My Nightmare Dream [En correction]

Chapitre 42

- Je t'aime Princesse, répète-t-il.

Mon cœur rate quelques battements, mais je me reprends vite.

- Moi aussi je t'aime Alec. Tellement.

Il sourit et m'embrasse de nouveau. Je pose mes mains à plat sur son torse mouillé et me recule légèrement.

- Mais j'ai froid, je dis. Alors est ce qu'on peut rentrer ?

Alec rigole et me prend la main. Je regarde les clients qui ont repris le cours de leurs repas, et je remarque que la pluie est en train de s'arrêter. Nous reprenons le chemin de l'appart et nous arrivons bientôt dans la chambre. Qui est vide. Nous passons la porte, et je l'ai à peine refermée, qu'Alec me plaque contre le mur. Je sursaute mais je fonds rapidement sur sa bouche. Il m'embrasse comme si sa vie en dépendait, et me tire doucement vers le lit. Bizarrement, je n'ai pas peur. Je ne pense pas à Thomas. Il m'a détruit ce soir là. Mais pas à jamais. Alec m'a soutenu, aidée et réparée.

Il me porte pour me poser avec délicatesse sur le lit. Il me regarde avec hésitation, et je hoche la tête pour qu'il ne s'arrête pas. Il reprend possession de ma bouche, et ses mains partent à la découverte de mon corps. Quand il galère à enlever mon débardeur trempé, je l'aide mais il s'arrête.

- Tu es vraiment sûre de toi ?

Je lève les yeux au ciel mais en vrai, ça me rassure qu'il me demande. J'acquiesce de nouveau et ses mains remontent vers ma poitrine. Sa bouche descend à la naissance de mes seins et commence son exploration. Il dégrafe d'une main mon soutien-gorge, et prends mon sein gauche dans sa bouche. Sa main s'occupe de l'autre, et je me cambre sous ses caresses. Mon bassin vient lui-même se plaquer contre le sien, et je sens son désir grandir contre moi. Je retire rapidement son jean, et il envoie valser le mien avec ma culotte. Je recouvre doucement sa clavicule de baiser, et il grogne de plaisir. Ses doigts caressent ma cuisse, pou venir s'arrêter sur mon intimité. Je frissonne et il me demande encore une fois si je suis sûre avant d'enfiler un préservatif.

- Oui Alec.

Il m'embrasse et prend appui sur ses avant bras. Je passe mes bras autour de son cou, et entour sa taille avec mes jambes. Il plonge son regard dans le mien en même temps qu'il entre en moi. Je grimace légèrement au souvenir de la douleur que Thomas m'a procuré. Une larme roule sur ma joue et il se stoppe d'un coup.

- Princesse ? Ca va ?

Je hoche la tête et sèche ma joue. Il hésite un peu, mais recommence lentement à bouger en moi. Les souvenirs s'effacent, et je commence à prendre du plaisir. Alec pousse un gémissement rauque, et je gémis doucement. Il recommence à m'embrasser, et je bouge les hanches pour qu'il accélère ses va-et-vient. Il s'exécute, et l'orgasme me submerge. Je crie son nom, et il jouie juste après dans un cri grave et rauque.

Alec se laisse tomber à coté de moi, pou ne pas m'écraser. Et mes paupières commencent à se fermer.

- Je t'aime, souffle Alec.

Je l'embrasse une dernière fois avant de m'endormir, et mon sommeil est peuplé de merveilleux rêves. Où il y a juste Alec et moi. Pour toujours.

Je me réveille quelques heures plus tard, en sentant le poids du bras d'Alec dans mon dos. Je suis couché sur lui, et il dort paisiblement. Je tends le bras pour attraper mon téléphone posé sur la table de nuit. 15h. Et un message de Léa. Je l'ouvre pour le lire.

Léa : [Saluuuut ! Est-ce que vous voulez venir dîner ? On est avec les autres là, on joue au Loup-garou. Vous n'avez cas nous rejoindre quand vous êtes prêts]

Léa : [*par vous, j'entends Alec et toi bien sûr]

Je ris en lisant le second et dernier message, et je réveille doucement Alec.

- Eh... réveille-toi...

Il grogne et m'attire de nouveau contre lui. Je l'embrasse, et il ouvre les yeux. Je me lève, et rigole devant sa moue boudeuse. Je commence à m'habiller, et il fait de même. Au moment où je fais enfiler un de mes sweats informes, il me tend celui avec écrit son nom. Il me jette un regard entendu.

- Je vais enfin pouvoir te revendiquer comme ma petite amie et mienne. Alors autant le faire jusqu'au bout.

Je rougis et il ricane. Alec s'approche de moi, et pose ses mains sur mes hanches.

- Ma petite amie, dit-il en faisant un geste de présentation théâtrale. Je pouffe et nous terminons de nous préparer.

J'envoie un message à Léa pour nous annoncer. Elle vient nous ouvrir et nous entrons rapidement pour échapper à la pluie qui a reprit. Ma meilleure amie remarque tout de suite que ma main est dans celle d'Alec, et elle saute partout.

- Je le savais ! Je l'avais dit ! Je suis tellement contente pour toi Hannah !!

Alec sourit et nous entrons dans le salon. Ils sont tous là, assit parterre. Sauf Logan et Aiden qui manque à l'appelle. Je fouille la pièce des yeux, mais ne les trouve pas.

- Bon, tu t'assois, s'impatiente Jack. Ça fait mille ans qu'on vous attend pour commencer la partie !

Je m'exécute, et la partie démarre. Personne ne se soucie de l'absence des deux frères, et moi non plus. J'adore vraiment ce jeu. A ce tour là, je suis Loup-garou, autrement dit, le meilleur rôle. Mes coéquipiers, Alex et Lisane, et moi, nous mettons d'accord pour éliminer Léa, que nous soupçonnons d'être la Voyante. Dans le mille ! Seulement, elle était en couple avec Cameron, le Chasseur, et il me tue en mourant. Mince ! Les Loups perdent et les villageois sautent de joie. Je rouspète et on finit tous par être mort de rire. La sonnerie d'un téléphone nous fait sursauter. Je cherche des yeux la source du bruit, et elle se trouve être le fixe des Miller. Aiden dévale les escaliers et se jette dessus. Léa qui l'avait déjà attrapé lui reprend des mains ils se chamaillent.

- Stop ! Je crie.

J'attrape le fixe, le tien au milieu de la pièce et le mets en haut-parleur pour que tout le monde entende.

- Vous êtes Ted ou Helen Miller ?

La ligne grésille et Léa se rapproche.

- Je suis leur fille...

- Je suis désolée. Votre frère a eu un grave accident de voiture...

Le silence règne dans le grand salon. Léa a la main plaquée sur sa bouche en attendant la suite. Aiden ferme longuement les yeux, comme si il savait ce qui va suivre. Nous retenons tous notre souffle, et infirmière reprend.

- Il n'a pas survécu.