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- Monsieur, elle semble avoir complètement disparu, on l'a cherché partout dans les environs, mais rien... 

Cette phrase eût raison du cœur d'Adolf qui battait comme pas permis

Il écourta la soirée en remettant à une prochaine fois son entretien avec les élèves diplômé qui semblaient, eux aussi, heureux de ce choix, car Schaëfer, leur major n'était plus là.

Adolf n'y accorda pas d'importance et vérifia son GPS, confiant de la retrouver assez vite, mais grande fut sa stupéfaction de voir le GPS signaler sa place

Il y alla et put voir avec inquiétude, les affaires de Leene, que ce soit chaussure, bijou, portable, tout était là. C'est bel et bien à ce moment qu'il mesura la gravité de son acte.

Il aurait dû lui parler sur le champ, la réconforter en lui disant que ce n'était pas bien grave !

- Merde ! S'exclama-t-il en sortant après avoir ordonné aux gardes de ramener les affaires de Leene et les caméras de surveillance des lieux, à la maison.

Son chauffeur ne voulant pas le laisser conduire dans cette situation, le supplia de le conduire et il accepta

Ils sillonnaient tout le quartier dans ses moindres recoins, mais rien

Tous les invités étaient rentrés chez eux et dans la salle, la présence de Leene n'y était pas... Lui avait assuré l'un des gardes resté là-bas au cas où elle revenait

À la maison, elle n'y était pas.

Dans les environs non plus.

S'était-elle faite kidnapper ?

En vrai, il espérait ça, que d'admettre qu'elle était partie d'elle-même, car si elle s'était faite kidnapper, il allait recevoir forcément un appel pour rançon, mais dans son fort intérieur, il savait qu'elle était partie d'elle-même, tout ça à cause de son inattention. Il ne s'en était même pas rendu compte

Rien ! Je n'ai rien vu!

Toute cette nuit, il la passa dans sa voiture à la chercher sans dormir et sans pour autant la retrouver.

Il était abattu tout simplement. C'est la mort dans l'âme qu'il rentra à cinq heures du matin à sa propriété, espérant la voir dans leur chambre, mais hélas encore rien.

Il ne pouvait dormir... pas sans l'avoir retrouvé en tout cas

Il s'en voulait tellement. Si seulement il pouvait revenir en arrière et l'arrêter quand elle sortait

Le pire, c'est que je ne l'ai même pas vu partir

Il fallait qu'il prenne une douche pour penser à tête reposée et visionner les caméras de surveillance

Ses gardes étaient déjà dispersés un peu partout dans le pays.

Il sentait son parfum partout dans cette chambre. Sa place... Ses vêtements dans la penderie

- Où es-tu Leene. Où es-tu... murmura Adolf comme si elle pouvait lui répondre

*

- Je suis là. Calmez-vous. Entendit Leene

Croyant se réveiller dans le parc, ce fut avec peur qu'elle se sentit dans un lit... une chambre rose

Les événements passés lui revinrent en mémoire et une larme silencieuse tomba

- Calmez vous... entendit-elle encore juste derrière elle. C'était une jeune fille. C'était...

Son visage ne m'est pas inconnu

- Je m'appelle Lydia. Lydia schaëfer. Commença-t-elle avec un fort accent.
Je suis une élève de L'AME school de monsieur Meyer. Le major de cette année.
C'est moi qui vous regardais un peu trop la soirée... Continua-t-elle dans un sourire nerveux, les joues rouges

-Ah oui voilà... murmura Leene sans s'en rendre compte

Elle avait cette pureté qui se dégageait d'elle, si bien que Leene se sentit en paix et en sécurité, mais elle avait besoin de comprendre pourquoi elle était ici et surtout, si elle était une élève appartenant à l'école d'Adolf, l'avait-elle informé??

- Bravo. Mais qu'est-ce que je fais ici...

- Euh... je vous dois tellement si vous savez... réussit à dire cette jeune fille qui sûrement était de sa promotion

Leene confuse l'interrogea des yeux ne comprenant rien

- Je suis la fille du pâtissier, celui du centre commercial.

- Ahh.

- Oui, et grâce à vous papa n'a même plus le temps de rentrer tant il est surchargé.

- Comment ?

- Vous ne savez pas ?

Leene fit non de la tête voulant comprendre un temps soit peu tout ça

- Depuis le jour où vous avez mangé les gâteaux de papa, ses chiffres ont explosé. Tout le monde y va dans l'espoir de vous revoir. Vous... La fameuse compagne d'Adolf Meyer, classée parmi les plus belles de toute l'Allemagne et ils n'ont pas menti... vous êtes si belle... 

- C'est sérieux tout ça ? Demanda Leene plus qu'abasourdie

- Vous ne regardez pas les journaux ? Vous êtes actuellement celle qui est en bouche de tout le monde et maintenant que monsieur Meyer est venu avec vous à la cérémonie, ça va encore jaser... j'imagine déjà les peoples ce matin.

Leene était tout simplement trop surchargée par ces infos, mais

- Comment m'avez-vous retrouvé ? L'avez vous appelé ? Demanda Leene priant pour qu'elle ne l'ait pas fait 

- Je vous regardais à la soirée et j'espérais vraiment vous parler pour vous dire merci infiniment pour ce que vous avez fait pour papa. Vous savez, depuis la mort de maman, c'est bien lui qui se charge de tout et grâce à vous, toutes nos dettes ont été payées même que papa pense à déménager pour une plus grande et belle maison comme je l'ai toujours voulu. Il fait tout pour me rendre heureuse et maintenant plus que jamais, je suis déterminée... 

- Je suis contente pour vous... Lui dit Leene en lui souriant légèrement, avant que cette jeune fille ne vienne s'asseoir près d'elle

- Hier soir, quand je vous ai vu quitter la salle avec des larmes et sans chaussures, je n'ai pas compris. J'ai voulu interpeler monsieur Adolf, mais ses gardes, ils font trop peur.

Ce constat fit sourire Leene tristement.

- Je vous ai donc suivi en voiture sans faire de bruit et quand je vous ai vu dormir dans le parc comme ça, j'ai eu une larme. Je n'ai même pas hésité à vous prendre pour vous ramener ici.

- C'est gentil, mais je dois m'en aller... murmura Leene

- Où ? Vous voulez appeler monsieur Meyer ? Tenez, j'ai

- Non non ! Sûrement pas lui. Tu as été bien gentil avec moi mais...

- Mais rien. Si vous êtes fâchée contre lui, vous pouvez rester ici le temps que vous voulez, jusqu'à ce que vous vous réconciliiez.

- Je ne pense pas et c'est bien ça le problème. Je n'ai rien ici et je ne connais personne ! Personne... dit difficilement Leene, avant de laisser des larmes perler sur son visage

Lydia la prit dans ses bras et il n'en fallut pas plus pour qu'elle commence à pleurer de toute son âme. Elle était seule et allait retourner dans la rue, dans un pays qui lui était inconnu

- Vous m'avez moi et papa... ne vous inquiétez pas.

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant