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NATHALIE      KENGNE

( Je me sentais tellement importante ... et belle .
Je sais, ça peut paraître ridicule mais ... avec tous les dénigrements que j'ai reçu d'Abigaëlle ... la façon dont les filles de la ville sont tellement stylées... tellement bien habillées, j'avais perdu l'estime que j'avais pour ma personne.
Tout simplement perdu confiance en moi en tant que femme.

C'est vrai qu'au village j'étais très courtisée , mais... savoir qu'un homme comme celui qui est en face de moi me trouves mignonne fait grimper mon estime ... 

Parce qu'il est tellement séduisant , et si gentil ; j'ai beau essayé mais je n'arrive pas à soutenir son regard. Et on dirait que ça l'amuse parce qu'il ne cesse de sourire à chaque fois que je détournes mes yeux des siens. Ce sourire qui dévoile ses belles dents blanches... Qu'est ce qu'il est beau !

On finit de manger et il paye puis nous partons. On marche jusqu'à la voiture lorsqu'il m'ouvre et nos regards se croisent de nouveau . J'essaie de le détourner mais à l'aide de son pouce et son index , il tient délicatement mon menton qu'il soulève avant d'entrer mon regard dans le sien...

Je me sentais si gênée , je me sentais rougir .
Il caresse ma joue et me donne un bisou sur le front avant de me guider vers le siège et faire le tour puis montes avant de démarrer )

- : où est ce que tu voulais aller ?... Je veux dire, tu voulais te rendre à quel endroit ... ou marché, pour faire tes courses ?

- : à vrai dire... Je ne sais pas trop, puisque je ne connais pas trop d'endroits ici ... Je me disais aller les faire à Ndokotti, vu que c'est le seul lieu de grand commerce que je connais.

- : comment ça tu ne connais pas trop d'endroits ?

- : ... Euh... C'est que je viens de la campagne .

- : d'accord ... On va faire une chose , tu me laisses être ton guide ?

- : oui ... Merci beaucoup .

- : non , ne me remercie pas... C'est avec plaisir que je le fais ... j'aime beaucoup ta compagnie.

- : ...

- : pas toi ?

- : euh...non , en fait si ! Oui ... J'aime beaucoup être avec toi.

- : (sourire au coin des lèvres)  d'accord .

On roule encore un peu avant qu'il ne se gare dans un grand parking  et on descend .

- : où est ce que qu'on est ?

- : là derrière c'est le marché central . Mais de ce côté il ya certaines boutiques de vêtements , allons y .

- : ... T'as dis boutique ! ... Ces trucs sont bien trop chers et j'ai pas assez d'argent. Je préfère qu'on aille dans le marché.

- : ne t'inquiètes pas .

Puis il me tient par le bras ...



SAMUEL    MONKAM

( Je la tiens par le bras et nous entrons dans la première boutique . Et le proprio viens vers nous )

- : Bonjour Monsieur ! Quel plaisir de vous revoir .

- : bonjour... (Lui faisant un clin d'œil)  ...

( Il paraissait un peu perdu mais j'espères  pour lui qu'il m'a compris...
En fait il me connait très bien parce qu'un jour à mon retour du travail il m'a proposé ses articles et me laisser sa carte ; je me suis abonné ; et depuis ce jour il m'envoie des photos et je fais le choix des vêtements qu'il me livres directement à la maison et je lui envoie de l'argent.

Mon Essentiel [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant