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Leene en voiture avec Adolf, profitait de la beauté des lieux

Les oiseaux chantaient, le vent était doux et le soleil éblouissant, vu que c'était l'été

Adolf était au téléphone tandis qu'elle discutait avec Lydia par message, essayant d'évacuer son stresse

Elle appréhendait beaucoup et calmait du mieux qu'elle pouvait ses battements de cœur, mais ça, c'était avant que leur voiture ne pénètre dans la zone des sans abris. On aimait l'appeler ghetto parce qu'il y avait beaucoup et beaucoup de cartel

Elle regardait et reçut un choc en pleine poitrine, quand ils arrivèrent dans le quartier qui l'avait accueilli

Tout le monde les regardait,se demandant certainement qui s'était et elle, ne voulait plus. Elle avait peur et mal en même temps

Elle se sentait honteuse et coupable de les avoir abandonnés ainsi pour revenir des mois plus tard... 

Elle

- Chérie... L'appela doucement Adolf la faisant sortir de sa torpeur, alors qu'elle était morte de honte

- J'ai si honte... Murmura-t-elle dans un sanglot.




Adolf la prit dans ses bras et la rassura du mieux qu'il pouvait. Elle ne devait pas être triste, encore moins avec ce qu'elle venait faire pour eux




- Tu n'as pas à avoir honte Leene. Tout le monde est fier de toi que soit les schaëfer où les Meyer, parce que malgré tout ce que tu possèdes maintenant, tu n'as pas oublié d'où tu venais et ça chérie, ça s'appelle de la bonté. Je suis si fier de toi chérie, si tu savais.

- C'est vrai ? Demanda-t-elle toute rouge du fait qu'elle ait pleuré

- Oui... Murmura Adolf contre ses lèvres, ce qui la fit sourire légèrement, avant qu'il n'essuie ses larmes

Allez on y va.

Adolf sorti en premier et put voir ses gardes un peu partout déjà posté. Il fit donc le tour pour ouvrir à sa belle femme qui sortit toute timide, regardant un peu partout comme pour s'assurer d'être dans le bon quartier.

Leene marchait lentement avec les larmes qui dévalaient timidement ses joues, vers ce qui avait été une fois sa maison.

Les lèvres tremblantes ainsi que ses mains, elle se dirigeait vers sa camionnette qu'elle pouvait voir brûlée.  Il ne restait que des décombres... 

Elle regarda à l'intérieur et tout était vide et surtout brûlée

Elle toucha pour la première fois sa camionnette depuis ce jour où Adolf l'avait retrouvé et là, tous ses souvenirs firent surface.

Adolf préférait la laisser tout évacuer un moment. Elle avait bien besoin de ça

Il la voyait regarder sa camionnette pendant un max de temps avant d'y pénétrer

Les larmes silencieuses dévalaient ses joues maintenant rouges et il ne voulait pas la voir ainsi

Il regardait donc les environs et put voir à temps, des jeunes venir vers eux

Certainement les jeunes du secteur.

Leene les connaissait-elle ?

Je doute fort, mais bon, on verra

- Qui êtes-vous !? Tonna un peu trop fort l'un d'eux qu'il devina être le chef


- Adolf Meyer... répondit calmement Adolf après avoir repoussé ses gardes

- Qu'est-ce que tu veux et qui est cette femme dans la camionnette de Leene?! Vous voulez quoi ?! Je vous propose de partir avant que ça ne commence à chauffer

- Cette jeune fille dont vous parlez est ma femme qui est encore Leene, la propriétaire de ce camion

- Sottise !

- Hylan ?? Entendirent-ils depuis la camionnette entre deux sanglots

Ce dernier plus qu'abasourdit se retourna pour mieux voir dans la camionnette et là son sourire fut bien plus que grand.

- Leene c'est vraiment toi ?! Lui demanda-t-il sérieusement, n'y croyant pas

- Oui... Répondit honteusement Leene

- On croyait qu'on t'avait kidnappé, quelque chose comme ça ! Intervint Nicos aussi sous le choc.

- Je suis vivante et toi hylan, j'ai cru que tu étais mort, je t'ai vu prendre une balle en me sauvant si tu savais à quel point je m'en voulais... réussit à dire Leene dans un sanglot douloureux

- Tu n'as pas à être triste, c'est bien ce monsieur qui a pris tous les malades en charges... ton mari. J'ai retenu simplement son nom Meyer comme Meilleur tu vois... dit-il les faisant rire légèrement.
Et c'est bien maintenant que je m'en souviens... dit hylan en faisant un signe de tête à Adolf comme pour s'excuser et Adolf le lui rendit.
Nous lui devons beaucoup. Grâce à lui, nous n'avons plus été attaqués et tous vaquons à nos occupations dans la paix et dans la sérénité.

- C'est vrai?! Demanda Leene à Adolf qui ne répondit pas sur le champ

Il ne savait pas que ces jeunes savaient que c'était lui qui avait pris en charge les blessés de cette attaque et là, il allait se prendre.

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Demanda Leene

- On en parlera une fois à la maison.

Leene ne répondit rien et redirigea son regard sur les jeunes de son quartier. Elle en connaissait deux avec leurs prénoms et tout le reste, les connaissait seulement du visage

- Nous nous sommes bien demandés pourquoi il avait fait ça, mais à voir comment t'es devenue encore plus belle et heureuse, ça ne se demande plus, on comprend

Leene toute rouge sourit légèrement un peu gênée

- Sors de là, ta place n'est plus ici... lui dit hylan en la faisant sortir

- Alors venons aux nouvelles... Intervint Adolf

- Quelles sont-elles ?  Demanda hylan, plus pour Leene qu'Adolf 

- Je... 

Leene demandait à Adolf de lui venir en aide, mais il semblait ne pas vouloir. Comme si c'était à elle de le faire

Il vint donc plus près d'elle et lui caressa les mains doucement pour l'inciter à parler. Elle respira donc un bon coup et commença à leur expliquer son plan de la plus petite à la plus grande.

- C'est sérieux tout ce que tu dis ? Demanda Hylan ne pouvant cacher sa joie

- Oui... vous avez tellement fait pour moi... murmura Leene dans un sourire triste

Et là, elle entendit les jeunes applaudir, lui soufflant des mercis et d'autre même qui était émue

Tous sortaient de leur cachette après le sifflement de Nicos et là, Leene put voir qu'ils étaient devenus bien plus nombreux qu'elle le pensait.

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant