Adja Aminata Seye je me nomme même si ma famille m'appelle Adja et mes amis AAS. J'ai 20 ans et issue d'une grande famille très religieuse. En effet, mon papa était un homme polygame de par ses 4 femmes et ma mère en était la deuxième et mère de 8 enfants dont elle a éduqués avec bravoure et abnégation.
Mes 2 dernières tantes n'ont pas de problèmes mais la première wouy elle nous déteste carrément et je pèse bien mes mots surtout moi je ne sais même pas pourquoi et je m'en fiche complètement sax d'autant plus que sama bein dieipi rek mo raw yossam yeup.
Bref j'étais l'enfant prodige les yeux de sa mère et le cœur de son père presque toute la famille m'adorait reste à savoir pourquoi un tel attachement à mon égard et pourtant je ne suis ni l'aînée waxoumalak (n'en parlons même pas) cadette j'occupe la 5ème position.
Mon père (rahimahoullah) est mort à mes 17 ans une période très dure pour nous j'ai beau essayer de m'y faire même si ce n'était que vaine. Comme il aimait me le dire, avant d'être ma chair tu étais mon amie car je porte le prénom d'une de ses amis qui lui était très chère, l'ayant beaucoup aidé de par le passé mais qui a été trop tôt victime de la mort à y voir clair peut être que c'était pour cela qu'il avait un faible pour moi, de toute façon cela n'a plus d'importance vu qu'il s'en est allé une aube dont je ne suis pas prête à oublier, pour toujours , mon Tout.
Il était mon plier, ma référence, Sama weirouway. Il a encré en nous dès le bas âge l'amour de notre si belle religion. J'ai même mémorisé le Coran, ah je me rappelle de ce jour Papa était vraiment mais vraiment content qu'il m'avait promis des vacances inoubliables mais son souhait n'a jamais pu se concrétiser 😥.
Comme à chaque épreuve de notre vie c'était certes difficile mais on ne s'est pas pour autant laisser abattre.
Même si papa est parti maman est là et nous aide à nous relever en nous cajolant de bonheur. C'était tout aussi difficile pour elle parce que faut le dire elle avait perdu sa moitié, celui avec qui elle a passé tant d'années, le père de ses raisons d'être.
Y avait une de ses sœurs (de ma mère) qui disait que l'âme de papa se trouvait dans le corps de maman hélas seul la mort à ce pouvoir de séparer des êtres qui s'aiment.Durant ces moments mélancoliques j'ai vraiment connu le sens de la famille ainsi que celui de l'amour fraternel même s'ils n'atténuaient en rien mon amertume.
Bizarrement (trop bizarre de chez bizarre) la sorcière n'avait rien tenté durant le mirass(l'héritage) ndeikei dofoul(elle n'est pas folle après tout), rassurez-vous elle l'a fait qu'à contre cœur puisque depuis lors elle est entretenue par mes frères elle a des enfants mais moy lolou dal li wolof Ndiaye nane <yeinei neik là tei borom mofay fanan >:moko dal.L'année qui a suivi je faisais la classe de terminale et c'est là que se débuta mon calvaire qui jusque-là perdure.
J'avais de mauvaises notes même si je bossais hyper dure, Moi qui étais toujours devant malgré que je sois en S et la concurrence avec les garçons n'était pas de tout repos. May dioy lolou(je pleurais ça) en fin d'année les résultats tombèrent et j'échouai, oui je ne l'ai pas eu et étant dans une classe pilote, imaginez, c'est moi SEULE qui ne l'ait pas eu. C'était comme si mon monde avait arrêté de tourner et mon horloge gâtée car ne donnant plus d'heure en tout cas il faisait nuit et je n'étais pas accompagnée puisque j'avais catégoriquement refusé qu'un quelconque membre de ma famille ne me suive, Ils avaient abdiqué car ayant confiance en moi.La honte comment je vais leur dire maintenant.
Mes camarades de classe m'entouraient car j'étais restée zen trop tranquille à leur goût. Ils avaient de la peine pour moi, Ils ne pouvaient pas concevoir eux non plus que j'eus échoué. Moi je priais pour qu'on me réveille walay li meunoul nei(ce n'était ni concevable ni croyable pour moi) et mes nombreuses nuits blanches, mal alimentation tellement que je passais du temps à l'école mur bounei tothi nafa exo no li dou deug(je me suis exercée sur tous les murs de notre école, ah non ça ne peut pas être vrai!). Et ce qui me faisait le plus mal c'est le chemin désertique que je devais reemprunter pour aller au lycée qu'ai-je fais pour mériter ça😰?C'était en larme que j'avais foulé le seuil de notre maison, presque toute la famille était là avec leurs airs des plus désolés je ne sais même pas comment j'avais fait pour les regarder ay si la honte pouvait tuer je crois que je ne serai plus de ce monde.
Ma mère s'était levée et m'avait prise dans ses bras en ces termes <sama dome Gathié ngalama dafa gueun si iow rek le meilleur reste a venir >(YassMina95 vient traduire). C'est précisément à cet instant que me suis rendue à l'évidence de mon échec, j'avais tellement pleuré et moi quand je pleure tout mon corps m'accompagne. Ma mère me consolait du mieux qu'elle pouvait de même que mes frères et petit à petit j'avais arrêté. Ma mère continuait en me disant même si tu l'avais ça ne serait pas bien pour toi ni pour nous vu que mes frère et soeur aînés l'avaient eu brio et ils ont eux aussi fait la serie S.
Elle disait que si moi je réussissais sans faille ça aurait sûrement attiré le mauvais œil. J'ai ainsi arrêté de pleurer mais lorsque les yeux de ma sorcière de tante avait croisé les miens j'avais direct baissé la tête et elle éclata de rire car ayant obtenu ce qu'elle a tant voulu me voir échouer, sans oublier qu'une de ses nièces était elle aussi candidate tei comme amoul touss mane aussi warouma âme dara: comme elle ne l'a pas eu moi aussi je ne devais pas l'avoir selon elle (non mais méchanceté gratuite yi aussi dougn si wax).Quelques jours après je n'arrivais toujours pas à digérer mon échec même si j'avais arrêté de pleurer, j'avais par la même occasion perdu goût à la vie on peut dire.
Ma soeur aînée qui est médecin et qui exerce à Dakar a donc proposé que je vienne avec elle chose que j'avais catégoriquement refusé car étant trop attachée à ma mère. Et tenace qu'elle est, elle l'a dit à maman qui a fini par me convaincre, histoire de me changer les idées m' avait-t-elle dit.C'est ainsi que le lendemain de très bonne heure j'avais quitté mon cocon familial, mon nid bien-aimé le coeur gros sous le regard haineux de ma tante (ay ki loumako deif xana war n'a reuy dei:que l'ai-je fait, ça doit être gigantesque xana).
Je sentais que ce misérable voyage allait me mener à ma perte. Comment arrêter d'y penser si ça me hante de jour comme de nuit. Que je déteste m'en souvenir
Je vous mets ici ♥ à la prochaine 😘
Ecrire pour exister,lire pour se cultiver, vivre et s'assumer 1225mots😇.
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la voix interne de mes souffrances
Non-FictionA quoi je sers si personne ne fait attention à moi ? A quoi sert ma voix si personne n'a envie de m'entendre ? A quoi sert ma vie si je ne peux pas la vivre comme bon me semble ? Je suis emmurée, attristée, ignorée et muette .j'etais une élève mo...