Partie 13

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<<Dound bou sotteigoul lounei xathi nassi>>
(Tant qu'on est en vie tout peut arriver).

Mouhammad Mansour Seye :

Comme c'est bon de se sentir chez soi, enfin je foule ma terre natale, mon si cher Sénégal le vol n'a pas trop duré, heureusement!
J'ai trop envie de serrer ma femme ainsi que mes enfants dans mes bras surtout mon fils, c'est trop dur d'être séparé de sa famille mais bientôt inchaAllah je serai de retour et cette fois-ci pour de bon.

Je voulais attendre l'été pour venir mais les dires de ma soeur me tourmentaient, non Adja est unique elle a réussi à me faire culpabiliser même si je sais qu'elle a parfaitement raison d'autant plus qu'à cet âge elles ont besoin d'une figure paternelle et je me dois de l'être. Ah papa si seulement vous étiez là ça aurait été plus facile, je ne m'étais pas préparé à ça.

Lorsque je parlais avec ma femme j'étais déjà à l'aéroport, tiens tiens elle a osé me défier en raccrochant le téléphone, avec son prétexte débile de réseau là elle me prend pour un con, décidément!
Elle ne me connaît pas tel que je le croyais et je suis sûre et certaine que c'était ma mère qui criait à l'autre bout ce qui est très bizarre car elle se met très très mais très rarement en colère, même quand ma tante faisait tout pour la sortir de ses gonds elle restait silencieuse sourire aux lèvres, Quelle FEMME !

Je l'ai toujours admirée pour son courage, sa dévotion et ce que j'aime le plus chez ma maman c'est sa bonté inégalable machaAllah si ce n'était grâce à elle ma tante serait aujourd'hui à la rue puisque lors de l'héritage  la maison devait nous appartenir comme nous sommes de loin plus nombreux mais elle a dit niet, que personne n'allait sortir, qu'on vivrait comme avant, malgré que chacune d'elle avait hérité d'un terrain.
C'est par la suite que Ibrahim et moi avions construit cette maison pour maman ainsi que mes petits frères.

Enfin chez moi il se fait tard et je vois que la porte de la maison est fermée je suppose donc que tout le monde dort, je voulais faire une surprise à ma femme mais j'avais prévenu maman, heureusement que j'ai la double des clés sinon j'allais passer la nuit dehors.
J'entre et aucun signe de vie, ce qui est sûr c'est que si c'était un voleur il allait être riche, tellement ils dorment et personne n'entend mes pas, oups j'ai parlé trop tôt y'a une lampe qui vient de s'allumer, mais c'est celle de notre chambre, peut être que c'est mon futur champion qui vient de réveiller sa mère bien fait pour elle wallah, ça c'est mon fils.

-Toc, toc ma chérie ouvre c'est moi(plus peureuse qu'elle tu meurs, elle est la seule à s'enfermer malgré cette chaleur je commence même à regretter ma venue. Aussi ne pensez pas que j'ai oublié son défi il se fait tard et ma femme me manque... On réglera ça après).

-C'est qui ?

-C'est moi Habibaty.

-Mansour !! C'est toi.

-Sheut qui d'autre ça peut être, ouvre way j'ai sommeil moi.

Aussitôt qu'elle a ouvert la porte j'ai commencé à l'embrasser avec fougue et boum on atterrit sur le lit.

-Aïe.

Zeynab me regarde avec un visage tellement mais tellement apeuré, elle n'a pas osé xana, un autre que moi sur notre lit et elle est devenue tout d'un coup pâle, garde ton calme me souffle ma conscience.

Zeynab:Attends je peux t'expliquer.

Moi:M'expliquer quoi au juste ?

Elle a voulu  parler mais je ne lui en ai pas donnée l'occasion, si seulement mes doutes s'avèrent être vrais je vais la tuer quitte à ce que je meurs en prison.
Et ce lâche continue de se couvrir davantage, je voulais retirer la couverture mais Zeynab me tient par le poignet, le regard que je l'ai lancé elle m'a lâché (voilà ce qui est mieux pour toi).

la voix interne de mes souffrancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant