me parler comme ça , les gens comme toi ne sont rien.
Non mais tu t'es regardée ?
On dirait de la moisissure, tu n'es couverte que de déchets de la tête aux pieds .

( Je voulais l'ignorer mais je n'y parvenais pas . Encore moins lorsque celles qui l'accompagnait riaient à dents découvertes) .

- et dire que tu voulais carrément vivre chez nous ! (À ses copines) les filles c'est une villageoise qui a plaidé au près de mon père afin qu'il l'accepte à la maison car elle a vu que nous avons de l'argent.

- ah ! Donc comme ça tu as peur de dire à tes prestigieuses copines qu'en fait je suis ta cousine !

- c'est faux , tu n'es qu'une pauvre villageoise c'est tout !

- Abigaëlle je ne te permettrais plus de m'insulter à ta guise . Je supportais tes injures avant car j'étais sous votre toit et je ne voulais pas de problèmes ; mais maintenant que j'ai été mise dehors et par ta faute en plus ! Je vais te demander de me lâcher les baskets. 

- (rire ) parce que tu crois que tu vaux quelque chose ? Tu ne vaux absolument rien . Saches que seules les personnes de valeur peuvent demander quoi que ce soit espèce de poubelle ambulante.
Regarde où tu t'achètes des sous vêtements, ça te correspond parfaitement .
Et dire que Cyril ne cesse d'appeler tes crasseux de parents pour savoir s'ils ont de tes nouvelles !

Mon Essentiel [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant