Chapitre 17

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Après une virée en voiture qui dura 30 minutes, Saori paya le taxi et on sortait. Je m'accrochais à son bras pour ne pas chavirer avec mes talons. On était dans le côté touristique de la ville possédant les casinos, les bars populaires, les beaux restaurants, les hôtels 5 étoiles et les rues illuminées jusqu'à 3h du matin. Ce quartier m'a toujours fait pensé à Las Vegas un peu, mais version japonais. Je tournais la tête pour voir un club de striptease à ma droite.

- Tu m'emmènes pas dans un club de striptease au moins?

- Non, tu travailles pas, aujourd'hui. Dit-elle en blaguant.

- J'aurais bien aimé mais les seules barres que je peux tenir, c'est celles aux chocolats.

- Ma blague était mieux.

- Ta gueule et dis moi où on va.

- On va là !

Saori me montra un building possédant une queue à l'entrée d'environ 10 mètres. Elle avait une enseigne au néon avec écrit Contact. Même moi, qui n'était pas du genre à traîner dans ce genre d'endroit, je connaissais ce nom. C'était une boîte de nuit qui venait d'ouvrir ses portes mais qui était déjà très renommée. Elle a même était classée dans le top 100 des meilleures discothèques du monde et c'est vite devenu un incontournable des lieux à visiter la nuit, au Japon.

- T'es complètement malade ? Qu'est-ce qu'on fait ici, Saori ?

- On était obligée d'y aller ! Je te jure, ça va être trop bien !

- On a que 15 ans !?

- Bientôt 16. C'est à cet âge là qu'on commence nos premières vrais bêtises !

- C'est pas un alibi et puis on a même pas le droit de rentrer ! Faut être majeure.

- Ils demandent que quand on ressemble à des enfants. Or, toi et moi, on ne les fait pas. En plus, regarde comment on est sexy. Crois moi, ils vont nous laisser rentrer.

- C'est payant !

- Que pour les hommes.

Elle avait réponse à tout. Elle me voyait dubitative et essayait de me rassurer comme elle le pouvait. Je m'attendais à quelque chose d'insolite mais pas aussi gros. J'étais déjà partie dans des bars, des chichas mais c'était toujours la journée, très rapidement et parce que Saori me laissait pas vraiment le choix. Elle avait l'habitude à force de traîner avec des personnes plus âgés qu'elle, pas moi.

- C'est super bien encadré et réputé. Regarde.

Elle me lisait l'avis qu'elle avait trouvé sur Internet.

- Noté 4,9/5. Tenue de soirée exigée, carrés VIP à gogo, lounges, et cocktails de luxe, ce club très chic possède plusieurs étages qui vibrent au rythme des derniers hits internationaux.

- Je m'en fiche de leur avis. Ils ont pu payer je ne sais pas combien pour qu'ils écrivent ça.

- Bah raison de plus. On va se faire notre propre avis. Si on aime pas, c'est pas grave. On aura essayé. C'est qu'une soirée. Et puis, plus tard, on s'en rappellera et on en rigolera. Créons nous des souvenirs pendant qu'on est pas submergé de travaille !

Si elle avait bien une qualité, c'était l'élocution et la persuasion. En gros, c'était une manipulatrice. Mais avec moi, c'était jamais malsain. C'était juste sa raison d'être.

- Hmm.

- Bon, c'est bientôt à notre tour de passer. Aies l'air naturelle. On dirait que t'as tué quelqu'un.

- Si on se fait choper, je te tue et tu verras l'air naturel que j'aurais, pétasse.

- Si tu le prends avec humour, c'est que tu le prends bien. Tu réagis mieux que je le pensais.

Aizawa Shota x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant