Adolf était dans sa chambre et venait de recevoir les vidéos des différentes caméras de surveillance
Il ne perdit pas de temps avant de regarder. Le simple fait de la voir assise là, à manger son entrée le fit sourire, heureux. Comme s'il pouvait la faire sortir de cette vidéo et la serrer dans ses bras. Elle avait des regards à la dérober sur lui qui ne la regardait même pas, parce qu'il textait avec le médecin.
Il regardait cette vidéo attentivement, regardant tous ses faits et gestes.
Grande fut son étonnement et sa culpabilité, quand il vit qu'elle n'avait même pas touché son plat de résistance et lui n'avait rien vu
Il la vit enlever d'abord ses chaussures, ensuite ses perles dans une discrétion hors norme. Pour le remarquer, il fallait la regarder longtemps... et c'était tout le contraire de ce qu'il avait fait.
Il la regardait se lever avec une larme qu'elle essuya rapidement et s'arrêter une dernière fois pour le regarder. Il était de dos et elle, le regardait comme si c'était la dernière fois.
Une larme tomba au sol avant qu'elle ne s'en aille et son cœur en fut meurtri
Il put voir qu'une fois dehors, elle échangea à peine deux minutes avec ses gardes avant de partir. Elle marchait lentement et tout doucement, après, dehors, elle avait emprunté la route inverse.
Il la vit courir et se perdre dans la noirceur des rues
Le cœur meurtri, il referma l'ordinateur. Les mains croisées sur la tête, il se demandait bien ce qu'il allait faire là maintenant. Ses gardes étaient déjà partout, mais ça ne suffisait pas. Elle pouvait être partout. Elle ne connaissait surtout personne à part lui, donc, pouvait tomber sur toute personne mal attentionnée
Il se leva bien plus qu'énervé et sans crier gare, se défoula sur les pauvres mûrs de sa chambre, brisant tout au passage.
Il était dans une rage sans nom. Il fallait la retrouver au plus vite.
Sur ceux, il sortit de sa chambre avec tous les nerfs en éveille se dessinant sur son bras et sur un côté du front.
- On part. Ordonna-t-il une fois en bas au quelque garde déjà là.
Que quatre restes ici au cas où elle revient, le reste, on y va. Ordonna-t-il et aussi vite dit que fait, ils partirentLe chauffeur ne sachant où partir transpirait à grosse goûte, car il pouvait se prendre un coup à tout moment, et un coup d'un homme comme Adolf, allait le tuer à coup sûr, surtout comment il était énervé
- Prenez à gauche. Les autres dispersés vous et ramenez là moi sinon... et sans terminer, il raccrocha de son oreillette
Tous savaient qu'ils allaient aller retrouver les autres déjà déversés dans la rue
- Des affiches ! murmura-t-il comme s'il venait de trouver
*
Leene écoutait Lydia lui raconter ses projets et en était bien heureuse, car elle parlait beaucoup et pouvait même faire la conversation sans qu'elle ait à parler
- Tu sais, je veux faire dans la pâtisserie et déjà, le diplôme de major que j'ai, m'ouvre tant de porte si tu savais. Je me vois déjà dans une grande pâtisserie en ville, avec papa comme associé au centre commercial. Il est si heureux que je veuille faire pâtisserie et sans me vanter, je m'y connais
- C'est vrai ? Demanda Leene dans un petit sourire
- Grave... Tu vas goûter un de ses quatre promis. Je dois aller faire les courses, je te laisse te reposer et si tu as faim, je t'ai déposé quelque chose sur la table. Régale-toi, tout est à toi. Je reviens
- Merci... murmura Leene et elle reçut un large sourire de Lydia qui s'en allait.
Lydia... l'appela-t-elle- Oui.
- Ne dit à personne que je suis là s'il te plait. Même si je doute qu'il me cherchera.
- D'accord... répondit simplement Lydia.
.
Cela faisait maintenant trois jours que Leene était avec Lydia et elles s'entendaient superbement bien
- Tu viens, on fait des gâteaux. Aujourd'hui, tu seras celle qui goutera, vu comment tu raffoles des gâteaux de papa
Leene avait pu faire la connaissance de monsieur schaëfer qui l'avait tout de suite reconnu et encore remercié
Ils étaient vraiment aimants, mais en vrai, elle n'était pas heureuse. Il lui manquait tellement.
- Leene, tu devrais l'appeler... si tu savais comment il te recherche partout... lui dit Lydia voyant qu'elle était triste
- De quoi tu parles ? Demanda Leene croyant avoir mal entendu
Elle vit Lydia lui passer juste à côté pour allumer la télé et changer sur une chaîne où elle
- C'est moi... murmura Leene s'étant reconnue.
C'était une photo d'elle au parc d'attraction.
- Oui et si tu ne comprends pas, c'est écrit : AVIS DE RECHERCHE.
- Qui me cherche ? Je ne connais personne ici moi
- Monsieur Meyer !
- Non, ce n'est pas lui. Il a dû sûrement refaire sa vie.
- Cette photo, tu l'as prise avec qui ?? N'est-ce pas lui ?! Lui demanda Lydia maintenant énervée et triste en même temps.
À chaque fois, je te vois perdre ton sourire tandis que lui, sombre. Il te recherche partout et même la police. Il promet des millions à ceux qui te retrouveront ! Si ça, ce n'est pas de l'amour, je ne sais pas ce que c'est Leene ! Il t'aime et toi aussi, tu l'aimes !- Non... murmura Leene en pleure
Lydia la prit encore dans ses bras en lui chuchotant des mots pour la rassurer tout en lui rappelant Adolf
- C'est vrai qu'il me cherche ?
- Oui. La presse même dit qu'il serait devenu bien plus que froid et n'avait pas hésité à sortir un soir dans les environs de la réception pour te chercher... répondit Lydia en la faisant asseoir sur un long tabouret.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Parce qu'à chaque fois que j'essaie de te parler de lui, tu te renfermes comme une têtue tortue. Cette remarque la fit sourire légèrement
Devrait-elle le faire ? Surtout allait-il répondre ? Ou même vouloir lui parler?? .
Elle ne le savait, mais
- Tiens. Je te laisse et tu as cinq minutes pour l'appeler, autrement, je le ferai. Je suis fatiguée de te voir triste.
Moi aussi.
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La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand
RomanceAdolf Meyer, propriétaire de AME multimilliardaire très prisé par les médias va faire la rencontre d'une française sans abris lors d'une visite familiale en France Cette rencontre n'aura rien d'une coïncidence car bien de chose changerons dans la vi...