Chapitre 15

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-Je sais pas je rentrais et...il m'a interpellé de nul part. Il à commencer à me maintenir et...

Je commence à pleurer de nouveau. Je tremble de peur et de froid.

-D'accord, d'accord, je ne te force pas à tout raconter. C'est pas grave t'inquiète.

Harry ne me lâche pas, il est bien au près de moi le temps que les policiers arrivent. 

-Harry, tu m'as sauvé la vie, tu es mon super héros, un vrai super héros. Si tu n'était pas arrivé au bon moment ou si tu n'étais pas arriver tout simplement...
-Je suis arrivé, c'est le principal. 

Il me sert de plus belle dans ses bras après avoir déposé un plaid sur mon dos.

-J'ai une dernière question...où as- tu appris à te battre comme ça ? Non mais sérieux t'a failli risqué ta vie pour moi.
-Mais c'est ce que j'ai fais, j'ai risqué ma vie pour te sauver, je n'ai même pas hésiter une seule seconde. Et pour répondre à ta question...j'ai regardé beaucoup de film d'actions.

Sa réponse me fais sourire. C'est bien typique de Harry.

-Tu veux que j'appelle Chris pour le mettre au courant de ce qu'il t'es arrivé ?
-Non, non, il à mieux à faire et je ne veux pas qu'il s'inquiète pour rien.
-Mais Monica, ce n'est pas rien.
-Mais ne l'appelle pas, c'est pas grave.

Au fond j'aimerais l'appeler. Non en fait j'aimerais être avec lui. Il me manque, il me manque terriblement, plus que je dois l'admettre. 

Harry se contente juste d'un d'accord et reste silencieux jusqu'à ce qu'on entende les sirènes des voitures de police.

En descendant en bas de l'immeuble, deux voitures avec leur gyrophare m'aveuglent profondément. Harry a toujours son bras autour de moi quand un policier l'interpelle.

-Bonjour, c'est vous qui avez appelez ?
-Oui c'est moi, répond Harry, j'ai surpris mon amie collé contre ce mur par un mec, il pointait une arme sur elle. Affirme t- il en désignant le mur avec assurance.
-Vous l'avez défendu ?
-Oui c'est ce que j'ai fais. Je l'ai juste assommer il était au sol juste là.

Il pointe l'endroit où il l'a laissé.

-Monsieur, quand on es arrivé sur les lieux, on à vu personne.

Sa réponse me fais froid dans le dos. Alors il est toujours en liberté ?

-Il a du s'enfuir, conclut Harry.
-Nous ne pouvons rien faire malheureusement, nous n'avons aucunes preuves.
-Mais enfin ! Mon amie s'est fait...

Je pose ma main sur le torse d'Harry et l'interrompt.

-C'est bon Harry, c'est pas grave.
-Mais vous pouvez l'emmener au poste, faire des analyses d'ADN ou je ne sais quoi pour essayer de le retrouver. 
-Ça ne sert à rien, il portait des gants, une grosse blouse, ça serait compliqué de faire tout ça. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'il à des yeux jaunes mais je doute que ça vous soit utile.
-Ça risque d'être compliqué madame.

Je sens la colère monter en Harry. Il aimerait que ce pervers soit arrêter mais malheureusement, c'est pas aussi simple que ça. 

-Elle est enceinte monsieur ! Ce type à touché une femme enceinte!

Le policier change d'expression, il semble compatissant. 

-Je suis vraiment désolé, mais je ne peux vraiment rien faire. Mon équipe enquête les alentours pour voir si il n'est pas loin, dit -il en pointant ses équipiers avec sa lampe torche.

Harry lève les bras en l'air en soufflant ?

-Vous vivez avec qui madame ?
-Je vis avec ma meilleure amie dans cet immeuble mais...elle n'est pas souvent là.

Ça m'arrache le coeur de dire ça mais c'est la triste vérité, elle n'est même pas là pour me soutenir comme Harry le fait.

-Et le père du bébé ? Il est avec vous ?
-Non, il est en Amérique, il vit là -bas.
-Très bien. 

Il marque un temps de pause.

-Si je peux vous donner un conseil, ce serai d'aller le rejoindre. Vous ne devriez pas rester seule, loin du père.
-Non mais vous vous foutez de nous ?! Intervient Harry.
-Stop Harry, il a raison. Je vais aller rejoindre Chris, je vous en ai déjà parler en plus.
-Mais il ne fait rien pour retrouver le mec qui t'a agresser Monica !
-C'est bon, la justice viendra à un moment donné, arrête de t'énerver.
-Très bien...
-Encore désolé, ajoute le policier en partant.

Une fois toutes les voiture parties, Harry se tourne vers moi avec des yeux plus adoucies que tout à l'heure.

-Tu compte rester combien de temps chez Chris ?
-Je pense que je vais déménager.

Je déjeune toute seule, comme d'habitude. J'ai insisté pour que Harry rentre chez lui se reposer après avoir passé toute la nuit à mes côtés, on a pas dormi, j'avais beaucoup trop peur. Je lui ai dis que je n'allais pas travailler aujourd'hui, je ne m'en sens pas capable et qu'il le dise à la chef.

Je regarde mon portable à côté de moi en me demandant ce que je dois faire, j'appelle vraiment Chris pour lui demandé si je peux rester avec lui jusqu'à l'arrivé du bébé ? Je pense que c'est une bonne solution, je ne peux plus rester ici toute seule. De plus, cet appartement me rappelle trop Joyce, notre monde, nos délires, je ne supporte plus de rester ici. Je ne pourrais plus rentrer ici sans me dire qu'un mec m'a voulu du mal, à moi et mon bébé. C'est définitif, j'ai pris ma décision.

-Allô Chris ?
-Tout vas bien Monica... ?

Il a une drôle de voix. Merde c'est vrai qu'il fait nuit là bas !

-Je t'ai encore réveillé c'est ça ?
-Je commence à avoir l'habitude maintenant.

Son petit rire me réchauffe le coeur.

-Chris...je voulais te demandé si je pouvais genre...venir chez toi mais genre...pour toujours ?

Ma respiration se coupe en attendant sa réponse. Je joue avec mon collier pour faire passer ma nervosité. 

-Tu voudrais emménager avec moi ? En Amérique ?
-Oui...
-Tu es prête à quitter ta campagne qui fait de mauvais pancakes pour venir ici ?
-Oui...

Il trouve toujours les bons mots pour me faire rire.

-Tu sais que rien ne me ferais plus plaisir au monde, je t'attendrais toi et notre bébé avec impatience. 

Une larme de soulagement coule le long de ma joue.

-Merci Chris, tu vas voir je serais pas trop chiante.
-Comment tu pourrais l'être ? Tu es adorable.

Je ne le vois pas mais je sais qu'il sourit et moi aussi d'ailleurs.

-T'es trop mignon.

Je marque une pause part un gros soufflement, je retenais ma respiration depuis un moment.

-Bon je te laisse dormir, je t'aime.

Monica oh mon Dieu ! Qu'elle idiote ! Je ne sais pas ce qu'il m'a prise de lui avoir dit ça, c'est sortit tout seul. Je me mord les lèvres du plus fort que je peux et ferme les yeux en me rappelant à quel point je suis stupide.

-Je t'aime aussi.

Ces quatre mots resteront gravé dans mémoire à tout jamais.

Keep me with you// C.EVANS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant