Chapitre 20 : La lutte (Partie 2)

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Une fois la corde nouant mes poignets défaite, je rampe jusqu'à un tas de caisses pour être à l'abri des balles. Me rendant compte que les caisses en question sont pleines d'armes à feu diverses et variées, je m'empare de 2 d'entre elles et en glisse une autre à ma ceinture, ainsi que de munitions. Je suis prête pour le deuxième round.

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De mon abri, je peux voir les gardes bien à l'abri derrière deux tentes miraculeusement encore debout, sous les ordres de Janson, qui tirent sur la Jeep dans laquelle sont arrivés Thomas, Jorge, Evanna et Brenda, qui répondent aussi en tirant avec leurs très nombreuses armes, trouvées Dieu sait où, tout en tâchant de rester à l'abri sur l'un des côtés de la voiture criblée de balles. Je peux aussi voir mes amis, qui se sont dirigés vers une tente avec d'autres adolescents du camp, et qui se trouvent donc à l'opposé de l'endroit où je me trouve. Bien décidée à aider mes amis et à ne pas me faire capturée de nouveau par ces enfoirés de gardes en noir, je me lève, me mettant ainsi partiellement à découvert, et tire sur les assassins en combinaison. Janson m'aperçoit, et donne aussitôt l'ordre à la moitié de son groupe de concentrer ses tirs vers l'endroit où je me suis cachée. Réflexion faite, donner à mes ennemis ma position n'était sûrement pas la meilleure chose à faire, mais au moins, certains gardes ont détourné leur attention de mon frère et nos trois amis, qui semblent avoir une réserve considérable d'armes, car ils n'arrivent toujours pas à court de munitions, alors qu'ils ne sont que quatre. 

Je m'empresse de me rallonger derrière les caisses en voyant les gardes me tirer dessus. Heureusement pour moi, la seule raison pour laquelle les gardes ne viennent pas directement me chercher, c'est parce qu'ils seraient à découvert et donc exposés aux tirs de Thomas, Jorge, Evanna et Brenda, mais ça ne veut pas dire pour autant que cet avantage va durer très longtemps. Certaines caisses placés en hauteur s'effondrent sous la criblée de balles des hommes du W.C.K.D, et une me tombe sur la jambe, et une autre dans le dos, entre mes omoplates, m'arrachant un cri de douleur. En retenant une autre exclamation de douleur, je me met à ramper vers le talus de rocher juste derrière moi, de façon à m'éloigner le plus possible des gardes qui font une rasée sur moi, et aussi pour avoir un meilleur point de vue pour couvrir nos quatre sauveurs, étant donné que si je reste derrière ce tas de caisse, je risque fort d'être écrasées, et Dieu sait que je ne serais alors pas d'une très grande utilité. Malheureusement pour moi, ma tentative d'échappatoire ne passe pas inaperçue, bien sûr, et les gardes rechargent leurs fusils et concentrent leur feu sur moi de plus belle. Seulement cette fois, je suis à découvert. Je rampe le plus vite possible sur les rochers tranchants, dans l'espoir de passer entre les balles, ce qui n'arrive pas. Je sens soudain quelque chose percer ma peau au niveau de mon épaule gauche, puis une douleur lancinante s'y propager. Je serre les dents et m'exhorte à avancer. Plus que quelques mètres, et je serais à l'abri. Une nouvelle balle me touche, au flanc droit cette fois-ci. Je ne peux retenir le cri de douleur qui sort de ma bouche lorsque je rampe sur un rocher qui vient s'enfoncer dans l'endroit exact où la balle vient de me toucher. 

Enfin, j'arrive au sommet du talus. Je me redresse sur les mains et me laisse rouler de l'autre côté. Un gémissement de douleur s'échappe encore de mes lèvres lorsque j'arrive en bas. Je me redresse et m'assois. Je soulève mon tee-shirt afin de tenter d'évaluer les dégâts causés par la balle à mon flan, ce que je ne peux pas trop faire pour celle à mon épaule, mais tout ce que je vois, c'est une grosse lampée de sang qui s'écoule rapidement de la blessure, juste en dessous de celle que je m'étais faite en sortant du labyrinthe, à la différence près que celle que j'arbore à présent est beaucoup plus profonde, puisque la balle à traverser. Je remet mon tee-shirt en place en retenant un haut-le-cœur dû à la quantité affolante de sang. J'enlève ma veste et la noue à hauteur de la blessure, en faisant un nœud aussi serré que faire se peux, tout en faisant mon possible pour ne pas hurler de douleur. 

La terre brûlée : des choix pour survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant