Depuis toute petite, je rêve d'avoir des enfants, de fonder une famille, d'être heureuse en ménage avec un mariage réussi. Je rêve d'une grande maison, d'un grand jardin où mes enfants pourraient jouer à cache-cache et faire de la balançoire, je veux deux chats aussi. Une vraie vie de famille quoi. Je rêve de tout ça chaque jour, en espérant que ça arrive et que ça se réalise un jour.
J'ai maintenant vingt et un ans et je sais toujours pas quoi faire de ma vie. Je travaille dans un petit café pas très loin de chez moi et je vis avec ma meilleure amie dans un appartement dans une petite banlieue de Londres, c'est loin de la vie que j'avais imaginer. Tous les jours la même routine, le même train de vie, je n'en peux plus moi. J'aimerais que ça change. Je me plais dans ma vie actuelle mais il me manque quelque chose. Je ne dis pas que la vie avec Joyce est ennuyante, loin de là, mais j'aimerais vivre autre chose que cette vie.
Concernant les mecs, j'en vois de temps en temps, j'ai des rendez-vous par ci par là qui se termine la plupart du temps en coup d'un soirs. Vraiment rien de sérieux. C'est à se demander si j'ai vraiment été amoureuse un jour. Ce que je veux c'est un mec, un vrai. Un qui sache me faire rire et qui m'apprendrais des choses en même temps, qui sache me faire danser mais qui sache aussi me faire l'amour. Je ne veux pas d'un gamin qui roule encore en moto et qui fasse la fête tous les week-end, ni d'un gars intello qui sait tout mieux que tout le monde coincé comme jamais. Je veux mon mec parfait. Bien sûr, il n'existe pas. Je trouverais forcement un gars que j'apprécie, que j'aimerais peut-être, qui sera le père de mes enfants mais est- ce qu'il répondra à tout mes critères ? J'en doute.
Heureusement que ma meilleure amie est là pour m'aider dans mes coups de blouse parce que sinon, je ne sais pas où j'en serais maintenant. Joyce est juste la plus belle personne dans ma vie. Je n'ai que elle comme amie mais pourtant, ça me suffit largement. C'est sûrement dû à toutes ses personnalités dans sa tête...Mais c'est comme ça que je l'aime ma petite Joyce. Je n'ai pas encore d'enfants pour l'instant mais je la considère comme ma fille, c'est étrange mais c'est comme ça. Pour elle, je suis la personne qui veille sur elle, qui la protège alors elle aime bien m'appeler maman. J'ai toujours eu cet instinct maternelle. C'est elle qui me pousse à croire à mes rêves et je ne connais pas une seule personne qui soit aussi déterminée qu'elle. C'est ma seule famille.
J'ai perdue mes parents quand j'avais approximativement dix huit ans, à cause d'un abruti qui téléphonais au volant qui a percutait leur voiture. Ils n'ont malheureusement pas survécus au choque et sont morts à l'hôpital. On me disait qu'il y avait peut être une chance pour qu'ils s'en sortent avec de sérieuses séquelles mais ça n'a pas été le cas. J'ai été effondrée, inconsolable mais encore une fois, Joyce était là pour moi. Elle m'a aider à surmonter tout ça et à faire mon deuil. Jamais j'aurais pu y arriver sans elle. Mais ça n'a pas été la seule tragédie dans ma vie. Ma sœur, cette pétasse, ne m'a plus jamais parlé et m'a abandonné après cette événement. Elle a six ans de plus que moi, c'était comme ma deuxième maman, ma confidente, mais elle m'a lâchée. J'ai essayé de la contacter par tous les moyens et de comprendre pourquoi elle est partie mais je n'ai jamais eu d'explications. Joyce me disais de laisser de tomber, de passer à autre chose et de faire mon deuil de tout ça et c'est ce que j'ai fait. Ça fait trois ans maintenant et aujourd'hui je vais mieux, grâce à elle.
Toutes ces choses, qui me sont arrivées, me font croire que quelque chose de bien va se produire, qu'enfin quelque chose de bien va m'arriver. Je continue à y croire, sans relâche, qu'un jour je connaîtrais le bonheur.
VOUS LISEZ
Keep me with you// C.EVANS.
Fiksi PenggemarMonica, une jeune serveuse British, toujours droite dans ses bottes, affronte l'ennuyeuse routine de son présent et ses douloureuses blessures de son passé. Chaque jours, ses démons revenus d'entre les morts, la hante, elle n'arrive pas à s'en débar...