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- Mon garçon... 

C'est avec joie contenue qu'Adolf Meyer pris sa mère qui elle, contrairement, pleurait de joie

- Mais tu ne m'as pas prévenu avant de venir chéri. Quelle belle surprise... dit madame Meyer heureuse de voir son garçon.

- Si je te le disais, ça n'allait pas être une surprise. Répondit Adolf en montant les marches de sa maison familiale avec sa mère à côté, qui souriait toute heureuse

- Vient, on va te chercher quelque chose à manger... dit-elle en l'emmenant dans la salle à manger.

Avec elle, il ne pouvait rien dire donc, comme un garçon à sa maman, il la suivit sans oublier de lever les yeux, ce qui l'avait fait rire.

Madame Meyer était une belle femme dans la cinquantaine. Des beaux yeux d'un bleu clair et une petite forme de guêpe.
Elle était si belle qu'il se demandait à quoi allait ressembler sa petite sœur s'ils en avaient eu l'opportunité quand il était plus jeune, mais malheureusement, sa mère n'avait pas eu sa petite sœur et avait même faillit y rester.

Effectivement, elle avait été enceinte de huit mois et les médecins avaient découvert que le bébé n'était pas bien, mais après, ils n'en avaient pas tenu compte et avait chérit tous leurs moments quand elle était enceinte, mais hélas, lors de l'accouchement, elle n'avait pu donner naissance. C'était soit elle, soit le bébé, et son père, si attaché n'avait pas pu...


Finalement, il était le seul enfant Meyer et toute la force des Meyer, d'où l'attachement de sa mère.

- Ce qu'il est beau mon garçon, j'ai l'impression que tu grandis encore plus, quand tu viens... lui parlait sa mère, tandis qu'il lui tirait la chaise pour qu'elle s'asseye

- Toi t'es encore plus jeune à chaque fois... dit-il en souriant légèrement. 

C'était petit, mais déjà le voir sourire c'était un honneur

- Rhoooo... dit sa maman les joues rouges.
Ton père ne va pas tarder à rentrer. Je crois qu'il revient aujourd'hui soir

- Tant mieux alors... répondit Adolf, avant qu'une employée n'entre avec des mets

- Même si tu es géant, je suis sûre que tu ne manges pas assez là-bas et tout ça, parce que tu n'as pas une femme.

- Maman ne commence pas... 

- Mais c'est vrai chéri. Toutes ses petites mal-élevées qui te courent après, du moins courent après ton argent comme je le vois dans les presses allemandes, ne seront en aucun cas tes femmes, ça jamais.

- Et pourquoi ?  Demanda-t-il ironiquement

- Rho ne commence pas... grogna sa mère, lui faisant lever les mains en l'air, signe de résignation, la faisant sourire

Elle se leva donc pour le servir, congédiant l'employée présente

- Maman, assieds-toi, il y a quelqu'un pour ça

- Je sais, mais je veux le faire pour mon fils, cesse d'être comme ton père

- Et comment est son père ? Entendirent-ils.

Le sourire aux lèvres, Adolf se leva pour une accolade à son père tout aussi grand que lui, qui le reçu avec cette fierté et cette joie dans ses yeux.

- Heureux de te revoir fiston...  Dit son père en le serrant un peu plus

- Moi aussi père.

- Tu grandis au fil des jours et tu as pris des formes... tu as enfin eut une femme ?

- Toi aussi, tu ne vas pas t'y mettre... râla Adolf en allant près de sa mère, tandis que son père allait câliner cette dernière

- Comment ça se fait que tu rentres à cette heure ? Demanda sa mère une fois tous à table

- Oh... Je ne voulais pas rester là-bas longtemps et vu qu'on avait fini, ils ont voulu faire un brunch mais

- Tu n'as pas voulu rester... termina madame Meyer en souriant amoureusement à son mari

C'est dans une ambiance joyeuse et familiale que les Meyer terminèrent leur déjeuner

- Je vais me reposer... dit Adolf en embrassant sa mère sur le front et une accolade à son père après avoir terminé son déjeuner

- Repose-toi bien. Demain, on ira ensemble à l'association... lui dit son père et il acquiesça simplement avant de repartir

*


Le calme et la sérénité dans cette zone pourtant bruyante, Leene s'était réveillée depuis un bon moment.

Elle était sortie pour se réfugier dans les douches publiques qu'avaient construits les jeunes de son quartier, et après un rinçage rapide des parties importantes comme d'habitude et des salutations brèves , elle s'enferma dans sa camionnette pour se mettre un ensemble, camouflant toutes ses rondeurs.


Elle prit un petit déjeuner, avant de ranger des petits trucs dans ses poches de pull et de sortir une trentaine de minute plus tard

Refermant soigneusement sa camionnette, elle était prête à aller récupérer ses vivres quand des jeunes de son quartier vinrent à elle

- Bonjour Leene... la salua celui avec qui elle parlait un peu par obligation, vu qu'il l'avait aidé à intégrer ce quartier quand elle était ado

- Salut... répondit-elle simplement, attendant bien ce qu'ils voulaient

- Où pars-tu ?

- Pas loin juste récupérer à manger

- Vaut mieux que je t'accompagne alors

Confuse, elle le regardait de son regard déstabilisant et put voir qu'il avait des tics

- Qu'y a-t-il ?

- Et bah hier les jeunes du quartier de l'autre rue après la bagarre ont... commença à l'informer nicos

- Non, ne lui dit rien... s'interposa hylan ce qui la rendit inquiète

- Vaut mieux la prévenir, tu sais comment elle est têtue... 

- Je préfère pas

- Je veux savoir. Parla Leene en les défiants du regard

- Il n'y a rien à savoir. On y va. Lui dit simplement hylan et sans en dire plus, ils allèrent


Ce n'est pas comme si j'avais quelque chose à faire de ça toute façon.

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant