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J'ai envie de rouler tellement j'ai mangé. J'fixe le pyjama que ma grand-mère m'a offert, un ensemble en satin. J'ai grave envie de le mettre et d'aller dormir, pourtant je n'ai pas fini de déballer mes cadeaux.

Un parfum de la part de ma meilleure amie, une carte cadeau de la Fnac de la part d'Antoine, je le remercierais jamais assez pour son originalité. Des vêtements, des tasses, un bracelet en or de ma tante, des dessins trop chelou mais mignons de mes cousins et de mes grands-parents... plein de produits à base de sirop d'érable venant directement du Québec. Ils savent que je surkiffe ça.

Je les remercie chaleureusement, ça me touche. Aucuns d'entre eux n'étaient obligés de m'offrir quoique ce soit ou de tout simplement venir.

Mes grands-parents sont les premiers à partir à leur hôtel. Mes meilleurs amis se sont déjà taillés, tous les deux commençaient à bosser tôt, je crois aussi qu'ils voulaient me laisser en famille.

Ma chambre d'invités est occupée par mes cousins qui y dorment paisiblement.

Mes parents, ma tante, mon oncle et leur conjoint(e) respectifs nous on abandonné pour se taper la discute à la cuisine. Je les entends rire du salon.

Je me retrouve seule avec Mathieu qui joue avec mon nouveau bracelet.

- J'me sens comme le pire des copains.

- Pourquoi tu dis ça ?

- J'ai pas d'cadeau pour toi.

- C'est pas de ta faute t'en savais rien.

- Quand même.

- Le seul truc qui m'importe c'est que tu sois là, t'aurais bien pu te barrer comme un connard parce que t'étais vénère et tu l'as pas fait.

- aah bon ? Je rêve ou tu as dit que j'ai bien fait les choses ?

Je lève les yeux au ciel en déposant ma tête sur son épaule.

- Il manque seulement les gars..

- T'inquiètes ils vont rattraper le coup.

Je le questionne du regard.

- Je leur ai dit pour ta fête et jpeux te dire, ils l'ont presque plus mal pris que oim' en l'apprenant.

Je ris.

- Mathieu ?

- Mmh ?

- Tu me pardonnes hein ? D'avoir rien dit... je veux être sûre, je veux qui aille un problème entre nous. Je supporte pas.

Il me regarde et replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Complètement pardonnée, t'façon je peux ap' t'en vouloir, je suis un putain de faible face à toi.

Je souris, je suis putain de soulagée.

- Seulement si y'a des trucs qui faut tu me dises, c'est le moment.

Changement // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant