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Il était maintenant trois heures du soir et Leene était épuisée

Ornit venait de s'en aller, tandis qu'elle prenait un bain de soleil avec tout le corps endolorit

Adolf lui avait dit avoir quelque chose à faire urgemment et ne lui avait même pas laissé le temps de répondre avant de partir rapidement

Tellement fatiguée, elle se demandait comment elle allait faire pour se lever, traverser le salon, prendre l'ascenseur et retrouver sa chambre surtout que tout ici était si grand

- Mademoiselle.

À cet appel, Leene releva la tête et put voir une employée avec des mets

- Bonsoir... murmura-t-elle

- Monsieur m'envoie vous envoyer votre déjeuner et me charge de vous dire qu'il ne sera pas là pour le dîner.
J'ai aussi apporté un peignoir, il est posé sur le transat tout près

- D'accord... répondit simplement Leene confuse maintenant.

Il devait sûrement avoir du travail. Là, présentement, il fallait qu'elle se lève, ce qu'elle fit difficilement. Elle s'emballa dans ce doux peignoir et s'assit à l'ombre pour prendre son déjeuner

Il y avait beaucoup à manger ce qui réveilla sa faim. C'était vraiment le paradis sur terre ici... 

Elle, qui prenait son déjeuner dans un peignoir de fortune, avec une immense piscine dans une maison aux allures de château moderne

Qui l'aurait cru ?

Pas moi en tout cas.

Elle commença par l'entrée qui était juste comme son nom l'indiquait : l'entrée en matière.

Elle termina donc son déjeuner avec les petits fours délicieux et se promit d'aller voir qui était celui qui préparait si bien, car une chose était sûre, il était au moins chef étoilé, voir comment il disposait les mets dans les assiettes, surtout les entrées et les desserts.

Tout était délicieux, même les plantes décoratives étaient comestibles

Enfin, je pense

C'est avec un soda que Leene digéra, les yeux rivés sur cette splendide piscine dans laquelle elle était il y a à peine trente minutes.

Cette maison était tellement grande qu'elle se disait ne plus vouloir en sortir et s'il disait vrai, alors elle y restera jusqu'à la fin de ses jours, surtout si lui, était là.

Elle se voyait déjà nager dans cette piscine quand elle le pourrait bien, car aujourd'hui, elle avait juste fait les premiers pas et c'était vraiment bien.

Elle avait hâte de nager pour de vrai toute seule.


Pendant ce temps, Adolf sortait de sa douche.

Il avait passé le maximum de temps sous la douche pour tout éjecter que ce soit foutre, idées perverses, tout ce qui renvoyait aux formes de son hôte, car cette journée allait sûrement lui rester en tête.

Il avait épuisé son stock de self-contrôle et avait atteint les limites

Il avait vraiment pris sur lui et c'était sa première fois

Jamais il s'était autant retenu face à une femme

Toute lui ouvrait les portes sans qu'il ait à demander, mais avec celle-là c'était toute autre affaire. C'était lui, qui faisait tout son possible pour ne pas la prendre

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant