Aizawa Shota x reader

Chapitre 18

Je me réveillais avec un mal de crâne horrible. Je ne pus même pas ouvrir mes yeux tellement ils étaient collés entre eux. J'avais l'impression de n'avoir pas dormis depuis 3 jours. Je sentais ma bouche pâteuse et mon corps extrêmement faible. J'avais l'impression qu'un poids me compressait, mais ça devait sûrement être les effets de la gueule de bois. C'était donc ça le lendemain de soirée dont parlait les jeunes. C'est vraiment pas un mythe, c'est insupportable. J'espère vraiment que Saori a une solution car je vais pas tenir la journée. Je voulus me retourner pour allumer la lumière mais je fus bloqué par une masse. J'étais dans le noir mais je me doutais que c'était mon abrutie d'amie qui s'était endormie sur moi. J'essayais d'atteindre la table de chevet avec ma main sans trop la réveiller. Je pris un téléphone espérant que c'était le mien. Je l'allume et me fait aveugler par la luminosité. Je pris un temps pour rouvrir mes paupières fatiguées. Ce n'était pas mon téléphone, je reconnaissais pas mon fond d'écran. Il était 11h27. Je pensais que j'allais faire la grasse matinée beaucoup plus que ça. Je me souvenais même pas de quand et comment j'étais rentré. Faut que je demande à Saori.

En parlant de celle-ci, elle avait sa tête au creux de mon cou et était complètement collée contre mon côté gauche. Qu'est-ce qu'elle était lourde. Quand elle se réveille, faut que je la prévienne d'arrêter les crêpes au Nutella. J'allais poser le téléphone sur la table de chevet lorsque quelque chose alerta mon attention. Le téléphone s'était allumé à cause d'une notification et avait légèrement éclairé la chambre.
Ce n'était pas la chambre de Saori. Elle avait des murs raillés rose et blanc, là ils étaient gris. Elle avait une grande armoire à vêtements en face de son lit. Là, il n'y avait qu'un simple bureau noir. Sur sa table de chevet se trouvait toujours des chouchous colorés et une boîte à bijou. Là, il n'y avait qu'une bouteille d'eau et une lampe. Je n'étais pas chez elle.
Mais donc. Si je n'étais pas dans la chambre de Saori, qui se trouve sur moi en train de dormir ? Je commençais à paniquer et j'espérais réellement que la personne qui était sur moi n'entendait pas les battements saccadés de mon coeur. J'avais déjà un mal de crâne mais plus le temps passait et je réfléchissais plus ça s'empirait. Je ne savais pas quoi faire. Je venais de me réveiller et je n'avais pas encore les idées en place. Il faut que je regarde son visage. Je ne pouvais même pas m'enfuir sans réveiller la personne vu qu'elle était sur moi.
J'étais limite tétanisée par la peur et le choque, mais il fallait que je sache qui s'était.

J'appuyais sur le bouton pour déverrouiller le téléphone qui devait lui appartenir et le tendit vers la personne. Il y avait la couverture, je ne pouvais même pas voir comment elle où il était habillé(e). Je me décalais un tout petit peu pour essayer d'apercevoir un bout de son visage. Je baissais la tête pour voir qui dormait sur moi. Ses cheveux noirs cachaient son visage et malgré la longueur qui aurait généralement fait penser à une femme, je pus distinguer une petite barbe sur la mâchoire carrée de la personne. Je savais que c'était risqué mais je déplaçais la mèche qui surplomber sur visage.
Je hoquetais de surprise et éteignit le téléphone pour ne pas le réveiller avec la lumière. La personne qui dormait sur moi n'était autre que mon professeur principal.

À ce moment là, mille questions fusèrent dans ma tête. Comment se faisait-il que je me retrouvais avec lui ? Que s'était il passé ? J'étais habillée même ? Je vérifiais la dernier question et constatais que j'avais bien mes vêtements de la veille. C'est déjà ça. Ça aurait été triste de perdre ma virginité et de n'avoir aucun souvenir.

J'étais choquée de la situation ce qui aggrava mon mal de crâne. Ça ne me choquait pas de le voir dormir. J'avais l'habitude vu qu'avec son sac de couchage, il ne faisait que ça en classe dès qu'il pouvait. Ce qui me choquait, c'était de le voir dormir avec moi, sur moi et dans le meme lit que moi. Je ne rêvais pas ? Peut-être que j'étais encore bourrée ? Comment j'ai pu me retrouver là ? Il fallait que je m'en rappelle.
Je commençais petit à petit à me souvenir de la soirée d'hier.