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Adolf dans son salon privé, à regarder pour la n-ième fois les vidéos des caméras de surveillance, cherchait le moindre indice.

Il n'avait aucune nouvelle d'elle. Rien dans les hôpitaux, dans les commissariats

Et même dans

Les morgues... elle n'était nulle part et il commençait vraiment à avoir peur

Elle n'avait rien emporté qu'elle pourrait revendre pour manger ou même voyager. Rien à part sa robe.

Oui, il avait cherché s'il y avait cette robe en vente, mais rien. Elle semblait s'être véritablement volatilisée

Il n'avait point dormi depuis et était dans un sale état

Juste la revoir lui ferait tellement de bien... pensait-il en prenant son café pour le boire d'un coup

Il était tout simplement perdu. Rien n'allait plus et durant ces trois jours, il avait su quel rôle cette femme jouait dans sa vie. C'était son rayon de soleil... C'était sa femme. Celle qu'il aimait plus que tout au monde. Même que sa maman au courant voulait venir, mais il l'avait rassuré et l'avait promis de venir avec Leene.

En toute chose, il avait espoir

- Où es-tu Leene ? Murmura-t-il en se frottant les yeux.

Il était fatigué, épuisé et martelé par la migraine dû à son manque de sommeil, mais rien ne l'empêchait.

Il fallait qu'il la retrouve à tout prix.

Interrompus par un appel anonyme, il ne voulut pas décrocher, se disant que c'étaient sûrement des amis à lui voulant en savoir plus, mais rare était les personnes qui avaient ce numéro et parmi ces rares personnes, Leene y était

Il décrocha à cette simple idée

- Allô ? Dit-il d'une voix fatiguée, mais personne ne parlait.

Il croyait entendre des pleurs retenus, ce qui le titilla un peu

- Leene ? Appela-t-il comme un appel au secours, mais rien. Il eut pour seule réponse, un lourd sanglot qu'il reconnut sur le champ

Il avait oublié de respirer

- Chérie parle-moi. On t'a fait du mal ? Où es-tu ?? Réponds-moi s'il te plaît. Je suis désolé si tu savais... dit-il si douloureusement qu'elle s'en voulut un peu

Elle pouvait sentir cette douleur dans sa voix, qui lui brisa encore le cœur

- On ne m'a rien fait... dit-elle pour la première fois, et juste l'entendre le rendit fou de joie

- Dit moi où tu es et je viens te chercher à la minute

- Non je...

- Elle est à la troisième rue montagnard Avenue ○ 412, al54 ... cria Lydia de toutes ses forces et il n'en fallut pas plus pour Adolf

Il se demandait bien qui était cette jeune fille. D'où Leene la connaissait ?

Non. L'important là, c'est de la retrouver.

Il conduisait à une vitesse folle, ayant bien-sûr rejeté l'offre de son chauffeur cette fois. Il était si heureux et pressé de la revoir. Tant d'heure sans elle l'avait rendu si sombre, qu'il se demandait comment il faisait avant sans elle. 

Travailler était devenu une autre histoire pour lui. Elle était devenue son pilier

C'était assez loin, mais il roulait assez vite et put se rendre compte de la présence de ses gardes derrière lui, juste à un feu.

Ils étaient bel et bien derrière lui, faisant une escorte et il était bien plus que fière d'avoir ce genre de garde.

Il devenait bien plus qu'affectif, constata-t-il avec hilarité sans pour autant sourire

Leene toute tremblante regardait Lydia avec un regard de tonnerre, tandis que celle-ci souriait tout simplement, heureuse de ce qu'elle venait de faire

- Comment va-t-il réagir ? Demanda Leene nerveuse

- C'est ton copain pas le mien... répondit Lydia dans un sourire, faisant sourire Leene un temps soit peu

Là, elle le savait en route et était stressée... 

- Tu vas me manquer, tu sais... Lui dit Lydia en venant pour un doux câlin

Leene referma ses bras autour d'elle pour mieux profiter

- Je suis heureuse de te connaitre maintenant

- On va toujours être amie ? Demanda Lydia en se pinçant les lèvres

- Bien plus que ça, tu es comme une sœur maintenant, avec tout ce que tu as fait pour moi... murmura Leene en lui souriant

- D'accord... après bon. Je ne veux pas que monsieur Meyer me voie, et je préfère que vous ayez votre conversation en toute tranquillité.

- Non reste s'il te plait.

- Comme t'insistes... dit Lydia dans un sourire, ce qui fit rire légèrement Leene.
Déstresse... tout va bien se passer

- Tu penses??

Pour seule réponse, Leene entendit des voitures garer avant que des portières ne se referment

Elle écarquilla les yeux figés en se mordant les lèvres... 

- Il est là. Respire, je suis là et si tu ne veux pas repartir avec lui, tu restes... la rassura Lydia, avant qu'une forte tape ne se fasse entendre

Elle cru avoir un arrêt cardiaque. Elle tremblait comme feuille, stressée et heureuse en même temps de le revoir.

Lydia, après avoir respiré un bon coup, alla ouvrir la porte et dès qu'elle s'ouvrit, elle tomba sur lui

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant