La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand

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Adolf ayant contacté un magasin pour les vêtements de sa nouvelle hôte, dû piocher dans ses vêtements, pour qu'elle ait quelques choses à se mettre et vu qu'elle lui atteignait à peine la fin du torse, un pull à lui allait sûrement faire l'affaire

Dix minutes plus tard, il revint avec un pull et des claquettes que ses gardes avaient eut il ne savait où, mais l'important c'était qu'elle se mette quelque chose et jusqu'à demain, tout allait lui venir personnellement.

Il voulut partir sans bruit quand il entendit son cri. D'abord confus, il se rua vers la salle de bain et avant même d'y entrer, ce cri s'était transformé en rire.

Elle riait...

C'était beau son rire

Il entendait le jet d'eau et son rire qui ne tarissait point. Elle était heureuse...

C'était étonnant de voir qu'il fallait si peu de chose pour rendre certaine personne heureuse

C'est donc avec le cœur léger qu'il sortit de cette chambre rapidement, car si cette douce fée prenait une douche et que les jets d'eaux étaient activés, cela voudrait dire qu'elle était nue... Et sur cette pensée, il ne fallait pas traîner dans les parages, se dit-il, en sortant

Leene sentait cette eau bouillante dans ses cheveux, sur sa peau, sur son ventre, sur ses cuisses, partout même sur son corps, et ne pouvait qu'être joyeuse

Elle riait, sautait, tentait d'esquiver les jets dans des fous rires incontrôlables. Elle était dans une euphorie sans nom et ne voulait, ni ne pouvait, en descendre, tant c'était digne d'un rêve pour elle.

Elle resta ainsi à jouer sous les jets d'eaux pendants une trentaine de minutes, se débarrassant de tout ce qu'elle n'avait pas pu enlever depuis tout ce temps dans la rue, avant de couper l'eau chaude.

Elle vit tout plein de gel douche et s'en aspergea sans réfléchir

Elle sentait si bon maintenant avec tout le corps et les cheveux remplis de gel douche

Elle ralluma donc le jet d'eau chaude et sans s'en rendre compte, alluma celui du savon. Ainsi, avec le corps rempli de gel douche, elle croyait se laver, mais plus l'eau coulait sur son corps, plus elle moussait et ça n'en finissait plus.

Ce n'était pas pour la déplaire dans les premières heures, mais après, ça devenait fatiguant

Elle se rinçait encore et encore, mais son corps ne faisait que mousser

- Qu'est-ce que tu as foutu Leene... murmura-t-elle au bord de la crise de nerfs

Ça n'en finissait point

Elle y ajouta donc l'eau froide et même si elle en était habituée, ça n'en restait pas moins désagréable.

Tous les jets d'eaux étaient activés y compris celui laissant le savon qu'elle ne savait pas. Elle se rinçait encore et encore, mais rien n'y fait, elle moussait

C'est donc dans un cri de désespoir qu'elle tenta de l'appeler sans réponse.

Qu'allait-elle faire ?

Si elle sortait, elle allait sûrement se casser la gueule, pourtant elle n'avait rien vu comme une serviette dans les parages

C'est donc désespéré et énervée contre elle-même, qu'elle resta ainsi sans bouger, sous les jets d'eaux

Elle avait même l'impression qu'il y avait du savon dans les jets d'eaux, ce qui n'était pas totalement faux, mais elle n'y prêta pas attention et c'est ainsi qu'elle passa toutes ses deux heures sous les jets d'eaux, criants parfois sans être entendue, car tout était insonorisée.

Adolf ayant terminé ce qu'il avait à faire, pris le chemin de sa chambre pour une douche rapide, avant d'aller la voir pour sa visite guidée.

C'était une première pour lui.

Une vingtaine de minute plus tard, il était dans son ascenseur pour sa chambre à elle, loin de s'imaginer la scène, car Leene était toujours prisonnières des savons...

Il rentra dans cette chambre sans taper comme d'habitude et surprise, il n'y avait personne

Ses vêtements étaient toujours sur le lit et il comprit que tout ce temps, elle était dans la salle de bain.

Il y a quelque chose.

Il pouvait entendre les jets d'eaux juste derrière, mais il n'y avait aucun bruit, ce qui le fit un peu peur, mais ça, il ne l'admettait pas.

- Leene, vous êtes là?? Demanda-t-il d'une voix qui se voulait calme

- Ohh enfin, venez s'il vous plaît... ! S'exclama-t-elle et c'est sans réfléchir qu'il y entra

- Qu'y a-t-il ? Demanda-t-il juste devant la douche, tandis qu'il pouvait voir sa silhouette dans les reflets flous des vitres

- Euh... J'ai un peu abusé du gel

- Ça se sent...

- Désolée... dit-elle innocemment

- Ne vous inquiétez pas

- Depuis j'y suis et le gel ne semble pas vouloir quitter sur mon corps.

-Comment ?

- Je ne fais que rincer, mais je mousse toujours, j'ai du savon partout. J'ai même l'impression que c'est du savon qui sort dans les

- Ah, je vois... répondit-il en réprimant un sourire ayant compris.
Fermez tout

- Comment ?

- Plus bas.
Traînez vos mains tout le long du mur où se trouve les boutons en bas, vous toucherez un bouton seul

Elle trouva

- C'est fait... dit-elle et il put le constater, vu qu'il n'y avait plus aucun bruit

- Maintenant, appuyez sur le bouton en haut

- Je ne vois pas, j'ai du savon sur les yeux... dit-elle gênée

- Ce n'est pas grave, je vais vous guider... répondit-il simplement.
Levez votre main et touchez les boutons, vous allez voir qu'il y en a trois

- Oui oui oui...

- Prenez celle du milieu et tracez jusqu'en haut, vous allez toucher un bouton... Vous voyez??

- Euh... pas encore... oui oui ça y est...

- Appuyez...

Et comme il l'avait dit, elle le fit pour être accueilli par un jet d'eau plus fort que les autres, qui semblait marcher, vu que tout descendait

Ainsi cinq minutes plus tard, elle put ouvrir les yeux et regarder

- Ohhh, je vois, je vois... cria-t-elle comme une aveugle toute droite sortie d'un miracle, ce qui étira légèrement les lèvres d'Adolf qui ressorti sans en dire plus