Keep me with you// C.EVANS.

Chapitre 2

Huit heures du matin, mon réveil sonne. C'est parti pour un Lundi comme on les aime. 

Je m'habille, me maquille et descend en bas pour préparer mon petit déjeuner : muffin anglais avec de la confiture et un café, le même depuis des années. Joyce est déjà partie, elle me laisse toujours un petit mot pour me rassurer comme elle sait que je m'inquiète à mort pour un rien. Bon journer a toi mer. Je tème for. En revanche, elle fait exprès de me laisser un mot qui pique les yeux pour bien m'énerver.

Après avoir fait mes petits rituels du matin, je prend mes affaires et direction le café.

J'arrive avant qu'il n'ouvre pour préparer les machines, mettre les gâteaux en vitrine et descendre les chaises des tables, je prépare l'arrivée des clients. Ma patronne arrive peu de temps après moi.

-Oh Monica ! Quel bonheur d'arriver et que je café soit déjà près, qu'est- ce que je ferais sans toi ?

Les gens déteste leur patron mais moi j'adore la mienne. Elle est vivante, plein de joie de vivre et super gentille, j'adore travailler pour elle.

-Ça je sais pas. Tenez votre café Hayley. 

Je lui donne son café noirs sans sucre. Elle m'a toujours dis qu'elle aimait le goût du café pure sans arôme dedans, je ne sais pas comment elle fait.

-Si tu me vouvoie encore une fois, je te balance ce café à la figure petite.
-Très bien...

Elle rigole bien sur et moi aussi. Je retourne derrière le comptoir tandis qu'elle s'assoit sur une chaise pour boire son café. Elle boit une gorgé puis me demande :

-Qu'à tu fais de ta soirée hier ?

Je prend un verre derrière moi pour le nettoyer.

-Oh rien de spéciale, j'ai regardé la télé jusqu'à m'endormir devant, comme d'habitude.

-Tu n'es pas sortie ?

-Oui c'est vrai que je me suis bien amusé en boite un dimanche soirs, dis- je en me moquant d'elle.

-Le sarcasme est la marque d'un fort potentiel Monica.

Elle me sort toujours cette phrase. C'est vrai que je ne lui fais pas beaucoup de cadeaux en matière d'humour...

En finissant son café, elle me raconte qu'elle à du dormir dans le canapé à cause de son mari qui prenait toute la place dans le lit. Et après c'est son garçon de sept ans qui l'a appelé parce qu'il avait fait un cauchemar. Moralité, elle n'a presque pas dormi de la nuit. C'est donc ça une vie de famille... ? En même temps elle me raconte toujours les mauvais moments qu'elle vit avec son mari et ses enfants, jamais les bons. Je suis sur que quand ça sera mon tour, ça sera différent.

Je débarrasse sa tasse et la met à laver avec les autres.

-J'aurais pu le faire tu sais, m'affirme t'elle.
-C'est évident que ma patronne n'a pas dormi cette nuit et qu'elle aurait sûrement mit sa tasse dans la poubelle au lieu du lave- vaisselle.

Elle met un petit temps avant de répondre.

-C'est fort possible.

C'est une femme tellement inspirante, tellement engagée a défendre n'importe qu'elle causes : que ce soit envers les femmes, les homosexuelle ou le racisme, elle est toujours très engagée. Elle m'explique souvent que quand elle était plus jeune, elle était victime de racisme à l'école parce que soit disant « elle n'était pas de la bonne couleur ». Je trouve ça dégouttant de dire une chose pareil mais bon, on ne peut rien faire face aux cons. Mais maintenant ça l'a rendu encore plus forte et plus rien ne l'atteint. Dans chaque manifestation elle est là et vous pouvez compter sur elle.

