La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand

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Adolf était loin de s'imaginer dans pareille situation en ce jour

Ils avaient vu les voitures de police aller maintenant sur les lieux, mais qu'en était-il des personnes déjà mortes ? 

Qu'allait-il se passer s'il avait écouté sa raison qui lui disait de venir le lendemain matin pour la voir ?

Il ne voulait même pas y penser.

Elle était maintenant inconsciente et ils étaient en route pour l'Allemagne

En effet, cela faisait trois jours qu'il l'avait recueilli et le médecin n'avait rien trouvé de bien grave, à part des trop grandes émotions dégagées lors de ces épisodes dramatiques.

Bien-sûr, il avait été questionné par ses parents sur cette fille inconsciente dans leur chambre d'ami, mais il avait su les rassurer et aussi le médecin.

Il avait ordonné à celui-ci de lui injecter des tranquillisants et des somnifères, pour qu'elle puisse se reposer, et en même temps, en profiter pour l'emmener avec lui en Allemagne.

Elle n'avait pas d'attache selon les dits de madame Hélène et les recherches sur elle, s'étaient avérées complètement vide.

Il n'y avait rien de bien important et le fait qu'elle ait un copain ou autre, l'importait peu. Ici l'essentiel, c'était qu'elle aille mieux et qu'elle profite de cette nouvelle vie qu'elle allait avoir en Allemagne.

Pourquoi cet intérêt pour elle ? Il ne le savait et s'en foutait un peu. L'essentiel, c'était qu'elle aille bien.

Elle était en ce moment, couchée dans son jet privé, toujours endormie comme il l'aurait voulu, avec cette petite peluche violette. C'était tout ce qu'il restait de sa camionnette, car après les affrontements, tout était parti en fumée, y compris celle-ci.

Il refusait d'imaginer ce qui allait se passer s'il n'y était pas allé le soir même

Il expira lourdement en s'affaissant un peu plus dans son siège, les mains croisées en forme de prière et les yeux fixés sur un point invisible

Comment se faisait-il que pareille situation arrivait dans le hasard???

Il ne croyait pas au destin, mais là, la coïncidence était un peu de trop... 

Était-ce un signe ?

Non.

Alors pourquoi l'avoir emmené en Allemagne ?

Pour la protéger rien de plus.

Parce qu'en France, elle ne l'est pas ?

Oui.

Elle était si belle, si innocente et dégageait cette attraction si forte, qu'il se demandait si elle était vraiment humaine. 

Il ne croyait pas en tout cela, mais il faut dire qu'avec elle, il apprenait des choses comme le destin.

C'est donc en sirotant son café qu'il termina son voyage, non sans craindre la réaction de sa nouvelle hôte, quand elle saura où elle se trouve.

*

C'est ainsi que le jour d'après, Leene ouvrit ses magnifiques yeux gris clair pour tomber sur des murs d'un blanc si blanc qu'on se croirait au paradis.

La première chose qu'on pouvait sentir c'était l'air conditionné qui frappait son doux visage, ce qui lui faisait un grand bien et cette belle odeur de neuf

Elle ne bougea pas pendant un bout de temps, se rappelant des événements passés. Elle commençait à se rappeler tout, jusqu'à où elle avait croisé ses pupilles noires corbeau. 

Avait-elle rêvé ? Elle ne le savait, mais avait peur de se retrouver maintenant dans une maison close

Elle referma ses yeux à l'entente d'une voix. C'était cette voix basse et rauque qui parlait une langue étrangère et dont elle avait rêvé toutes ses nuits passées.

Où était-elle ?

Elle pouvait sentir ces pas se rapprocher, tandis que son cœur menait une course effrénée. Elle tentait de se calmer, mais rien n'y fait, et quand la douce odeur de mets lui monta au nez, elle ne put qu'ouvrir les yeux et tomber directement sur ces yeux froids... rempli de danger.

Elle en frémit, tandis que son ventre gargouillait de plus en plus

Il ne la lâchait pas des yeux, tandis qu'elle avait des picotements un peu partout dans son corps

Il resta ainsi une bonne minute, avant de revenir à lui quand un gargouillement se fit entendre bien plus que les autres fois.

Il respira profondément avant de se détacher, de rompre leur lien visuel et de parler

- Vous pouvez manger, il y a un peu de tout... 

Sans en dire plus, il répartit

Elle avait si faim qu'on aurait dit qu'elle n'avait pas mangé pendant une semaine. C'est donc sans réfléchir qu'elle se leva pour mieux s'asseoir sur ce lit d'une douceur infinie, dégustant tout ce qui était sur ce chariot.

S'il y avait du poison, ce n'était pas bien grave, car au moins, elle aurait mis quelque chose dans son palais.

Plus elle mangeait ces délicieux plats, plus elle devenait lucide

Tout devenait clair.

Cette nourriture était la plus succulente qu'elle ait mangé de toute sa vie et il y en avait en grandes quantités.

Il y avait du poisson, de la viande, des œufs et même des feuilles vertes comme elle en voyait dans les magazines... en plus de tout ça, il y avait des desserts.

De la glace couleur fraise goût vanillé et des petits fours, ainsi que des gâteaux au chocolat

Elle mangea tout, car elle n'allait certainement, plus jamais avoir ça dans sa vie

C'est donc le ventre bien rempli qu'elle décida de mieux détailler l'endroit où elle se trouvait et plus elle regardait, plus elle était estomaquée.

C'est donc à ça que ressemblent les maisons closes ????