Changement // PLK

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- T'as pas changé d'idée j'espère ?

- T'inquiètes, je respecte ce que je dis.

- Je veux pas que tu te sentes forcée si t'as pas vraiment envie...

- Oh ça va, c'était une blague.

- D'accord. Me dit-t'il en souriant et ensuite, il m'accorde un clin d'œil.

~

La journée s'est plutôt bien passée. On a eu quelques galères qui se sont rapidement réglées. Le truc qui m'a un peu soûlée c'était les regards incessant et les sourires en coins de Martin tout au long de la journée. Il est à fond sur moi. Ça s'est amplifié en une journée ou quoi wesh ?

En plus il a l'air bête quand il sourit comme ça.
Ça ne va pas à tout le monde faut croire. On dirait un psychopathe lui.

- Je m'en viens, jvais aller me changer pour être un minimum présentable au resto.

- Ah! Justement, on pourrais directement aller chez moi et manger là ?

Rapide le mec.

- Comme tu veux.

- On y va alors!

On rejoins son véhicule en discutant sur des sujets banals. Clairement, nous deux c'est mort pour plus. Il est du genre, contrairement à moi, à tout raconter aux autre. Comme je m'en bas les steaks que t'as découvert être allergique aux chats à cause de ta voisine, propriétaire d'une de ces bête wesh.

Quand il m'annonce qu'on arrive, je remarque que c'est pas très loin de chez Lina. Le plus discrètement possible, j'lui envoie ma localisation. Au cas où que je dois me tailler plus tôt finalement. Elle saura. Ou encore si les choses tournent au vinaigre, mais honnêtement je crois pas. Je le connais un minimum quand même.

On entre chez lui. Son entrée va directement à son salon entouré de fenêtres. Il n'a pas de balcon et plusieurs peintures d'un peu de tout recouvrent les murs.

C'est les seules choses que je peux remarquer avant qu'a peine qu'on ai mis le pied à l'intérieur, se jete sur moi. Je le repousse pas. Je m'y attendais.

Je laisse faire quelque seconde. Le baiser est directement sauvage? Il prend pas la peine d'être délicat le mec.

Il m'entraîne vers sa chambre, je suis sans broncher. Et passe à deux doigt de m'éclater la tronche par terre à cause d'une foutue marche que j'avais pas vu.

C'est seulement lorsque je sens ses mains tenter d'enlever mon chandail que je décide d'agir.

- Écoutes, je veux pas que tu te fasses de faux espoirs...

Il se recule.

- Nous deux, ça ne va jamais dépasser le cul.

Silence.

- Dommage, mais ça me va.

Je souris et là c'est à moi de prendre les rennes. À la dernière seconde je me résigne.

- Juste y'a deux trucs faut jte dise avant.

Il m'interroge du regard.

- Pas de sucettes, pas de fessées.

Je sais bien que c'est pas le délire à tout le monde, je préviens quand même. Pas que ça me dérange, non au contraire. Sauf que je réserve ça quand je suis en couple.

J'appartiens d'une certaine manière à mon copain et non à mon plan cul. C'est peut-être con, mais vraiment, pas de suçon si on est pas en couple c'est tout.