A partir de dix heures, les gens commencent à arriver. Je suis au taqué pour pas qu'il n'y est de clients mécontents. Mon collègue, Harry, est là pour m'aider et Hayley aussi. Notre patronne se trouve toujours derrière le comptoirs pour préparer les cafés et les gâteaux tandis que Harry et moi  circulons entre les tables. Parfois on inverse les rôles mais bien souvent on s'en tient à notre post principal. 

Une heure plus tard, je rejoins Haley derrière le comptoirs.

-C'est rempli aujourd'hui, dis- je en soufflant.
-Rassure toi, tous les patrons des grandes entreprises viennent de passer pour aller au boulot, maintenant ça devrait se calmer.

Harry nous rejoins, il repousse ses cheveux bouclés en arrière et dépose tous ses pourboires dans la caisse.

-J'ai l'impression d'avoir couru toute la matinée ! 
-Comme je disais à Monica, Harry, ils viennent tous de partir au boulot donc maintenant ça devrait être plus tranquille.

Elle a raison, arrivé onze heure, le café est beaucoup plus calme même si il reste quelques clients qui sont là pendant leur pause ou juste pour le plaisir mais c'est moins speed qu'avant.

Hayley et Harry partent dans la cuisine pour préparer quelques sandwichs pour les clients du midi en me laissant gérer toute seule le café, Haley à totalement confiance en moi pour me laissé le café entre les mains. Il y a un homme assez âgé qui lit son journal avec son café, deux copines qui dégustent une grenadine avec une paille en discutant de tout et de rien et une jeune mère avec son petit bébé dans sa poussette qui dort à point fermé. Elle lit un livre en même temps qu'elle boit son thé. Qu'est- ce que je l'envie...Je ressert du café dans la tasse vide vieil homme qui me remercie très gentiment et retourne au comptoirs pour faire un peu de nettoyage. 

-Tout ce passe bien là- bas ? Me crie Harry depuis la cuisine.
-Oui oui, tout va bien.
-Tu m'appelles si ta besoin, ok ?
-T'inquiète pas.

Je ne peux pas m'empêcher de rigoler, Harry est vraiment un mec rempli d'humour. Il arrive souvent que, pendant qu'on fait le service, il vienne se placer à coter de moi et qu'il me raconte une blague des plus nul. Il l'a raconte devant les clients en même temps et je me force à ne pas rire pour lui mettre la honte devant la personne, c'est après que moi je rigole. Je l'ai déjà surpris en train de draguer une fille en lui racontant des histoires drôles et c'est à ce moment que je suis venue au secours de cette pauvre dame en lui donnant enfin son café que Harry retenait prisonnié dans ses mains depuis un moment, on a pu garder la monnaie ce jour là. Il peut être très drôle comme très désespérant.

Après mon petit ménage terminé, je m'occupe de faire couler de nouveau du café noirs dans la cafetière. 

-Bonjour.

Je sursaute avec la cafetière dans les mains et malheureusement j'en renverse un peu.  

-Oh pardon, je ne voulais pas vous faire peur.

Je me retourne vers la voix masculine qui venait de m'interpeller et je me retrouve en face d'un homme tellement beau que je pourrait en renverser mon café encore une fois. Il est très grand et très musclé, il est brun avec une barbe assez garnie et ses yeux sont d'un bleu...Il est juste magnifique.

Je me décide de reposer ma cafetière avant de faire une autre bêtise et m'occupe de l'ange tomber du ciel en face de moi.

-Bonjour, que puis- je pour vous ?

Arrête Monica, t'es dans un café, elle est débile ta question...

-Je voudrais un café noirs allongé, avec un sucre s'il vous plaît.

Il se redresse et glisse ses deux mains dans ses poches en attendant.

-Je vous prépare ça toute suite...

Je me sens tellement intimidé que j'en perd mes moyens. Il est si imposant que je ne vois même plus les rayons de soleil.

-Sur place où à emporter ? 
-Je comptais l'emporter mais vu la jolie femme que j'ai en face de moi, je préfère rester.