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Dès l'instant où leurs yeux se croisèrent, il vint à elle pour la prendre dans ses bras

On aurait dit que chacun venait d'être déchargé du plus lourd fardeau du monde, tant leur soupire était fort

Sentir ce parfum autour d'elle lui fit tellement de bien qu'elle ne voulut pas se détacher

Elle pleurait silencieusement, engouffrée dans ses énormes bras musclés remplis de cette chaleur d'homme qu'elle aimait tant

- C'était un enfer sans toi chérie, je suis si désolé.

Leene ne pipa mot et s'engouffra encore plus dans son torse

Adolf était bien plus que soulagé de la retrouver. Il se sentait revivre.

Ils restèrent ainsi sous le regard de Lydia et des gardes durant un bon moment, profitant l'un de l'autre.

Leene se détacha lentement de lui pour se reprendre, tandis qu'Adolf tentait de réfléchir à la bonne décision

- Que s'est-il passé ? Pourquoi t'es tu enfuis?? Et comment vous vous connaissez ? Demanda-t-il en faisant référence à Lydia, mais Leene ne semblait pas vouloir parler.

Lydia, voyant cela, se décida à parler

- Je suis Lydia schaëfer... major de la promotion de cette année dans votre école... et aussi la fille du pâtissier du centre commercial. Je voulais vraiment remercier Leene pour ce qu'elle avait fait pour la pâtisserie de papa donc, je ne l'ai pas quitté des yeux durant la soirée, attendant le meilleur moment pour l'approcher et c'est ainsi que je l'ai vu sortir ce soir-là.

- Je ne saurai vous dire merci de l'avoir conduit chez vous jeune fille... Lui répondit Adolf vraiment heureux.
C'est donc pour cela qu'en plus de votre bourse pour être le major, la récompense pour l'avoir trouvé vous sera attribué. Merci infiniment mademoiselle schaëfer.

- Oh... Non. Pour la récompense, c'est gentil, mais non. Prenez juste soin d'elle, c'est tout ce que je vous demanderai.

- J'insiste... appuya Adolf qui reçut encore un refus de Lydia.
Je prendrai soin d'elle... dit-il plus à lui-même qu'à Lydia

Il regardait Leene qui avait les yeux sur le marbre ne sachant que dire pourtant, il la savait fâchée toujours

- Veux-tu m'épouser ?





À l'entente de cette question, Leene releva brusquement la tête, les sourcils écarquillés, croyant avoir mal entendu

- Qu'est-ce que tu viens de dire ? Demanda-t-elle, le cœur battant comme ce n'était pas permis

- Je sais que cela est un peu trop vite, mais ces jours sans toi ont été un calvaire pour moi Leene. Tu es la seule qui arrive à me faire oublier quand ça ne va pas. Tu remplis ma vie de ton rayon de pureté et de joie. Même qu'avec toi, travailler me semble ennuyant. J'ai tout le temps envie d'être avec toi et pour cette soirée, je discutais avec le médecin pour qu'il garde khloé, jusqu'à ce que tes marques sur son cou puissent totalement disparaître sinon, elle aurait pu porter plainte contre toi. À part cela, à cette soirée, j'étais fâché, c'est vrai, mais simplement du fait que certains organisateurs ait foiré et occupé à entendre leur discourt qui m'était dédié.
Je sais, j'aurais dû te réconforter directement en te rassurant que ce n'était pas bien grave ce que tu avais fait bébé, mais j'ai joué au con et je t'ai blessé... Pardonne-moi et reviens à la maison, je t'en supplie, tout en acceptant de revenir en tant que madame Meyer.

Face à cette déclaration, Leene accourue pour se jeter dans ses bras les larmes aux yeux lui murmurant...

- Je te pardonne et oui... ce qui accentua la joie immense d'Adolf qui la serra un peu plus, sous les ovations de ses gardes et de Lydia qui était émue

C'est dans une joie hors norme, qu'ils passèrent toute la journée dans la pâtisserie de monsieur schaëfer qui avait été encore dans une joie immense, sachant que sa pâtisserie allait encore se remplir avec leur venue et voyant Leene heureuse, le comblait

Ils rentrèrent des heures plus tard après avoir dîné. Leene se sentait maintenant chez elle. Ils étaient fiancés donc maintenant, elle n'était plus une inconnue, mais plutôt madame Meyer

Euh... Si on peut le dire ainsi.



Connaissant le chemin, elle devança Adolf pour leur chambre et fut plus qu'heureuse de la retrouver. Tout était intact

- Leene... voulut parler Adolf, mais elle le coupa

- Tu t'es assez excusé Adolf. Répondit Leene. Vient... lui dit-elle en lui prenant la main et comme un enfant, il la suivit.

Elle passa leur salle de bain avec lui derrière elle et retira ses vêtements à lui, avant qu'il ne retire les siens.

Toujours main dans la main, ils entrèrent dans cette immense douche où il s'ensuivit des gémissements et des râles jusqu'au bout de la nuit, scellant ainsi leur union et célébrant leur retrouvaille de la plus belle des manières.

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant