Moi: SALAM LA MIFAAA.Maman(après m'avoir rendu mon salut. ): Mais pourquoi tu cris ?
Moi:Namon lein rek yaye boy (juste que vous m'aviez grave manqué maman chérie).
Maman: Iow mi dei (toi là), si on t'avait manqué tu nous aurais appelés plus souvent.
Moi: Ne dis pas ça toi aussi, tu me connais je n'ai jamais de crédit en la prenant dans mes bras. Elle m'avait manquée nak.
Maman: Enlève tes mains sur moi la wax, ce n'est pas une excuse tu pouvais demander à Aïcha ou même Moustapha.
Moi: Je sais mais ils rentraient tard et comme tu te couches trop tôt je ne pouvais pas t'appeler, n'est -ce pas Moustapha.
Il répond par l'affirmatif, ndax ma âme diam.
Maman: Tu as de la chance, et tes vacances.
Moi: waw kay nila bala souniou none yi di beig en tirant ma langue à Mame Diarra (man la deif woudiou tei xamoul ni douma moromam: l'enfant me prend trop pour sa copine, elle dit que je me prends pour la cadette), ça c'est très bien passées, j'ai appliqué tes conseils à la lettre, pas d'histoire ni de bagarre. Et je suis même prête à réaffronter le chemin de l'école.
Je fais le tour de la maison afin de saluer ses occupants et pars dans ma chambre que je partage avec Bintou.
Quand j'étais sous la douche j'ai entendu tante Awa demander après moi (tay rek ma dei:j'ai signé ma mort), elle répondait au phone tout à l'heure. J'ai pris mon temps pour prier et demander à Allah de pardonner à mon père et tous ceux qui lui ont précédé, que le paradis soit leur demeure éternelle amine.Je sors enfin de ma chambre, je sais d'avance que tantine ne va pas me rater shei, xana gniou neixal ko rek (on va l'amadouer rek).
Moi: QUI VOILA MA DEUXIEME MAMAN, ah namone nala(tu m'avais manqué).
Elle: Tu crois pouvoir me flatter jeune fille, tu es née devant moi je te rappelle. Maintenant dal tu me mets au second plan.
Moi: Shi ma tante ne dis pas ça toi aussi.
Elle: Sa deifine dong la wax nak (je ne fais que dire tes faits), tu pars à Dakar sans m'avertir, c'est Mame Diarra qui me l'a dit quand je me suis réveillée (xalei bi lamign bei raw lalo niax shipiri: elle est trop bavarde celle-là) avec sa ngani sa yaye la ni(après ça tu dis que je suis ta mère.
Moi: N'en doute pas nak, je ne l'avais pas prévu c'est maman qui a insisté.
Elle:T'aurai dû au moins m'appeler. J'avais prévu des vacances pour toi au Mali j'attendais juste les résultats. Après t'étais pas dans tes meilleurs jours(bilay ma gniak weurseuk rek).
Moi: ay way j'ai raté tout ça 😥, mais t'inquiète bidi gnieuw moy dak yon yamoul si bein (la prochaine fois sera la meilleure).
Nous rejoignions les autres au salon. C'est ma femme qui a cuisiné, après son repas succulent nous sommes autour de Mansour qui prépare du thé la discussion allait de bon train quand mon téléphone sonna c'est un appel vidéo de Hawa.
Je suis montée à la terrasse pour répondre.On discutait de tout et de rien notamment de sa rentrée, elle dit s'être habituée petit à petit d'être loin de sa famille comme elle vit avec une de ses tantes paternelles c'est elle qui l'avait même suggéré de faire le concours.
-AAS montre-moi ton quartier, le pays me manque de ouf.
J'ai rigolé avant de faire ce qu'elle m'a demandé, comme je suis sur la terrasse elle parvenait à voir les passants, moi aussi je la suivais dans son délire.
Tout à coup elle me dit t'as vu celui qui vient de passer.
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la voix interne de mes souffrances
Non-FictionA quoi je sers si personne ne fait attention à moi ? A quoi sert ma voix si personne n'a envie de m'entendre ? A quoi sert ma vie si je ne peux pas la vivre comme bon me semble ? Je suis emmurée, attristée, ignorée et muette .j'etais une élève mo...