NATHALIE KENGNE
- : je me sens beaucoup mieux .
- : d'accord, tu veux qu'on y aille ?
- : oui ... Mais attends que j'aille voir le docteur .
(Nous sortons et je me rends dans son bureau) .
- : ah ! Vous avez repris des forces .
- : oui docteur , ça va pour moi . Et comment va t'elle ?
- : son état est stable, nous attendons qu'elle se réveille . Ou du moins... Qu'elle ait une réaction . Une infirmière est à son chevet .
Désirez vous la voir ?- : oui .
(Il me conduit dans sa chambre et elle était toujours inconsciente) .
- : je vais revenir plus tard ... Je pense que ses parents arriveront d'un instant à l'autre .
- d'accord .
(Je sors et retrouve Claude , ensemble nous quittons l'hôpital).
- : tu as envie de quelque chose ?
- : non , pas maintenant . Mais j'ai la flemme d'aller au campus ; en plus il reste seulement une heure de cours , je peux bien manquer aujourd'hui ...
- : je te comprends .
- : ramène moi à la maison s'il te plait, je dois faire les valises de ma patronne... C'est pour ça que je ne suis pas restée à l'hôpital.
- : ta patronne ?...
- : oui , (rire) qu'est ce que tu croyais ?
- : bah ... Cela m'a toujours intrigué un peu à vrai dire . Car t'avais une apparence négligée mais le jour où on s'est rencontré tu m'as dit vivre là bas , et c'était exact .
Du coup je me demandais ..." Comment peut-elle vivre dans un immeuble huppé et paraître de la sorte " ?- : je comprends donc la tête que t'as fais ce jour (rire) .
- : oui , et maintenant que tu en parles ... Je veux comprendre ... Puisque lorsque j'ai essayé d'en savoir plus tu m'as dit ne pas vouloir en parler .
- : bon , d'accord . En fait c'est qu'à mon arrivée en ville , je vivais chez mon oncle ... Le père de celle qui est hospitalisée.
- : oui ...
- : mais elle ne m'aimait pas et ne se dérangeait pas de me le montrer , elle a monté tout un tas de trucs sur moi et j'ai été mise à la porte ... C'est comme ça que je me suis retrouvée à la rue .
- : ...
- : je ne voulais pas retourner au village , car ça aurait été mettre une croix sur tous les sacrifices de mes parents . C'est comme ça je me suis mise à chercher du travail ... Je suis allée de porte en porte mais je n'ai rien trouvé (rire) au contraire , d'autres m'insultaient même . Une m'a dit " si on cherche une ménagère ce n'est sûrement pas une mendiante qu'on prendra " .
ça m'a blessé, mais elle avait raison car j'avais vraiment une allure de mendiante lol .
T'imagines que je suis vite partie de cette maison quand j'ai vu quelqu'un venir par là dans une grosse voiture , je voulais pas recevoir une autre injure .- : ...
- : Ça va ?... Qu'est ce que t'as ?
( Je le lui demandais parce qu'il restait soudainement figé... Ça se voyait qu'il n'était plus concentré sur la conduite ) .- : Claude , ça va ?
- : euhh... Oui ... Continue s'il te plait.
- : bon... D'accord . Après ça j'ai continué mon investigation , toujours rien . Puis arrivé dans une autre maison , que dire c'était un palais ma parole , la fille qui y était m'a dit que son patron n'est pas encore rentré , de repasser le lendemain .
C'est quand je rentrais que j'ai trouvé ma patronne actuelle . Dieu merci elle est très gentille avec moi , seulement elle rentre demain et c'est pour cela que je dois vite rentrer pour commencer à faire ses valises.

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Mon Essentiel [ Terminé ]
Roman d'amourLa méchanceté des uns est grande mais la bonté des autres est infinie . Ce jour , je quittais mon village pour la ville afin de poursuivre mes études . Et ce fut le début d'une nouvelle vie ... Mon Essentiel est le récit d'une jeune écrivaine came...