Another Walking Dead Story T1 [Daryl Dixon X OC]

Chapitre 17 : Le futur

Chacun se préparait à ce qui allait suivre sous peu : l'affrontement avec le Gouverneur. June, Daryl et Merle étaient rentrés à temps, mais nul doute que les choses n'allaient pas tarder à se corser. Un plan d'action avait donc été mis en place. Le groupe finissait de charger les voitures dans la cour de la prison car ils devaient vider la bâtisse rapidement. Leur plan était simple mais ne souffrirait d'aucune erreur, et les plus faibles devaient rester à l'abri. Ce qui n'était pas du tout du goût de Carl. Ce dernier tirait la gueule, mais Rick resta intransigeant : il partirait avec Hershel. Tous étaient déterminés, et ils devaient avoir l'esprit libre pour arriver à leurs fins.
Et pendant que tout le monde s'affairait, Daryl, en compagnie de Carol dans un coin de la cour, finissait de préparer ses affaires pour ce qui allait suivre.

– Tu sais, Merle a jamais fait un truc comme ça de toute sa vie... lui dit-il. Tenter de sauver des gens j'veux dire.
– Il nous donne une chance. répondit Carol en le regardant discuter avec June au loin.

Ils avaient l'air de se disputer. Cela la fit sourire.

– Saisissons-la, et tâchons de sortir vivants de cette histoire. ajouta-t-elle.

Daryl acquiesça, déterminé.

*

Les hommes du Gouverneur arrivèrent à la prison. Mike, un jeune homme d'à peine vingt ans, s'était préparé à affronter ceux qui y résidaient. Ces derniers avaient attaqué son foyer, sa maison. Il n'avait pas l'intention de laisser passer ça. Sa soif de sang le dévorait. Depuis qu'il avait rejoint Woodbury, il ne tuait plus que des mordeurs. Cela faisait longtemps que sa lame n'avait pas coupé de la chair chaude. Et il devait admettre que ça lui manquait parfois. Il trépignait d'impatience.

Ils posèrent leurs véhicules en trombe dans la cour de la prison. Ils descendirent tous, arme au poing dans la cour, et commencèrent à inspecter les lieux. Ces derniers étaient étrangement calmes. Le doute commença à assaillir Mike : si jamais ils étaient partis ? Le silence qui régnait renforçait son désarroi. Mais les autres ne semblèrent pas baisser leur garde. Après tout, c'est peut-être un piège. Il souhaita secrètement que c'en fut un. Il voulait se battre.
Mais quand le Gouverneur entra dans le bloc C, celui où ils étaient à priori censés vivre, il fut déconfit. Il était vide, abandonné. Quelques affaires traînaient de-ci, de-là, mais l'essentiel avait disparu. Ce n'est pas pour autant que le chef baissait sa garde. Il ordonna que les couloirs soient fouillés. Mike se mit en première ligne. Et c'est dans le noir, torche à la main, qu'ils partirent dans les entrailles de la prison.

D'un seul coup, des grenades aveuglantes explosèrent au sol et ce fut la panique. Ensuite l'alarme de la prison retentit. Il avait mal aux yeux, aux oreilles aussi. Cette fichue sirène lui vrillait les tympans. La confusion régnait de toute part. Les hommes couraient dans tous les sens, effrayés, aveuglés.

- Tenez vos positions ! hurla le Gouverneur.

Mais ce fut le chaos. Des morts arrivaient dans les couloirs et des tirs commencèrent à retentir. Mike explosa la tête d'un mort surgissant de la fumée juste avant que celui-ci ne le morde. L'adrénaline se déversa dans ses veines et le mit dans un état second. Son champ de vision se rétrécit, sa tête tournait. La lumière rouge de l'alarme donnait un ton surréaliste à la scène. Mais peu à peu, ils réussirent à se réorganiser et sortir de là. 

Mais une fois dehors, quand ils purent enfin voir le soleil et quitter les entrailles effrayantes de la grande bâtisse, ils furent accueillis par une pluie de balles.
Et d'un coup, Mike sentit un projectile traverser son crâne.
L'espace d'une seconde, il ressentit une intense douleur, de la frustration, de la colère, du désarroi.