Another Walking Dead Story T1 [Daryl Dixon X OC]

Chapitre 27 : LA PISTE : La horde

Une horde arrivait et allait traverser la ville.

June les vit descendre de la colline qui bordait le sud de la ville. Ils étaient déjà trop près pour qu'elle puisse rejoindre le véhicule et revenir à temps et charger Daryl sans risques. De plus, le bruit du moteur les alerterait. Quand à le tirer jusqu'à l'autre côté de la grande rue et partir... Autant oublier de suite. Elle rentra vite dans la boutique avant d'attirer l'attention des morts et le rejoint, puis s'agenouilla à côté de lui.

- Allez beau gosse ! Si tu veux te réveiller c'est maintenant ! le supplia-t-elle.

Elle le secoua doucement. Les larmes commencèrent à couler malgré elle. Elle prit de grandes inspirations pour reprendre le contrôle.

- Ok... Faut que je trouve une solution... dit-elle en reniflant.

Elle se leva, alla discrètement regarder à l'extérieur. Vu la masse de zombies, le bâtiment en bois muni de grandes fenêtres ne résistera pas. Les quelques marches ne seront pas non plus suffisantes pour les protéger. La réserve ? June se tourna. Daryl avait défoncé la porte pour entrer, et vu l'encombrement, ça allait être compliqué de vider le nécessaire à temps pour tout barricader. Les murs n'étaient pas solides non plus. Ils se retrouveraient juste piégés comme des rats.

Elle entendit du bruit dehors près de l'entrée. Quand elle s'approcha elle vit les premiers zombies arriver, ils étaient quatre. La première, une femme obèse avec une casquette qui glissa sur les marches et permit aux autres de se servir d'elle comme d'un petit tremplin pour monter les petits escaliers. June se précipita vers eux et acheva le premier monstre qui posa le pied sur l'estrade. Elle le poussa ensuite et frappa rapidement la femme à terre. Elle descendit achever les deux autres, un adolescent maigre avec une main arrachée et un homme couvert de pustules aux vêtements mal assortis. Elle recula aussitôt et essaya de se calmer, il ne lui restait pas beaucoup de temps pour trouver une solution pour se sortir de ce guêpier.
Elle remonta les marches doucement et entendit un craquement venant du plancher. Là lui vint une idée.

La seule viable.

Elle descendit et se plaça face à la boutique surélevée. Elle put voir que le plancher était suffisamment solide et haut, avec ses quatre marches, pour les abriter. Elle n'avait pas de meilleure idée et plus les moyens d'attendre. Déjà la masse grouillante se mouvait inexorablement vers eux. Pour le moment, elle était trop loin pour qu'ils puissent "la voir" ou "la sentir", mais cela n'allait pas durer. Sans compter qu'il allait falloir pousser Daryl là-dessous. Elle se précipita à l'intérieur, mit son sac rapidement sur ses épaules et courut chercher le chasseur qui n'émergeait toujours pas. Elle le retourna, attrapa ses deux bras et commença à tirer en regardant derrière elle pour éviter les surprises.

Putain, il pèse un âne mort le con !

Elle réussit à l'amener jusqu'au porche dehors. Il était hors de question de le faire passer sur la femme morte pour l'emmener devant l'estrade. Il y avait trop de risques d'infection et ça prendrait trop de temps de faire le tour. Le chemin le plus court resterait le meilleur. Ni une, ni deux, elle se saisit de la hachette trouvée précédemment, prit une grande inspiration et défonça la barrière du petit porche. Elle descendit ensuite dans la rue et tua encore deux zombies sur son chemin. Sans perdre plus de temps, elle détruit l'avant de l'estrade pour faire un trou suffisamment grand afin de les faire passer dessous.
Interrompue encore deux fois, elle réussit néanmoins à terminer. Elle lança la hachette, son arc et son sac dans le trou, jeta un œil circulaire pour vérifier qu'elle avait le champ libre, puis attrapa Daryl par dessous les bras et tira pour le faire tomber devant l'ouverture. Il chuta lourdement mais ne se réveilla toujours pas. Elle le poussa comme elle put dans la cavité, le plus loin possible. Elle entra par la suite et s'installa sur lui faute de place. Cela lui permettait également de surveiller son réveil tout en ayant un œil sur l'ouverture.
Bien lui en avait prit car des morts, ayant sûrement repéré son manège, s'approchaient dangereusement. Deux d'entre eux essayaient de ramper dans leur direction. Elle tendit la main et planta le crâne du premier puis celui du second qui commençait à le chevaucher. Elle les repoussa légèrement pour dégager la vue.