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Leene n'avait pas eut ses grands jogging et pull, mais plutôt des vêtements de femme

Ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, car elle savait qu'elle était belle avec tous les potentiels, et surtout ici, elle n'avait à se cacher de personne.

C'est donc sur ce constat qu'elle prit une jupette qui lui atteignait juste au-dessus du genou, avec une fente qui remontait jusqu'à sa cuisse, assortie à un haut qui tombait juste là-dessus de couleur blanche.

Le bas lui prenait la forme jusqu'en dessous de la poitrine, pour laisser place à une croix donnant sur des manches fines, mettant un peu en valeur sa belle poitrine.

Elle opta pour un chignon et laissa des petites mèches traînées par-ci et là, pour enfiler des sandales rouges qu'elle avait eût dans la partie de la penderie réservée aux chaussures.

Il y avait un miroir et elle put se voir là-dedans.

Celle en face d'elle n'avait rien avoir avec la Leene sans abris qui se cachait sous ses gros vêtements pour ne pas attirer l'attention. Celle-là c'était Leene, la femme libre de ses mouvements et de ses envies. Celle qui aurait dû exister depuis qu'elle avait quitté le cycle des mineurs était maintenant là, et elle-même ne pouvait se mettre en travers de son chemin.

C'est donc avec un sourire fier qu'elle prit l'ascenseur sentant la vanille, dû à ce parfum, pour mieux descendre où se trouvait la salle à manger.

Moins de cinq minutes plus tard, elle y entra grâce à ce garde et put le voir assis royalement dans sa chaise, avec un regard qui pouvait transpercer son âme

Elle pouvait sentir son regard couler sur tout son corps, tandis qu'elle avait des picotements et des décharges qu'elle tentait de réprimer avec difficulté.

Elle le vit se lever royalement et plus, il avançait, plus elle avait le cœur battant, les décharges se faisaient plus présentes, et ses joues commençaient à chauffer.

Elle avait les yeux perdus sur ce marbre, tandis que ses pas se rapprochaient encore plus, puis plus rien

Ce silence n'atteignit pas cinq secondes qu'elle sentit une main sous son menton, relever de la plus douce des manières sa tête et à ce moment, elle put recevoir un baiser sur la joue.

Le deuxième...

Elle se pinça les lèvres pour réprimer toutes ses émotions qui remontaient à vitesse folle, avant d'être escortée par cet homme qui avait su par quelle magie, comment se rapprocher d'elle sans qu'elle ne se renferme ou même ne grimace à ses rapprochements physiques.

C'est donc en réprimant toute tentation, qu'Adolf l'installa dans la chaise qu'elle avait occupé hier au dîner, en gardant les idées et les yeux, loin de cette pure tentation qu'était son invité.

Après l'avoir installé, il expira un bon coup avant de regagner sa chaise tout près, en bordure de table

- Vous êtes magnifiques... murmura-t-il sans la lâcher du regard, tandis qu'elle était recouverte de chaire de poule et frissonnait encore, face à cette voix si chaude...

Si rauque... masculin...

Reprends-toi !

- Merci... murmura-t-elle pour ne pas avoir à bafouiller

Il était si beau... se dit-elle sans avoir le courage de le regarder...

Il l'intimidait beaucoup et elle-même s'en étonnait

Elle n'arrivait même pas à le regarder, alors que lui n'avait même pas tourné le regard, malgré l'entrée des employés qui se dématérialisaient devant eux. Et toutes ces nouvelles choses qu'elle avait, parlant des sensations...

Ces frissons à répétition, ces délicieuses contractions dans son ventre... ces rougeurs

Tout était nouveau maintenant pour elle, y compris son propre corps

C'est dans cette ambiance chaude qu'ils prirent leurs petits déjeuners avec le regard d'Adolf qui ne se détachait point d'elle. Lui se contentait simplement d'un café, tandis qu'elle n'avait même pas l'intention de laisser ces délicieux croissants chauds, même si elle était gênée des regards d'Adolf.

Adolf savait qu'elle était gênée, mais n'arrivait pas à détourner le visage de ce chef-d'œuvre qu'elle était, car même s'il savait qu'elle cachait des formes, ce qu'il voyait là était inexplicable

Ce n'était pas abusé côté poitrine, mais le derrière qu'il avait vu...

Il fallait mieux pas y penser. Surtout quand la concernée était dans les parages

C'est une demi-heure plus tard qu'ils terminèrent

- J'ai des petites paperasses à remplir, je viendrais vous chercher dans moins d'une heure et on ira voir l'extérieur. Si vous avez besoin de quelque chose, faite le savoir soit aux gardes ou aux filles de ménage.

Elle ne put que hocher la tête en le regardant partir

Si elle avait remarqué quelque chose, c'était sa voix. Elle avait l'air bien plus rauque que d'habitude et ce ton bas.

Cet homme rhooooo. C'est juste un homme... un vrai...

C'est donc en regardant ses roulements de dos qu'elle le vit partir sans regarder en arrière, avant de disparaître derrière cette porte.

Il ne m'a même pas fait de bisou...

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant